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Patrimoine mondial naturel

Les plus précieux dons que la nature offre à l'humanité

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La Convention du patrimoine mondial est l'un des instruments internationaux les plus efficaces pour reconnaître les lieux naturels les plus exceptionnels du monde, caractérisés par leur biodiversité, leurs écosystèmes, leur géologie ou leurs phénomènes naturels remarquables. La Convention a permis la reconnaissance internationale d'environ 3 500 000 km2 dans plus de 250 sites marins et terrestres répartis dans plus de 95 pays. Bien que la Liste du patrimoine mondial présente certaines lacunes, elle protège actuellement un échantillon extrêmement précieux de notre patrimoine naturel.

Les plus précieux dons que la nature offre à l'humanité

Reconnaissance internationale d'environ 3 500 000 km2 (soit une superficie supérieure à celle de l'Inde) dans plus de 250 sites répartis dans plus de 95 pays; représentant respectivement plus de 95 % et 20 % de la Liste du patrimoine mondial en termes de superficie et de nombre


Un paradis
menacé

Les sites naturels du patrimoine mondial représentent 8 % de la surface totale couverte par les 245 000+ zones terrestres et marines protégées dans le monde. Pourtant, ils sont soumis à une pression croissante due aux espèces envahissantes, aux effets négatifs du tourisme et au changement climatique


Notre
mission

Poursuivre la conservation à long terme de la biodiversité et le développement durable par l'application la plus complète et la plus large possible de la Convention du patrimoine mondial; et ceci par tous les acteurs concernés, aussi bien les individus au niveau des sites que les organisations mondiales

Faits et Données chiffrées

252
252 sites naturels (dont 39 mixtes) du patrimoine mondial dans 96 pays

7%
Environ 7 % de l'ensemble des zones protégées terrestres (1 % de la surface terrestre)

50
50 sites marins du patrimoine mondial 

8%
Environ 8 % de toutes les zones marines protégées (0,6 % des océans du monde)

17
17 sites répertoriés "En péril"

19
19 sites transnationaux

3.5 M
Au total, plus de 3,5 millions de km2 sont protégés, dont 60% sont des aires marines

2/3
2/3 des sites naturels sont des sources d'eau vitales

50%
Environ la moitié des sites permettent la prévention des catastrophes naturelles telles que les inondations ou les glissements de terrain

90%
Plus de 90 % des sites naturels répertoriés créent des emplois et génèrent des revenus grâce au tourisme et aux loisirs

Exemples de réussite


Retrait du Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize de la Liste du patrimoine mondial en péril

En 2018, le Belize a adopté un moratoire pétrolier permanent pour assurer la pérennité de son récif et des 200 000 citoyens qui en dépendent pour leur subsistance.


Faire sortir de la pauvreté les communautés locales d’iSimangaliso

Depuis son inscription au patrimoine mondial en 1999, iSimangaliso (Afrique du Sud) a généré plus de 12 000 emplois et 80% de croissance en matière de tourisme durable.


Délocalisation d'un pipeline dans le lac Baïkal

En 2006, le président Vladimir Poutine a approuvé la délocalisation d'un important oléoduc pour éviter tout dommage au plus vieux lac du monde.


La lutte contre l'extraction minière et pétrolière dans les sites naturels du patrimoine mondial

En 2013, SOCO et TOTAL ont renoncé à la prospection ou à l'exploitation du pétrole et du gaz dans le parc national des Virugna (République démocratique du Congo). De nouveaux accords ont également été conclus pour que les sites du patrimoine mondial soient considérés comme des zones interdites à l'extraction minière et pétrolière.


Protection des dernières forêts tropicales intactes d'Afrique

Le Trinational de la Sangha (Cameroun, République centrafricaine et Congo) a été inscrit en 2012 sur la Liste du patrimoine mondial. Ce bien a été le premier site naturel tripartite transfrontalier à recevoir cette distinction internationale.


Protection des sites naturels du patrimoine mondial des catastrophes et des situations d'urgence

En 2006, le Centre du patrimoine mondial a lancé le dispositif de financement le plus rapide au monde en matière de conservation, le Fonds d’intervention d’urgence. Ce dispositif permet de débloquer des fonds d'urgence pour les sites naturels du patrimoine mondial. À ce jour, plus de 25 sites ont été soutenus, contribuant à la protection de plus de 300 000 km2.

Les plus précieux dons de la nature à l'humanité

Les sites naturels du patrimoine mondial comptent parmi les biens naturels les plus précieux de la planète. Ces biens sont notamment reconnus pour leur Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE). 252 sites naturels sont inscrits à ce jour sur la Liste du patrimoine mondial, dont 213 sont naturels et 39 sont mixtes (à la fois culturels et naturels). Cela représente respectivement plus de 95 % et 20 % de la Liste en termes de surface et de nombre de sites. Ces sites bénéficient du plus haut niveau de reconnaissance accordé au niveau mondial pour la protection et conservation d'environ 3 500 000 km2 (soit une superficie supérieure à celle de l'Inde) répartis dans plus de 95 pays.

