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Programme des villes du patrimoine mondial, novembre 2020

Programme des villes
du patrimoine mondial

Cahiers Urbains

Lettre d’information, novembre 2020

Ville historique d'Ouro Preto (Brésil) ;
Auteur : Ko Hon Chiu Vincent ;
© Ko Hon Chiu Vincent  

Éditorial

    Le 16 novembre dernier a marqué le 48e anniversaire de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (Convention du patrimoine mondial), adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en novembre 1972. Cette Convention est particulièrement précieuse, car elle considère le patrimoine comme étant à la fois culturel et naturel. Ce faisant, elle nous rappelle la manière dont l’être humain interagit avec la nature et le besoin fondamental de préserver l’équilibre entre les deux.

    La même année, la Conférence générale a également adopté la Recommandation concernant la protection, sur le plan national, du patrimoine culturel et naturel (Recommandation de 1972), qui considère que chaque bien du patrimoine culturel et naturel est unique et que la disparition de l’un d’eux constitue un appauvrissement irréversible, affirmant que « le patrimoine culturel et naturel constitue un tout harmonieux dont les éléments sont indissociables » (texte de la Recommandation). Ces idéaux nobles et abstraits sont des rappels importants des objectifs plus larges que nous partageons - à travers le monde. Ils donnent un sens aux efforts que nous menons chaque jour pour la conservation et la gestion du patrimoine.

    La crise sanitaire que nous traversons actuellement a mis en lumière l’importance du bien-être dans les villes et nous rappelle que le patrimoine culturel et l’environnement naturel forment un « tout harmonieux », même au sein des villes historiques. Face à la pandémie, nombre d’efforts visant à rendre les villes « vertes » ont émergé et diverses solutions ont été proposées en matière d’aménagement urbain. Par exemple, Carlos Moreno, professeur à la Sorbonne à Paris, a proposé la « ville du quart d’heure », une vision où l’on trouve tout ce dont on a besoin à moins de 15 minutes de chez soi : logement, travail, courses, soins et écoles. Dans les villes historiques denses, les rues et les espaces publics à usage mixte sont propices à la circulation à pied et à la convivialité, et intègrent parfaitement d'autres infrastructures urbaines (quais, espaces verts, etc.). Ce sont ces caractéristiques qui permettent à de telles villes de proposer depuis longtemps des modèles à faible émission de carbone pour rendre les plus villes vivables. Les villes historiques sont aussi traditionnellement liées à leur arrière-pays pour s’approvisionner en nourriture, formant un écosystème où la ville vient puiser les services qui lui sont essentiels.

     Selon ONU-Habitat, plus de 90 % des cas de COVID-19 ont été diagnostiqués dans des zones urbaines. De nombreuses villes se sont déjà mises ou ont déjà envisagé l’agriculture urbaine, les transports non-motorisés, les énergies renouvelables et des solutions s’appuyant sur la nature. Comprendre la relation historique entre les villes et les établissements avec leur région et leur terre au sens large, à la lumière de la Recommandation de l’UNESCO de 2011 concernant le paysage urbain historique, pourrait aider à intégrer des solutions vertes basées sur la nature avec des stratégies en matière de conservation du patrimoine visant à apporter des réponses aux questions de réhabilitation urbaine. Cela reconfirme également le fondement des principes fondateurs de la Convention du patrimoine mondial et de la Recommandation de 1972 selon lesquels le patrimoine culturel et naturel sont indissociables. 

 

Jyoti Hosagrahar
Directrice adjointe, Centre du patrimoine mondial

Depuis le Centre
du patrimoine mondial de l’UNESCO

Mur de pierre où sont gravées les premières lignes de la Constitution de l’UNESCO en dix langues

Il y a 75 ans, l’Acte constitutif de l’UNESCO était adopté

Dans la Charte des Nations Unies, entrée en vigueur le 16 novembre 1945, l’article 57 prévoit la création d’une institution spécialisée dans les domaines de l’éducation et de la culture, qui sera appelée Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. L’UNESCO a été créée pour répondre à la ferme conviction des nations, forgée par deux guerres mondiales en moins d’une génération, que les accords politiques et économiques ne suffisent pas à construire une paix durable. La paix doit être établie sur la base de la solidarité morale et intellectuelle de l’humanité. La mission principale de l’UNESCO, telle que définie initialement dans son Acte constitutif, était d'établir les conditions d’une coexistence pacifique entre les nations.
L’Acte constitutif est entré en vigueur le 4 novembre 1946 après avoir été ratifié par 20 signataires.

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Adoption de la Convention du patrimoine mondial en 1972 à l’UNESCO

48e anniversaire de la Convention du patrimoine mondial,
16 novembre

16 novembre a marqué le 48e anniversaire de la Convention du patrimoine mondial. Cette Convention protège les lieux les plus remarquables du monde, qui nous appartiennent à tous.

