<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 14:37:28 Sep 26, 2020, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide
Story

Prendre soin des personnes âgées en période de crise - L'histoire #YouthOFUNESCO d’Olga

07/08/2020
03 - Good Health & Well Being

« J'ai réalisé que dans un monde égoïste, personne ne pouvait survivre. Je défends la solidarité. J'espère que la pandémie sera bientôt terminée et que les gens pourront retrouver leur mode de vie normal. Mais serons-nous les mêmes ? » - Olga Verbitskaya (Biélorussie)

    Avec l'émergence rapide du virus COVID-19, de nombreuses personnes se sont senties particulièrement vulnérables, seules et isolées. Ces sentiments sont souvent partagés par les personnes âgées qui, en raison de la crise, nécessitent davantage d’assistance et de soutien.

     

    Lorsque la pandémie a éclaté, Olga Verbitskaya (34 ans), une jeune responsable de projets internationaux à l'hôpital clinique régional de Minsk, en Biélorussie, a décidé de rejoindre la Croix-Rouge régionale en tant que volontaire. Elle souhaitait apporter son soutien aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap de sa communauté en distribuant des kits alimentaires et des brochures de sensibilisation pour surmonter les défis posés par la crise.

     

    « En avril 2020, j'ai lu dans le journal régional « Braslavskaya Zvezda » que la branche régionale de la Croix-Rouge en Biélorusse avait créé une équipe de « volontaires COVID-19 », afin d'aider les services sociaux régionaux à fournir de la nourriture, des prescriptions médicales et des médicaments aux personnes âgées et isolées. En discutant avec ma grand-mère, j’ai réalisé l'importance de la communication et l’aide aux personnes âgées. Quand j'ai découvert que dans ma région, il y avait plus de 500 citoyens de plus de 60 ans et vivant seuls, j'ai décidé de ne pas m'isoler de ce qui se passait et c'est ainsi que j'ai commencé à m'engager dans des activités bénévoles ».

     

    L'engagement d'Olga était assez divers, elle a réalisé des entretiens et questionnaires avec les personnes de sa communauté, puis elle a commencé le travail de terrain.

     

     « J'aide notamment à décharger les marchandises qui arrivent dans le quartier pour les distribuer aux institutions médicales, aux organisations sociales et aux citoyens. Ensuite, je livre personnellement les kits alimentaires aux personnes seules et aux personnes en situation de handicap, je discute avec eux et les informe de la situation en partageant avec elles les "Conseils simples pour les personnes âgées" de la Croix-Rouge. Je comprends que ma contribution à la cause commune de la lutte contre le coronavirus est très modeste, mais ce qui compte, c'est de commencer à changer les choses à mon échelle ».

     

    Dans le cadre de son programme de volontariat, Olga a également contribué au travail de terrain dans la ville agricole de Druya, située sur les rives de la Dvina occidentale. « C'était la première fois que je visitais cette ville agricole située en périphérie, au nord-ouest de la Biélorussie, près de la frontière lituanienne. Lorsque j'étais-là, je me tenais sur la rive pittoresque de la Dvina occidentale, je regardais de l'autre côté de la rivière et je ressentais intensément l'ampleur de la tragédie mondiale... là, alors que nous étions entourés par cette catastrophe invisible, je pouvais voir que de l'autre côté, les gens ressentaient la même chose que moi, que nous traversions cette crise tous ensemble ».

     

    « Cette expérience de volontariat est une nouvelle page de ma vie qui m'a inspiré pour la suite de mon activité professionnelle. J'ai l'intention d'organiser et de mettre en œuvre des projets dans le but d'aider précisément les personnes âgées qui sont traitées dans le service neurologique de l'hôpital dans lequel je travaille, ainsi que de poursuivre leur réadaptation ».

     

    Olga pense, que le bénévolat est clé en temps de crise ? C’est en mettant la priorité sur le bien-être des autres, qu’en fin de compte, on a un impact sur sa communauté et, de manière plus générale, sur la société.

     

    ***