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Indicateurs sur l’universalité de l’Internet de l’UNESCO : Faire progresser la coopération numérique en Afrique

30/11/2020

À l’occasion du FGI Afrique (Af-FGI) 2020 qui s’est déroulé le 25 et 26 novembre 2020, l’UNESCO a présenté le projet d’Indicateurs sur l’universalité de l’Internet (IUI) lors de la session plénière sur la coopération numérique et organisé un atelier en ligne dédié afin de présenter les évaluations nationales dans huit pays africains, saluées comme une démarche empirique et multipartite pour soutenir la coopération numérique en Afrique.

En présentant les projets nationaux d’évaluation des indicateurs sur l’universalité de l’Internet au Bénin, au Sénégal, au Kenya, en Tunisie, au Soudan, au Niger, au Ghana et en Éthiopie, l’UNESCO visait à proposer un aperçu de la manière dont l’opération et les résultats des évaluations nationales ont un effet sur les réformes politiques des pays et encouragent la coopération numérique nationale, régionale et internationale dans le but d’améliorer les écosystèmes numériques. L’UNESCO encourage également d’autres pays africains à mener des évaluations des indicateurs sur l’universalité de l’Internet afin de créer des synergies à l’échelle régionale et rejoindre la Coalition dynamique sur les IUI, qui vient d’être lancée lors du FGI mondial 2020, afin de promouvoir des politiques relatives à l’Internet plus fortes qui encouragent le développement d’environnements numériques et d’une coopération en Afrique.

Anriette Esterhuysen, Présidente du groupe consultatif multipartite du FGI mondial des Nations Unies, a souligné l’importance de la coopération numérique en Afrique dans le cadre de la feuille de route pour la coopération numérique du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et rappelé que les évaluations nationales des IUI de l’UNESCO contribuaient à la coopération numérique à travers une démarche de collecte, fondée sur des données factuelles et multipartite, qui constitue une bonne pratique de création d’un dialogue inclusif et d’un consensus sur les priorités nationales.

Xianhong Hu a réaffirmé le rôle des Indicateurs de l’UNESCO sur l’universalité de l’Internet comme outil unique et complet, pertinent pour l’ensemble des parties prenantes et des pays, non seulement pour évaluer et améliorer les politiques relatives à l’Internet au niveau national, mais également pour promouvoir la coopération numérique à l’échelle internationale et régionale. Xianhong Hu a également partagé l’étude de la politique de l’UNESCO « Piloter l'IA et les TIC avancées pour les sociétés du savoir : une perspective ROAM » et souligné l’importance de la coopération mondiale en matière d’intelligence artificielle dans le cadre des principes internationaux d’éthique et de droits de l’homme, car il est impossible de faire l’impasse sur la question des droits de l’homme et de l’éthique dans les processus d’innovation technologiques, notamment en Afrique.

Représentant l’Instance Nationale Télécommunications de la Tunisie (INTT), Karima Mahmoudi a souligné les difficultés et les bonnes pratiques permettant de surmonter les problèmes de collecte de données pour le rapport tunisien en cours. Karima Mahmoudi a fait remarquer que les enquêtes et les ateliers de consultation multipartites pouvaient constituer une réponse possible à la collecte des données manquantes.

« Les indicateurs DOAM-X sur l’universalité de l’Internet seront longtemps au centre des conversations car ils contribuent à créer un cadre fort et concret de gouvernance de l’Internet », a déclaré Grace Githaiga, de KICTANet. Grace Githaiga a souligné les principaux résultats du rapport du Kenya à travers le prisme DOAM et partagé certaines bonnes pratiques et leçons instructives apprises au fil du temps.

Elvis Michel Kenmoe, du Bureau de l'UNESCO à Dakar, a présenté les principaux résultats et recommandations de l’évaluation finale des IUI au Sénégal. L’une des principales recommandations publiées dans la catégorie Droits est d'accélérer le processus d’adoption de la loi sur l'accès à l’information afin de garantir le droit aux informations et de promouvoir l’utilisation des technologies de l’Internet.

Représentant le Bénin et le Niger, le Professeur Alain Kiyindou de l’Université Bordeaux Montaigne a présenté les conclusions générales du rapport du Bénin et fourni des informations sur l’importance des consultations de suivi pour mettre en œuvre de meilleures politiques relatives à l’Internet pendant et après l’exécution du rapport sur les IUI. Alain Kiyindou a précisé que l’évaluation venait d’être lancée au Niger.

En soulignant l’importance de sensibiliser la société civile à l’aspect multidimensionnel de l’Internet, mais également d’impliquer les institutions africaines pour faire de l’Internet un moteur de changement, Dorothy Gordon, Présidente du PIPT, a déclaré : « Chaque membre de la société peut s’impliquer et aider à façonner de meilleures politiques relatives à l’Internet en encourageant la mise en œuvre des IUI et des principes DOAM au niveau national ».

Pour exprimer le souhait de mener une évaluation des IUI dans votre pays ou rejoindre la Coalition dynamique du FGI, veuillez contacter et consulter Xianhong Hu, point focal du siège de l’UNESCO : x.hu@unesco.org et Karen Landa k.landa@unesco.org.