Les sites naturels offrent des habitats essentiels à de nombreuses espèces emblématiques et abritent une beauté naturelle unique, des paysages époustouflants, des processus écologiques rares et une biodiversité exceptionnelle. Parmi eux figurent de nombreux lieux emblématiques tels que le Parc National de Serengeti, les Îles  Galápagos, le Parc National de Yellowstone et la Grande Barrière, qui constituent souvent le dernier refuge pour des espèces menacées d'extinction, comme le gorille de montagne, le panda géant et l'orang-outan. Les deux tiers des sites naturels représentent des sources d'eau primordiales, dont environ la moitié contribue à prévenir les catastrophes naturelles telles que les inondations ou les glissements de terrain. Ils jouent également un rôle central dans la régulation du climat et la séquestration du carbone. Il est en effet estimé que les forêts situées dans les régions tropicales stockent 5,7 milliards de tonnes de carbone, soit une densité de carbone de la biomasse forestière supérieure en moyenne à celle du reste du réseau d’aires protégées. Les sites marins sont également essentiels à l'atténuation des impacts climatiques en tant qu'écosystèmes de carbone bleu.

Des millions de personnes dépendent directement des innombrables ressources et services que ces sites peuvent offrir. Plus de 90% des sites naturels répertoriés permettent en effet la création d'emplois et génèrent ainsi des revenus grâce au tourisme et aux loisirs.

Les sites naturels représentent 8 % de la surface totale couverte par plus de 245 000 zones terrestres et marines protégées dans le monde, soit 1 % de la surface terrestre et 0,6 % de l’océan. Des progrès considérables ont été réalisés dans l'extension de la couverture des sites terrestres et marins du patrimoine mondial, avec une multiplication par 1,3 de la couverture terrestre et par 3,5 de la couverture marine depuis 2000.


Évolution de la couverture des sites naturels/mixtes, terrestres et marins du patrimoine mondial en termes de superficie (ha)

Bien qu'elle possède de précieuses ressources patrimoniales, l’Afrique reste cependant peu représentée sur la Liste du patrimoine mondial, comptabilisant moins de 10 % de la totalité des biens du patrimoine mondial. À ce jour, la Liste du patrimoine mondial comprend d’ores-et-déjà un grand nombre de sites naturels parmi les plus importants et les plus significatifs du continent africain, qui est exceptionnellement riche en biodiversité. Toutefois, l'Afrique reste la région qui compte le plus grand pourcentage de sites dont les perspectives de conservation sont jugées critiques, ainsi que le plus grand nombre de sites naturels sur la Liste du patrimoine mondial en péril (12 sur un total de 17).

Un paradis menacé

Les sites du patrimoine mondial naturel représentent 8 % de la surface totale couverte par les 245 000+ zones terrestres et marines protégées dans le monde. Pourtant, ils subissent une pression croissante. Selon l'UICN, l'organe consultatif officiel pour la nature de la Convention du patrimoine mondial, les espèces envahissantes (environ 70 sites), le changement climatique (plus de 60 sites) et les effets négatifs du tourisme (près de 50 sites) sont aujourd’hui les trois menaces les plus préoccupantes. Parmi les autres menaces majeures figurent le braconnage et les infrastructures prévues telles que les routes, les barrages, les projets miniers, pétroliers et gaziers.

Le changement climatique représente toutefois la menace la plus grandissante pour le patrimoine mondial naturel. Le nombre de sites fortement menacés par le changement climatique a ainsi presque doublé au cours de la dernière décennie. Les récifs coralliens et les glaciers sont parmi les écosystèmes les plus touchés. D'autres écosystèmes, tels que les zones humides, les deltas de basse altitude, le pergélisol et les écosystèmes sensibles au feu, sont également touchés.

Les récifs coralliens inscrits au patrimoine mondial, tels que la Grande Barrière (le plus vaste écosystème de récifs coralliens sur terre), l'Atoll d'Aldabra dans l'océan Indien (le deuxième plus grand atoll corallien du monde) et le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (la plus grande barrière de corail de l'hémisphère nord) ont été touchés par des blanchissements massifs et dévastateurs de coraux au cours des dernières décennies. Une première évaluation scientifique mondiale des impacts du changement climatique sur les récifs coralliens du patrimoine mondial a révélé que près de la moitié (13) des 29 biens récifaux inscrits au patrimoine mondial ont été exposés à des niveaux de stress thermique entraînant le blanchissement du corail. Ce phénomène s'est produit en moyenne plus de deux fois par décennie au cours de la période 1985 - 2013, et près des trois quarts (21) ont été exposés à un stress thermique grave et/ou répété depuis 2014.