La caractéristique la plus importante de la Convention du patrimoine mondial de 1972 est qu’elle réunit en un seul document les concepts de conservation de la nature et de préservation des biens culturels. La Convention définit le type de sites naturels ou culturels dont l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial peut être envisagée.

Les sites du patrimoine mondial sont des biens irremplaçables de l’humanité et nous appartiennent à tous, mais pour assurer leur protection, nous devons travailler ensemble pour continuer à appliquer la Convention pour les générations futures.

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14e session extraordinaire du Comité du patrimoine mondial

À la lumière des récents développements dans le monde liés à la pandémie de COVID-19, il a été décidé que la 44e session du Comité du patrimoine mondial, initialement prévue du 29 juin au 9 juillet 2020, serait repoussée à une date ultérieure.

Lors de sa 14e session extraordinaire, qui s’est tenue en ligne le 2 novembre 2020, le Comité du patrimoine mondial a décidé de tenir une 44e session élargie en juin/juillet 2021, à Fuzhou, en Chine. Les dates exactes seront déterminées à un stade ultérieur.

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Rapport périodique en Afrique : Atelier en ligne sur l’analyse des données et synthèse du rapport

Plus de 35 participants du FPMA, du CPM, des organisations consultatives et des experts internationaux du patrimoine se sont réunis en ligne pendant trois jours, à compter du 28 octobre 2020, afin de discuter et de travailler sur la méthodologie d’analyse et de synthèse des données, suite aux résultats du troisième cycle de l’exercice de rapport périodique en Afrique. La réunion a permis de lancer le processus d’examen du premier projet de rapport régional et de formuler des recommandations ainsi qu’un premier plan d’action pour la mise en œuvre de la Convention de 1972 dans la région Afrique.

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Panel spécial et premier cours sur la gestion durable du patrimoine

Des représentants du Centre du patrimoine mondial et d’organisations consultatives, dont le Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), se sont réunis afin de discuter des dernières réflexions et tendances en matière de gestion durable du patrimoine.

Cet événement a donné le coup d’envoi au premier cours préparatoire sur la gestion durable du patrimoine

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Réunion du jury des Prix UNESCO Asie-Pacifique 2020 pour la conservation du patrimoine culturel

Les Prix UNESCO Asie-Pacifique pour la conservation du patrimoine culturel reconnaissent les efforts exemplaires déployés par des individus et des organisations pour restaurer ou conserver des structures, des lieux et des biens de valeur patrimoniale dans la région. Ils encouragent d’autres propriétaires fonciers à entreprendre des projets de conservation au sein de leurs communautés, que ce soit de manière indépendante ou en recherchant des partenariats public-privé.

Dans le cadre du Cycle des Prix UNESCO Asie-Pacifique 2020 pour la conservation du patrimoine culturel, l’UNESCO présente la « Reconnaissance spéciale pour le développement durable » et un ensemble de critères mis à jour pour reconnaître plus clairement le rôle et la contribution du patrimoine culturel au développement durable dans le cadre plus large du Programme 2030.

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Journée mondiale des villes - Plateforme des villes de l’UNESCO; © UNESCO  

Célébration de l’UNESCO de la Journée mondiale des villes - « Le développement urbain axé sur les communautés: un modèle de croissance inclusive »

Dans le contexte de la célébration de la Journée mondiale des villes du 31 octobre, qui avait pour thème global « ‘Valoriser nos communautés et nos villes », l’UNESCO, dans le cadre de la Plateforme des Villes de l’UNESCO (UCP), a organisé un événement en ligne sur le thème « Le développement urbain axé sur les communautés : un modèle de croissance inclusive ». L’événement a illustré la grande variété des activités de l’organisation, soutenant des approches centrées sur l’humain pour le développement urbain, à travers ses réseaux et programmes de villes.
En rassemblant des universitaires, les secteurs public et privé ainsi que la société civile, la célébration de cette année a mis l’accent sur l’implication et la participation des communautés et des individus dans des rôles de premier plan pour développer des réponses locales et immédiates à la COVID-19, mais aussi dans un cadre plus large pour construire des villes résilientes et durables. Cet événement visait également à illustrer la manière dont le travail intersectoriel de l’UNESCO avec et pour les villes peut aider les États membres, les villes et d'autres parties prenantes dans le monde entier à promouvoir le développement durable par des approches centrées sur les communautés.

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Médina de Sousse (Tunisie) Auteur : Jean-Jacques Gelbart;
© Editions Gelbart

Réunion en ligne : Plan d’action stratégique de développement urbain de l’Union pour la Méditerranée

Le 29 octobre 2020, le secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UpM) a présenté le projet de plan d’action stratégique de l’UpM et son plan d’action pour le logement aux autorités locales et régionales euro-méditerranéennes.
La présentation a été organisée par l’Union pour la Méditerranée (UpM) et l’Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM). Le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO est un partenaire de connaissance pour l’initiative. La Directrice adjointe a participé à la réunion, en rappelant, dans un premier temps, les nombreux biens du patrimoine mondial dans la région euro-méditerranéenne, parmi lesquels plus de 130 villes du patrimoine mondial dont la valeur universelle exceptionnelle doit être protégée pour toute l'humanité. Dans un deuxième temps, elle mit l’accent sur l’importance d’intégrer la protection du patrimoine urbain en incluant les principes de la recommandation de l’UNESCO de 2011 sur les paysages urbains historiques dans le plan d’action qui servira de document d’orientation pour les 42 États membres de l'UpM. Enfin, elle aborda le sujet de la méthodologie et de l'approche des indicateurs Culture | 2030 de l’UNESCO pour mesurer le rôle et la contribution de la culture dans le Programme 2030 au niveau urbain.

