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Reconnaître les compétences vertes dans des contextes d’apprentissage non formel

6 septembre 2016

Les « compétences vertes » se sont développées en réponse aux défis du développement durable au niveau mondial liés à la protection de l’environnement, au développement économique et à l’inclusion sociale. Nombre de pays ont ainsi encouragé le développement des « compétences vertes » de leurs citoyens et de leurs travailleurs. Il est donc nécessaire de développer des politiques qui indiquent des orientations claires sur la manière de reconnaître, de valider et d’accréditer (RVA) ces « compétences », y compris celles acquises dans les secteurs économiques formel et informel. Afin d’atteindre cet objectif, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) a accueilli, les 30 et 31 août 2016, un symposium intitulé « Reconnaître les compétences vertes dans des contextes d’apprentissage non formel : étude comparative en Asie ». Ce symposium, qui a été organisé dans les locaux de l’Institut, à Hambourg, en Allemagne, est le fruit d’une collaboration entre l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie et le Centre international de l’UNESCO pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels (UNESCO-UNEVOC) situé à l’Institut d’éducation de Hong Kong (HKIEd). Il a réuni des experts nationaux appartenant à des institutions de recherche et d’élaboration des politiques venant de 7 pays – Bangladesh, Chine, Inde, Kazakhstan, Malaisie, Népal et Philippines – et d’un territoire, la région administrative spéciale de Hong Kong de la République populaire de Chine.

Les participants ont discuté et commenté les résultats finaux d’une étude comparative menée pendant 2 ans et fondée sur des données recueillies dans les micro, petites et moyennes entreprises travaillant dans les secteurs économiques formel et informel de 4 industries : l’automobile, la gestion des déchets, la fabrication de plastique et la restauration. Ils ont également échangé sur la manière dont leur compréhension des défis, questions et pratiques existants pourrait permettre d’élaborer des critères qui façonneraient l’« écologisation » des politiques de leur gouvernement tout en s’assurant que ces politiques prennent en compte la reconnaissance, la validation et l’accréditation des compétences vertes.

Lors de la session d’ouverture, le directeur de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie, Arne Carlsen, a mis l’accent sur l’importance de cette étude pour développer des principes qui pourraient contribuer à l’introduction de vraies transformations en termes de politiques, de pratiques et de réflexion. Il a également souligné que des compétences vertes dans les domaines de la gestion, du pilotage et des systèmes comptables ainsi que l’élaboration d’une  documentation systématique et des procédures d’évaluation doivent être introduites dans les industries et les entreprises. Alors que les Objectifs de développement durable des Nations Unies mettent en lumière les différents problèmes et harmonisent les efforts au niveau mondial, c’est au sein des contextes nationaux qu’il faudra trouver les solutions pour résoudre des problèmes divers et liés au contexte. Le directeur a noté que beaucoup de choses se passent autour de la participation des travailleurs aux activités d’apprentissage et qu’elles doivent être analysées par le biais de travaux de recherche. Il a insisté sur le fait que c’est la raison pour laquelle des études comparatives comme celle-ci sont si importantes.

Le symposium a fourni une contribution importante pour le développement d’un modèle pour l’inclusion efficace des compétences vertes dans les compétences accréditées. Il a également été suggéré d’inclure des compétences cognitives, interpersonnelles, intrapersonnelles et professionnelles ainsi que des valeurs et une éthique dans l’évaluation des compétences, dans les outils de certification et dans les standards. En outre, il faut promouvoir les pratiques vertes et les formations permettant d’acquérir des compétences vertes dans les lieux de travail, dans l’apprentissage et la formation professionnels et par le biais des médias.

Les résultats de l’étude seront compilés dans un livre édité par Mme Margarita Pavlova, directrice du Centre international de l’UNESCO pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels situé à l’Institut d’éducation de Hong Kong, par M. Arne Carlsen, directeur de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie et par Mme Madhu Singh, spécialiste principale du programme au sein du même Institut. Cette  publication sera lancée le 25 mai 2017, à l’occasion du cinquième Forum mondial sur l’apprentissage tout au long de la vie, qui aura lieu à Saint-Pétersbourg.