Près de la moitié des 46 sites naturels du patrimoine mondial où l'on trouve actuellement des glaciers sont également très menacés par la hausse des températures. De ce fait, leurs glaciers pourraient disparaître d'ici 2100. Parmi ces sites figurent plusieurs paysages emblématiques tels que le Parc national de Los Glaciares en Argentine (abritant certains des plus grands glaciers de la planète), Te Wahipounamu – zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (contenant les trois quarts des glaciers de Nouvelle-Zélande), le Parc national du Kilimandjaro en Tanzanie (abritant le plus haut sommet d'Afrique) et les Alpes suisses Jungfrau-Aletsch (abritant le plus grand glacier alpin).

La pression exercée sur les sites naturels par les infrastructures prévues augmente parallèlement. Les routes, les barrages, les installations touristiques, les projets miniers, pétroliers et gaziers figurent parmi les principales menaces possibles. Un tiers des animaux disparaissent à mesure que les routes s'étendent à travers les forêts. Selon les prévisions, 25 millions de km de nouvelles routes pavées seront aménagées dans le monde d'ici 2050 (soit suffisamment pour encercler la planète plus de 600 fois), dont environ 90 % dans les forêts tropicales. Les Sundarbans, au Bangladesh, une vaste forêt de mangroves réputée pour être l’habitat du tigre royal du Bengale, risquent d'être gravement altérées par les impacts des centrales électriques au charbon proposées à proximité du site. Le projet de barrage de Stiegler's Gorge pourrait causer des dommages irréversibles à des habitats d’importance majeure dans la Réserve de gibier de Selous en République-Unie de Tanzanie, habitat du rhinocéros noir, une espèce en danger critique d'extinction. Enfin, le manque de financement menace l'efficacité de la protection et la gestion du patrimoine mondial naturel.

Garamba National Park © Nuria Ortega

Préserver le patrimoine dans les conflits armés et les situations d'urgence

Le patrimoine est particulièrement menacé en cas de conflit armé ou de situation d’urgence (risques naturels, marée noire, etc…). En 2000, le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO a lancé le programme Conservation de la biodiversité en zones de conflit armé : Préserver les sites du patrimoine mondial en République démocratique du Congo, afin de préserver l’intégrité des cinq sites du patrimoine mondial dans une situation de conflit prolongé.

Conscients de la difficulté de fournir un accès rapide à un financement dans des situations de crise ou d'urgence (par exemple, incendies de forêt, augmentation soudaine du braconnage, conflits armés, marée noire, etc.), le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO et Fauna & Flora International ont lancé en 2006 le Fonds d’intervention d’urgence. Cette initiative a permis de soutenir plus de 25 sites contribuant ainsi à la protection de plus de 300 000 km2.

Archipiélago de Revillagigedo © Erick Higuera

Patrimoine mondial marin: 50 symboles d’espoir dans un océan en mutation

La Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO comprend à ce jour 50 sites marins répartis dans 37 pays. Les Terres et mers australes françaises (France) - l'une des dernières zones sauvages de l'océan, qui abrite plus de 50 millions d'oiseaux et compte parmi les plus grandes aires marines protégées de la planète - ont été ajoutées à la Liste en 2019. Il convient de citer d’autres faits marquants,  notamment le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize), où les zones de pêche interdites ont plus que doublé dans un effort visant à renforcer la résilience du site face au changement climatique. Les Fjords de l’Ouest de la Norvège – Geirangerfjord et Nærøyfjord (Norvège) ont également adopté une politique historique de zéro émission et ont rencontré Kluane / Wrangell-St. Elias / Glacier Bay / Tatshenshini-Alsek (États-Unis/Canada) pour développer des pratiques plus durables concernant les navires de croisière qui les visitent. Il est pourtant nécessaire que la situation globale évolue de toute urgence - une nécessité qui a été confirmée une fois de plus avec l'inscription des Îles et aires protégées du golfe de Californie (Mexique) sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2019.

 © Christof Schenck

Parc national du Simien

Des exemples tels que le Parc national du Simien en Éthiopie, l'un des premiers sites à être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial et abritant des espèces animales extrêmement rares, peuvent servir d'inspiration. Le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1996 en raison de l'impact d'une nouvelle route le traversant, du pâturage excessif du bétail, de l'empiètement agricole et d'une baisse de la population de renards du Simien ou Walia ibex ainsi que d'autres grands mammifères. Grâce au soutien international et à une action conjointe sur le terrain, une route alternative pour atténuer les perturbations de la circulation sur la route principale qui traverse le bien a été envisagée, le surpâturage du bétail et l'impact des visiteurs ont été réduits et les populations d'animaux endémiques du site se sont stabilisées. En conséquence, le parc national du Simien est sorti de la Liste du patrimoine mondial en péril en 2017.