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Événements à venir

15e Réunion du Comité pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé

Le Comité pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé est composé de douze États membres élus pour quatre ans et se réunit une fois par an en session ordinaire et chaque fois qu’il le juge nécessaire en session extraordinaire. Le Comité pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé a été établi par le Deuxième Protocole de 1999.
Cette année, la réunion se tiendra les 10 et 11 décembre 2020.

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Le Comité intergouvernemental de la Convention de 2003 se tiendra entièrement en ligne, du 14 au 19 décembre 2020

Après de nombreuses consultations, le Bureau du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a décidé de poursuivre l’organisation de la 15e session du Comité du 14 au 19 décembre. Toutefois, pour la première fois, la session se déroulera en ligne en raison de l’actuelle pandémie mondiale de COVID-19 et des restrictions liées en matière de déplacement.

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Webinaire UNESCO / E-JUST sur la science du patrimoine et l'Afrique – Patrimoine, TIC et transformation numérique en Afrique

Dans le cadre du programme Priorité Afrique de l’UNESCO, la troisième session du webinaire UNESCO / E-JUST portera sur le patrimoine, les TIC et la transformation numérique en Afrique. Ce webinaire aura lieu le 10 décembre 2020.

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Gros plan sur vos villes

La rubrique Gros plan sur vos villes est réservée aux villes du patrimoine mondial désireuses de partager leurs difficultés et leurs initiatives.  
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La ville de pierre de Zanzibar (République-Unie de Tanzanie); Auteur : Ron Van Oers;
© UNESCO 

 

La ville de pierre de Zanzibar (République-Unie de Tanzanie); Auteur : Geoff Mason
© OUR PLACE The World Heritage Collection  


La ville de pierre de Zanzibar (République-Unie de Tanzanie); Auteur : Geoff Mason
© OUR PLACE The World Heritage Collection  

 

La ville de pierre de Zanzibar (République-Unie de Tanzanie); Auteur : Geoff Mason
© OUR PLACE The World Heritage Collection  

 

La ville de pierre de Zanzibar (République-Unie de Tanzanie); Auteur : Ron Van Oers;
© UNESCO 

 

La ville de pierre de Zanzibar (République-Unie de Tanzanie); Auteur : Ron Van Oers;
© UNESCO 

Bonnes pratiques à partager :
Ville de Zanzibar

La planification inclusive comme moyen de surmonter les divisions spatiales et sociales

La ville de Zanzibar est la capitale de l’archipel de Zanzibar, un port commercial historiquement international du fait de son emplacement géographique stratégique situé entre l’Océan Indien, le Monde arabe et le continent africain. Le centre historique abrite deux quartiers appelés la « Ville de pierre », la ville historique, et « Ng’ambo », l’autre côté de la ville, reliés par une crique qui a été remblayée au début du 19e siècle. Cette zone réaménagée a été affectée par de nombreuses interventions et difficultés en matière d’urbanisme. Certaines de ces interventions visaient notamment à séparer les deux zones, en particulier au début du 20e siècle, lorsque la Ville de pierre était considérée comme un quartier pour les Européens et les riches populations indiennes, arabes et swahilies. Celui de Ng’ambo était quant à lui plutôt réputé comme une zone abritant une population pauvre, dont la majorité étaient des descendants d’esclaves ou d’immigrants africains.

La Révolution de Zanzibar en 1964, avec son idéologie socialiste, a proposé une nouvelle philosophie en matière d’aménagement, qui visait à faire disparaître la séparation en la Ville de pierre et Ng’ambo. La Plan directeur de 1968 élaboré par Hubert Scholz, un urbaniste de l’Allemagne de l’Est, et le plan de 1982, élaboré par un urbaniste chinois, n'a pas considéré la zone de la crique comme un élément important. La Ville de pierre se dégradant, un nouvel effort de planification et de développement au travers de la conservation urbaine fut mis en place dans la zone en 1980. À cette fin, le Plan directeur de conservation de 1995 rétablit la séparation d’origine entre la Ville de pierre, soumise à des directives très strictes concernant la « ville historique », et Ng’ambo, qui était considérée comme une zone extérieure et non incluse dans les travaux de conservation. La séparation fut renforcée et confirmée en 2000 avec l’inscription de la « Ville de pierre de Zanzibar » sur la Liste du patrimoine mondial, faisant de la Ville de pierre la zone protégée et Ng’ambo la zone tampon. Cette vision binaire du centre historique de Zanzibar a conduit à une situation ingérable, notamment en ce qui concerne le rôle clé sur les plans économique et logistique de la Ville de pierre, avec seulement 20 000 habitants selon le recensement de 2012, par rapport au contexte urbain plus large de la ville de Zanzibar, qui abrite 600 000 habitants. Au fil du temps, cette situation a fini par créer un fossé spatial et social entre les deux quartiers de la ville de Zanzibar. 

