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L’encouragement de la culture comme élément de la Coopération suisse au développement («Pourcent culturel»)

Suisse
When
2016
Who
Direction du développement et de la coopération (DDC)
Objectifs clefs de la mesure:

Le thème « culture et le développement » fait partie intégrante du cadre de la coopération suisse au développement. Dans ses pays partenaires, la Suisse défend l’indépendance, la diversité et l’aspect participatif du secteur culturel, et soutient en particulier les acteurs culturels en tant que moteurs de transformations sociales. La Direction du développement et de la coopération (DDC) promeut l’accès des populations rurales et/ou défavorisées à la vie culturelle et à l’expression artistique. Elle s’engage en outre pour la participation de la jeunesse et les échanges entre les générations. Comme dans tous les programmes de la DDC, la promotion de l’égalité des chances et possibilités pour les deux sexes est un but affirmé.

Périmètre de la mesure:
International
Nature de la mesure:
financial
Principale caractéristique de la mesure:

Dans ses programmes nationaux de coopération au développement, la DDC engage une partie de ses fonds en faveur de l’art et de la culture (environ 1% du budget par pays partenaire). Dans huit pays, elle réalise des programmes culturels caractérisés par des partenariats et des objectifs à plus long terme. Il existe également quatre programmes culturels régionaux et, dans treize pays, des fonds sont mis à disposition pour soutenir des manifestations et des projets à court terme. Ces programmes sont réalisés en Afrique, Asie, Amérique latine et Europe de l’Est (hors UE) et concernent les orientations culturelles et artistiques les plus diverses.

Dans ses programmes, la DDC cherche à dialoguer avec les autres bailleurs de fonds publics et privés et étudie les possibilités d’harmoniser les mécanismes d’encouragement existants. Sont soutenues en priorité les activités et initiatives d’organisations de la société civile. Les activités culturelles qui créent des espaces de dialogue et de discussion, qui jettent des ponts entre différentes catégories de la population et qui contribuent à la diversité culturelle et à la multiplicité des opinions sont également prioritaires.

Résultats attendus de la mise en œuvre de la mesure:

La DDC travaille dans le but d’offrir aux artistes et aux acteurs culturels l’occasion de se former et de se perfectionner, de développer leurs capacités, activités, organisations et réseaux, et d’obtenir le respect de leurs droits, la reconnaissance de leur travail et l’amélioration de leurs conditions d’existence. Il s’agit en outre d’encourager l’expression artistique et la création culturelle et de favoriser la diffusion des œuvres.

Ressources financières allouées à la mise en œuvre de la mesure:

Les représentations extérieures de la DDC sont directement responsables du planning et du suivi de la mise en œuvre des programmes. Quant aux budgets affectés à l’art et à la culture, ils dépendent des possibilités et capacités locales et vont de CHF 100’000 à 600’000 (USD 103'890 à 623’340)  par an, les programmes à moyen et long terme disposant en général des sommes les plus élevées.

Principales conclusions de la mise en oeuvre de la mesure:

Les «programmes-pays» sont soumis à des évaluations régulières, dont le rythme est fixé par les représentations extérieures de la DDC. A titre d’exemple, voici les conclusions concernant le programme culturel régional (RACP) réalisé en Asie centrale (Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan), lequel a fait l’objet d’une révision externe en 2015 (phase III : 2012-2015, budget de CHF 2,5 (USD 2,6) Millions pour les 3 pays).

Dans chacun des trois pays, l’offre culturelle s’est accrue et diversifiée. Une moyenne de 2’250 acteurs du monde culturel a été soutenue chaque année au Kirghizistan, au Tadjikistan et en Ouzbékistan, acteurs qui ont attiré environ 45’000 personnes. Dans ces trois pays, la DDC est l’une des rares sources étrangères de financement de la culture. Grâce à un financement initial, les fonds disponibles pour des manifestations culturelles ont toutefois, dans de nombreux cas, pu être augmentés et affectés ailleurs. Un accent particulier mis sur la jeunesse et sur la relève artistique a favorisé l’innovation et fait émerger de nouveaux artistes. Un bon tiers des manifestations s’est déroulé en région rurale, avec un taux de fréquentation de 25%.

Les artistes et gestionnaires de la culture ont pu se perfectionner, en particulier grâce à des ateliers, organisés par exemple pour des metteurs en scène de théâtre ou des animateurs culturels. Les échanges transfrontaliers ont été particulièrement féconds. Les questions de contenus ont également permis de jeter des ponts, dans la mesure où des festivals regroupant diverses tendances artistiques ont été soutenus à l’échelle régionale. Les jeunes, en particulier, se sont vu faciliter l’accès aux formes traditionnelles d’art (la musique, par exemple).

Indicateurs utilisés pour déterminer l’impact:
Chaque programme-pays de la DDC définit ses indicateurs spécifiques. La plupart du temps, il s’agit des données quantitatives et qualitatives recueillies à l’interne telles que la fréquentation, le nombre d’évènements, le nombre d’artistes impliqués et soutenus, le taux de satisfaction, le storytelling. Des données statistiques, en particulier pour saisir la portée du soutien dans le contexte local, peuvent s’y ajouter.
Objectif(s) de la Convention 2005 de l'UNESCO
Domaines culturels
Multi-domain
Cultural Value Chain
Création
Production
Distribution
Participation