 © OIPR

Parc national de la Comoé

Des exemples tels que le Parc national de la Comoé en Côte d'Ivoire, l'une des plus grandes aires protégées d'Afrique occidentale, sont une véritable source d'inspiration. Le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2003 du fait de l'agriculture, de l'exploitation illégale de l'or et du braconnage qui affectent la population de ses espèces. Grâce au soutien international et à une action conjointe sur le terrain, les populations d'espèces se sont accrues, notamment les chimpanzés et les éléphants que l'on pensait disparus du parc. Le parc national de la Comoé a en conséquence été retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril en 2017.

Notre mission : Réunir les nations autour de la protection d'une nature exceptionnelle

La Convention du patrimoine mondial rassemble la quasi totalité des pays du monde autour d'un objectif commun : la conservation des sites naturels et culturels les plus exceptionnels au monde. Cependant, la Convention ne s'adresse pas seulement aux gouvernements, elle rassemble également les communautés locales et les populations autochtones, le secteur privé et de nombreuses autres parties prenantes.

Le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO a pour mission la conservation à long terme de la biodiversité et le développement durable par l'application la plus complète et la plus large possible de la Convention du patrimoine mondial par toutes les parties prenantes concernées, des individus au niveau des sites aux organisations mondiales. L'une des principales tâches du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO consiste à surveiller l'état de conservation des sites. Cela comprend la mise à disposition d'une assistance technique et le renforcement des capacités dans les États parties grâce à un ensemble de projets sur le terrain qui permettent de réunir les gouvernements, les communautés locales et les populations autochtones, le secteur privé et de nombreuses autres parties prenantes.

Une attention singulière est accordée à la préservation des sites naturels du patrimoine mondial en Afrique. La conservation, l'exploitation et la gestion durables des sites forestiers en Afrique centrale, et en particulier au Cameroun, au Congo, au Gabon et en République centrafricaine, bénéficient depuis 2004 des activités mises en œuvre par l’Initiative pour le patrimoine mondial forestier d'Afrique central (CAWHFI). Cette initiative vise à renforcer la gestion des zones protégées tout en améliorant leur intégration dans les différents paysages écologiques de la région.

Un financement substantiel est également accordé pour soutenir les activités d'urgence pour le Parc national du Manovo-Gounda St. Floris (République centrafricaine), un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril qui a été gravement touché par le braconnage et les conflits civils. Un soutien supplémentaire est également mis à disposition pour la surveillance des éléphants et des girafes dans le Parc national de la Garamba (République démocratique du Congo), ainsi que pour l'atténuation des conflits et la protection du droit d'accès aux ressources naturelles dans la Réserve de faune à Okapis, également en République démocratique du Congo. D'autres projets portent sur des questions urgentes de conservation dans le Parc national des oiseaux du Djoudj (Sénégal) et le Parc national du lac Malawi (Malawi).

Les sites marins du patrimoine mondial bénéficient souvent d'une grande attention du public et sont à la fine pointe des programmes de conservation marine dans de nombreux pays. Lancé en 2005, le Programme marin du patrimoine mondial a pour mission d'établir une conservation efficace des aires marines ayant une valeur universelle exceptionnelle avérée ou potentielle. Il vise à préserver ces zones et à assurer leur prospérité pour les générations à venir. Le Programme s'articule autour de quatre axes pour accomplir sa mission : le suivi de l'état de conservation des sites, la mise en place d'un réseau mondial de gestionnaires, l'amélioration de la conservation durable et l'exploration du patrimoine mondial en haute mer.

Il est essentiel d'impliquer les communautés locales et le secteur privé afin de garantir un soutien plus large et à plus long terme dans la gestion et le développement durable d'un site du patrimoine mondial. À cet égard, l'initiative de Gestion communautaire de la conservation des aires protégées (COMPACT) a été lancée en 2000 de sorte à mener des activités dans des sites emblématiques tels que le Delta de l'Okavango (Botswana) et le Parc de Maloti-Drakensberg (Lesotho/Afrique du Sud). Ces dernières années, le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO a également développé des partenariats très solides avec le secteur privé et a négocié des accords pour que les sites du patrimoine mondial deviennent des “zones d'exclusion” pour l'extraction minière et pétrolière.

Dernier point et non des moindres, afin de combler les lacunes en matière de biodiversité pouvant exister dans la Liste du patrimoine mondial, le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO fournit un soutien technique aux États parties pour la préparation de dossiers de nomination. Ce soutien a conduit à l'inscription de plusieurs sites naturels importants dans la région Afrique, notamment le Delta de l'Okavango au Botswana, l’Erg du Namib en Namibie et la Trinational de la Sangha, un site transfrontalier au Cameroun, en République centrafricaine et au Congo.

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