Cette situation a été abordée au travers d’un plan de développement et de conservation à plusieurs niveaux, mis en œuvre par le département de l’aménagement rural et urbain en 2013, avec la collaboration de partenaires tels que l’ONG African Architecture Matters et la ville d’Amsterdam. Le plan s’appuie sur la Recommandation de l’UNESCO de 2011 concernant le paysage urbain historique et se sert de l’urbanisme comme d’un outil permettant de créer un équilibre entre le développement urbain et la conservation du patrimoine. Ce plan comportait un grand projet axé sur la communauté, intitulé « Ng’ambo Tuitakayo » (le tampon Ng’ambo que nous voulons), avec des ateliers, des consultations et des événements communautaires. Au cours du processus de consultation, les habitants ont souligné le besoin de protéger et de promouvoir les espaces publics et semi-publics tels que le « baraza » traditionnel dans les zones historiques et, surtout, les nouveaux développements. Dans le même temps, le projet a fait ressortir la perception négative qu’ont les habitants de la conservation par opposition à la croissance économique et à la transformation spatiale dans la zone tampon, à titre de protection de la Ville de pierre exclusivement. 

Le projet a permis d’entamer un dialogue en faisant participer la communauté, en faisant le lien entre les préoccupations des citoyens et les avantages d’une stratégie axée sur la culture, et a contribué à changer les comportements locaux en matière de conservation et de patrimoine culturel. Trois principaux résultats se sont dégagés de ce projet :

  • Le « Zanzibar City Centre Local Area Plan », un plan avec une ligne de conduite en matière de transports publics centrée sur la population, donnant la priorité aux rues piétonnes et améliorant les zones commerciales et publiques dans le centre-ville de Zanzibar.
  • « Historic Urban Landscape Atlas of Ng’ambo » (carte du paysage urbain historique de Ng’ambo), une publication qui compile la riche histoire et le patrimoine de Ng’ambo, promouvant son image et mettant en valeur ses valeurs patrimoniales.
  • L’appréciation du projet Michenzani Green Corridors, un plan d'urbanisme qui favorise l’utilisation des corridors verts comme espace public et d’éléments de liaison pour surmonter les divisions spatiales et sociales.

(contribution de Muhammad Juma, Chef de l’unité Afrique, Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO)

Pour en savoir plus :

  • Regarder la présentation réalisée sur ce projet par Muhammad Juma, Chef de l’unité Afrique au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, dans le cadre du webinaire de l’ICCROM « Towards Integrated Management of Historic Cities: Challenges and Opportunities » (Vers une gestion intégrée des villes historiques : défis et opportunités) de novembre 2020 (en anglais). 
  • Lire l’essai de 2019 intitulé « Side effects: foreign oppression and otherness in Ng’ambo, Zanzibar Town » (Effets secondaires : oppression étrangère et altérité à Ng’ambo, ville de Zanzibar), rédigé par Iga Perzyna et Muhammad Juma (en anglais).
  • Lire la publication de l’UNESCO de 2013 sur les paysages urbains historiques swahilis. Rapport des ateliers sur les paysages urbains historiques et les activités de terrain sur la côte swahili en Afrique de l’est 2011-2012. 
  • Consulter les activités du projet « African Architecture Matters » 

Pavillon Manharu et étang; Auteur : Seo Heun-kang;
© Baekje Historic Areas Nomination Office   

 

Daily Inspector Monitoring 1;
Auteur : Misol Do;
© Baekje World Heritage Centre    

 

Daily Inspector Monitoring 2;
Auteur : Misol Do;
© Baekje World Heritage Centre    

 

Baekje Historic Areas Monitoring Application 1;
© Baekje World Heritage Centre 

 

Baekje Historic Areas Monitoring Application 2;
© Baekje World Heritage Centre   

 

Bonnes pratiques à partager : Aires historiques de Baekje 

Les « Aires historiques de Baekje » sont un bien en série comprenant huit sites archéologiques datant de 475-660 apr. J.-C, faisant partie des capitales du royaume de Baekje en Corée du sud-ouest. Les différents biens sont entourés de développements urbains contemporains de villes de taille moyenne, comme la ville de Gongju, qui, dans certains cas, font partie des zones tampons des sites archéologiques. 

Le Centre du patrimoine mondial de Baekje a été fondé en 2012 et fait office d’institution de gestion intégrée pour les Aires historiques de Baekje. Le projet de suivi quotidien est piloté et financé par le Centre du patrimoine mondial de Baekje. Les frais de fonctionnement du projet s’élèvent à environ 53 000 USD par an.

Le système de suivi était initialement prévu pour durer de décembre 2014 à décembre 2015. Durant cette année, des indicateurs de suivi, des méthodes et des procédures ont été instaurés afin de conserver et d’assurer la gestion de ce bien. Ensuite, un total de six personnes (quatre femmes et deux hommes), deux habitants de chaque ville, ont été sélectionnées et formées pour devenir des inspecteurs quotidiens du patrimoine au cours du premier semestre 2016. La formation portait notamment sur la Valeur universelle exceptionnelle des Aires historiques de Baekje, le suivi du patrimoine mondial, les indicateurs de suivi, le suivi de la pierre et du bois, et l’utilisation de l’application de suivi.

Ce système de suivi fonctionne sur un ordinateur-tablette. Les inspecteurs utilisent l’application de suivi qui a été développée et saisissent leurs données accompagnées de photos, puis les données sont enregistrées avec les informations géographiques déterminées à l’aide d’un GPS.

Depuis 2016, les inspecteurs ont assuré un suivi quotidien des Aires historiques de Baekje. Après avoir contrôlé les indicateurs, les résultats du suivi sont envoyés au gouvernement local à des fins de réparation et d’entretien. Le suivi quotidien des Aires historiques de Baekje est un projet toujours en cours mené à bien dans la zone des biens du patrimoine mondial.

(contribution du Centre du patrimoine mondial de Baekje)

 

Réflexions d’un expert

Claus-Peter Echter

Regarder la vidéo (en anglais)
Grandes priorités en matière de patrimoine urbain

     Le Comité international de l’ICOMOS sur les villes et les villages historiques (CIVVIH) recherche et favorise la compréhension, la protection, la conservation, l’aménagement urbain et la gestion des villes, des villages et des zones urbaines historiques.

     La conservation du patrimoine dans les villes constitue un engagement envers les couches historiques de la ville. L’objectif est de préserver le tissu historique et le fondement de la structure de la ville, mais aussi d'intégrer les dimensions historiques locales dans le développement urbain ultérieur. La principale tâche en matière de conservation du patrimoine urbain consiste à rechercher, protéger et entretenir les documents architecturaux du passé qui confèrent à chaque ville le caractère unique de son identité.

Il y a beaucoup à faire dans notre domaine :

  • en matière d’étude et de recherche sur les questions relatives à la protection du patrimoine (abandon, grands travaux, tourisme, développement durable, changement climatique) dans les villes modernes, les villages, les zones urbaines et les paysages historiques ;

  • dans le développement du travail de l’ICOMOS concernant la contribution de la culture et du patrimoine au développement durable des villes, des villages et des zones urbaines ;

  • et en matière d’étude sur les répercussions du changement climatique sur le patrimoine urbain.

     Ma vision est de contribuer à l’élaboration des solutions et de prendre des mesures dans les villes et les communautés visant à mettre en œuvre le Nouveau Programme pour les villes afin d’accélérer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies d’ici 2030, en mettant particulièrement l’accent sur la régénération urbaine, notamment dans le contexte du changement climatique. Nous sommes tous tenus de promouvoir des villes pour tous qui soient socialement inclusives et participatives ; abordables, accessibles et équitables ; économiquement dynamiques et inclusives ; gérées collectivement et gouvernées de manière démocratique ; des villes régénératives et résilientes, qui ont une identité commune et suscitent un sentiment d’appartenance.

     La pandémie de COVID-19 pousse toutes les villes à trouver des solutions pour répondre à une crise mondiale qui ne menace pas seulement la santé de la population, mais aussi l’économie, les infrastructures et la cohésion sociale des établissements humains. Dans certaines zones, la crise sanitaire actuelle a décuplé la pression qui pèse sur les autorités locales pour les inciter à agir. Les centres-villes sont particulièrement concernés par cette réalité, où les changements fonctionnels seront considérablement accélérés par les fermetures d’entreprises qui devraient survenir. La pandémie nous a également rappelé à quel point les espaces verts et autres espaces ouverts sont importants. Les espaces verts urbains, tout comme la répartition des espaces s’appuyant sur de nouveaux concepts de mobilité, sont indispensables.

     Compte tenu de l’impact considérable de la pandémie, il convient de traiter ces besoins urgents sans céder à la panique. La pandémie doit plutôt être vue comme une opportunité de coopérer, d’être solidaires et de donner un nouvel élan au développement durable. La résilience est dans les villes historiques un processus axé sur l’intégration dont les composantes sociales, environnementales et économiques répondent aux difficultés que peuvent poser l’inclusion sociale, la révolution numérique et le développement durable.

     Le webinaire du CIVVIH sur la « Résilience des villes historiques face à la COVID-19 » fut un échange fructueux sur les pratiques et les exemples qui ont outrepassé la théorie pour intégrer ou développer des solutions aux problèmes liés à l’économie locale avec des dimensions sociales et humaines dans leur contexte patrimonial et culturel.

     L’approche de la Recommandation de 2011 de l’UNESCO concernant le paysage urbain historique aide à mieux intégrer la conservation du patrimoine urbain dans les stratégies en matière de quartiers résilients, de villes vivables, de développement socio-économique et d’outils de planification. L’intérêt de cette approche développée par l’UNESCO est d’ampleur mondiale. Il s’agit d’un outil utile et approprié pour aider les villes historiques à devenir résilientes.

Dr. Claus-Peter Echter
Président du CIVVIH de l'ICOMOS
mercredi 9 novembre 2020

Conseils de lecture

La culture en crise : Guide de politiques pour un secteur créatif résilient Couverture et création graphique : Corinne Hayworth ;
© Victoria Villasana et Riccardo La Valle  

La culture en crise : Guide de politiques pour un secteur créatif résilient

Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) 2020

La pandémie de COVID-19 et la crise qu’elle a générée ont eu un effet dévastateur sur les industries culturelles et créatives, révélant et amplifiant leur volatilité préexistante. S’inspirant des politiques et mesures adoptées pendant la crise, ce guide pratique met en évidence les mesures d’urgence qui ont été jugées efficaces et bénéfiques. Il évalue les tendances émergentes, identifie les nouvelles lacunes et celles déjà existantes et offre des conseils pratiques pour aider les décideurs politiques à positionner les industries culturelles et créatives dans les plans de relance économique et sociale.

La Culture en crise offre des conseils sur la manière de répondre aux besoins les plus urgents et d’induire les changements structurels nécessaires pour renforcer la résilience des industries culturelles et créatives et se préparer à la « nouvelle normalité ».

Consulter la publication


Itinéraires Culturels du Conseil de l’Europe (2020)
© Shutterstock / Associations des Itinéraires culturels / PREMS 056 820 

Itinéraires Culturels du Conseil de l’Europe (2020)

Conseil de l’Europe 2020

Depuis les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, premier itinéraire culturel certifié en 1987, le programme des Itinéraires Culturels du Conseil de l’Europe a identifié 38 autres itinéraires thématiques avec des milliers de sites et événements culturels dans 60 pays, en Europe et en-dehors.

La publication « Itinéraires Culturels du Conseil de l’Europe » présente tous les itinéraires, des plus anciens aux plus récents. Elle compte les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle : Camino Francés et chemins du nord de l'Espagne, inscrits en 1993 sur la Liste du patrimoine mondial, ainsi que plusieurs autres, notamment d’autres sites du patrimoine mondial, tels que l’itinéraire Destinations Le Corbusier : promenades architecturales, les chemins d’El legado andalusí, le Réseau Art Nouveau et la Via Francigena, pour ne citer que ces derniers. 

Consulter la publication


Rapport sur l’état des villes dans le monde 2020 : La valeur de l’urbanisation durable
© Programme des Nations Unies pour les établissements humains 

Rapport sur l’état des villes dans le monde 2020 : La valeur de l’urbanisation durable

Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-HABITAT) 2020

Ce rapport interactif vise à montrer la manière dont l’urbanisation durable peut et doit contribuer au bien-être de tous les citoyens. Le rapport, hébergé sur un site Web spécifique, contient des supports interactifs tels que des vidéos et des images, ainsi que d’autres supports de référence supplémentaires. Il met l’accent sur l'importance de la gouvernance urbaine et du renforcement des capacités de production urbaine des gouvernements locaux et nationaux, tout en fournissant de brefs points politiques, des faits succincts et des exemples permettant de saisir facilement et de manière approfondie l’importance de l’urbanisation durable.

Consulter le rapport interactif

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ICCROM : Webinaire « Towards Integrated Management of Historic Cities »

Le webinaire « Towards integrated management of historic cities: challenges and opportunities » (Vers une gestion intégrée des villes historiques : défis et opportunités) s’est tenu le 5 novembre 2020. Organisé dans le cadre d’une série de conférences de l’ICCROM, ce webinaire est désormais disponible en ligne.

Plusieurs experts sont intervenus dans le cadre de cet évènement, notamment le Chef de l’unité Afrique du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO.

En savoir plus et regarder le webinaire
Autres webinaires à venir proposés par l’ICCROM 


Report du Congrès mondial de la conservation de l’UICN

La France et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) avaient annoncé plus tôt dans l’année que le Congrès mondial de la conservation de l’UICN devait se tenir en janvier 2021. Néanmoins, compte tenu de la situation sanitaire actuelle liée à la pandémie de COVID-19, il a été décidé de reporter l’événement jusqu’à nouvel ordre.

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ICOMOS :
20e Assemblée générale

La crise sanitaire actuelle a contraint l’ICOMOS à annuler la réunion AG2020 initialement prévue à Sydney en octobre 2020.
Toutefois, l’ICOMOS a convenu avec la majorité des membres du Conseil d’administration de maintenir cette Assemblée générale pour qu’elle soit tout de même organisée cette année. La 20e Assemblée générale de l’ICOMOS aura désormais lieu dans moins d’un mois et se tiendra sur 3 sessions en ligne du 3 au 16 décembre.

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DomusForum 2020 :
L’avenir des villes

Le 4 novembre 2020, Domus a organisé le DomusForum 2020 « L’avenir des villes ». La conférence a rassemblé des experts de haut niveau, des organisations internationales, des chefs d’entreprise, des fonctionnaires et des universitaires pour engager une conversation sur les défis auxquels les villes sont confrontées, en particulier dans le contexte de la pandémie de COVID-19. La conférence était axée autour d'une question centrale : « Le concept de ville tel que nous le connaissons survivra-t-il à l’ère du virus ? ».

La Directrice adjointe du Centre du patrimoine mondial a réalisé une présentation au cours de laquelle elle a souligné le potentiel des villes historiques à servir de leçons et de ressources pour parvenir à un développement urbain durable. Elle a noté que la crise actuelle s’ajoute à d’autres crises mondiales en cours, notamment le changement climatique et les catastrophes liées aux événements météorologiques extrêmes dus au changement climatique, ainsi que les conflits. Ces crises mettent en lumière les lacunes de notre système de planification actuel qui ne tient pas compte, ne respecte pas ou menace la valeur patrimoniale de la ville. Nous devons donc créer des plans et des processus qui intègrent la protection du patrimoine dans les processus urbains afin de rendre les villes résilientes, durables et vivables. La Directrice adjointe a proposé des moyens spécifiques pour atteindre cet objectif en se référant aux outils développés par l’UNESCO, tels que la Recommandation de 2011 concernant le paysage urbain historique et les Indicateurs Culture | 2030.

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Séminaire WHITRAP : intégrer la conservation du patrimoine urbain au développement urbain dans les processus de planification en Asie

Les 23 et 24 octobre 2020, WHITRAP Shanghai, Centre de Catégorie 2 de l’UNESCO, a tenu un séminaire en ligne sur l’approche du paysage urbain historique - intégrer la conservation du patrimoine urbain au développement urbain dans les processus de planification en Asie.

Ce séminaire de deux jours s’est concentré sur l’objectif de la Recommandation de l’UNESCO de 2011 concernant les paysages urbains historiques (HUL) consistant à intégrer la conservation du patrimoine urbain et le développement urbain dans la planification urbaine et les politiques urbaine et territoriale dans un contexte asiatique.

La Directrice adjointe du Centre du patrimoine mondial a donné une conférence intitulée « Managing Urban Heritage towards Sustainable Development » (La gestion du patrimoine urbain comme outil de développement durable), au cours de laquelle elle a donné divers outils élaboré par l’UNESCO, notamment la Méthodologie pour la mise en œuvre de la Recommandation HUL mise au point plus tôt cette année dans le cadre de la réunion organisée à Fukuoka, ainsi que les Indicateurs thématiques pour la culture dans le Programme 2030 (Indicateurs Culture | 2030).


 

Webinaire de l’AIVP : Préserver le patrimoine culturel comme ressource pour le développement durable des villes portuaires

Le 28 octobre, l’AIVP a organisé un webinaire sur le rôle du patrimoine culturel dans le développement durable des villes portuaires. Le débat a été encadré par Carola Hein, Professeur à l’Université de technologie de Delft (Pays-Bas), et a pu compter sur la participation de la Directrice adjointe du Centre du patrimoine mondial, ainsi que sur des officiers de port de Dublin (Irlande) et de Dubrovnik (Croatie).

Regarder l’enregistrement (en anglais)


Webinaire « Environnement - Le rôle du patrimoine culturel dans la construction de la résilience environnementale » (ODD 6, 7, 13, 14 et 15)

Le 20 novembre, le Groupe de travail sur les ODD de l’ICOMOS a présenté son troisième webinaire, accessible via Facebook Live. Ont participé à ce webinaire : Andrew Potts, coordinateur du Groupe de travail de l’ICOMOS sur le Changement climatique et le Patrimoine ; Christopher Underwood, Président du Comité international de l’ICOMOS sur le patrimoine culturel subaquatique ; Nupur Prothi, Ancien secrétaire général du CSI de l’ICOMOS sur les paysages culturels ; et Mauro García Santa Cruz, coordinateur de l’Iniciativa Patrimonio y Cambio Climático (Initiative Patrimoine et changement climatique).

Regarder l’enregistrement (en anglais) (sur Facebook)


Europa Nostra : Lauréats des prix du patrimoine européen 2020

Le 10 novembre, la Commission européenne et Europa Nostra ont annoncé les lauréats des prix du patrimoine européen de cette année.

Les Conventions et des sites du patrimoine de l’UNESCO étaient représentés au cours de la cérémonie, avec deux des lauréats du Grand Prix, Réseau Tramontana III et l’exposition d’Auschwitz. Il n’y a pas si longtemps. Pas si loin, étroitement lié aux sites du patrimoine mondial tels qu’Auschwitz-Birkenau et à la mise en œuvre des Conventions de 1975 et de 2003.

En savoir plus
Site Internet des Prix (en anglais)


 

Alimentation et patrimoine culturel : la vision politique de l’UE

Dans le cadre du festival consacré à l’alimentation « Terra Madre-Salone del Gusto », Europa Nostra et Slow Food International se sont réunis le 17 novembre afin de débattre sur les liens entre les politiques alimentaire, agricole et culturelle. Durant cet évènement, Slow Food a présenté le rapport politique « Food is Culture » sur la nécessité de mettre en œuvre des actions au sein de l’UE afin de protéger le patrimoine alimentaire immatériel, avec des recommandations concrètes sur les solutions possibles pour mieux combiner les stratégies agricoles et culturelles.

Regarder l’enregistrement (en anglais)
En savoir plus sur l’évènement en cliquant ici (en anglais)
En apprendre davantage sur le projet « Food is Culture » (en anglais)


Annonce du lauréat du prix de recherche ENCATC

Dans le cadre du congrès numérique « Gestion et politique culturelles dans un monde post-numérique - naviguer dans l’incertitude » organisé par l’ENCATC, réseau européen sur la gestion de la culture et la politique culturelle, le lauréat du prix de recherche a été annoncé le 11 novembre. Dr Rocío Nogales a remporté le prix de recherche ENCATC sur la Gestion et politique culturelles avec sa thèse intitulée « Social transformation and social innovation in the field of culture: The case of the SMart model and its adaptation across Europe » (Transformation sociale et innovation sociale dans le domaine de la culture : le cas du modèle SMart et son adaptation à travers l’Europe).

En savoir plus (en Anglais)

 

Perspectives

Concours d'architecture pour reconstruire et la réhabiliter le complexe de la mosquée Al-Nouri à Mossoul

L’UNESCO, en étroite coordination avec le ministère irakien de la Culture et la Fondation sunnite irakienne, avec le soutien des Émirats arabes unis, organise un concours international de design afin de sélectionner le projet gagnant qui se chargera de la reconstruction et de la réhabilitation du complexe de la mosquée Al-Nouri à Mossoul. Le concours international de design démarre le 16 novembre 2020 pour ce projet et a pour ambition d'attirer les candidatures d’une grande variété d’architectes ou groupe d’architectes et d’ingénieurs du monde entier afin qu’ils soumettent une proposition de conception pour la reconstruction et la réhabilitation du complexe de la mosquée Al-Nouri.

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« Patrimoine culturel religieux : Concepts et problématiques dans le Moyen-Orient moderne »

Le mois prochain, les 11 et 18 décembre, l’Institut universitaire Aga Khan pour l’étude des civilisations musulmanes proposera le cours en ligne « Patrimoine culturel religieux : Concepts et problématiques dans le Moyen-Orient moderne » (frais d’inscription). Ce cours d'introduction met en lumière le patrimoine culturel religieux du Moyen-Orient et tente dans le même temps de le remettre en contexte en tant que patrimoine culturel vivant de sa communauté d’utilisateurs.

En savoir plus sur la structure du cours (en Anglais)

Remarque: les bonnes pratiques décrites dans les Cahiers urbains ne sont pas évaluées par le Centre du patrimoine mondial, et ne sont pas présentées ici comme des exemples à suivre, elles ne représentent aucunement des solutions complètes aux problèmes de la gestion du patrimoine. Les opinions exprimées par les experts et les gestionnaires de sites leur appartiennent et ne reflètent pas nécessairement le point de vue du Centre du patrimoine mondial. Ces pratiques et opinions sont présentées ici afin d’offrir de nouvelles perspectives et d’élargir le dialogue sur le patrimoine urbain, afin d’améliorer les pratiques générales en matière de gestion du patrimoine urbain.

 

Espace de réflexion

- Quels sont les effets du COVID-19 sur les approches adoptées en matière de conservation et de gestion du patrimoine urbain ?

- Comment pouvons-nous mieux intégrer le développement durable à la conservation du patrimoine dans nos villes et nos établissements ?

- Comment pouvons-nous, grâce à notre communauté internationale, mieux accompagner les gestionnaires de sites ?

N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions et de vos préoccupations !
Vous pouvez aussi nous envoyer par e-mail vos questions, qui seront traitées lors des Dialogues.

Recommandations
concernant vos contributions

Les Cahiers urbains sont pour les villes du patrimoine mondial un moyen de diffuser des informations récentes et de faire connaître des pratiques et des initiatives à travers le monde.

Faites-nous part de vos difficultés et de vos projets. Dites-nous aussi comment votre ville fait face à la pandémie de COVID-19 en mettant en place des initiatives et des activités culturelles. Si vous entendez parler d’opportunités intéressantes, n’hésitez pas à nous en parler. Grâce à vos contributions, les prochains numéros des Cahiers urbains seront encore plus pertinents

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Cette lettre d’information a été publiée
grâce au soutien de la ville de Nanjing