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Mejora de la condición de los artistas en África
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En la Recomendación relativa a la condición del artista, adoptada por la Conferencia General de la UNESCO en 1980, se reconoce el importante papel que desempeñan los artistas en la sociedad y se insta a los Estados Miembros a fortalecer la condición profesional, social y económica de los artistas y a reconocer su derecho fundamental a la libertad de expresión y de asociación.
En los últimos años, se ha registrado un nuevo impulso en la aplicación de la Recomendación. En particular, se han aprobado o actualizado nuevas normativas y leyes sobre la condición del artista en diversos países africanos, como Benin (2011), Madagascar (2011), Burkina Faso (2013), Marruecos (2016), Malí (2016), el Togo (2016), Côte d’Ivoire (2017) y Mauritania (2017). Asimismo, se están preparando nuevas leyes en Djibouti, el Gabón, Mauricio y el Senegal, con el apoyo de la UNESCO y de redes como Arterial.
Estos marcos legislativos abarcan una amplia gama de temas fundamentales, como la seguridad social, el empleo, la financiación y la fiscalidad, la representación y la asociación, la gestión de los derechos de propiedad intelectual, y la educación y la formación. Pretenden principalmente profesionalizar la condición de los artistas y definir sus condiciones económicas y sociales de trabajo, a la vez que permiten reafirmar los principios esenciales de la libertad de expresión de los artistas.
En Senegal, que ha sido uno de los países beneficiarios del programa titulado “Fortalecer las libertades fundamentales a través de la promoción de la diversidad de las expresiones culturales (2015-2018)”, financiado por el Gobierno de Suecia, la elaboración de una nueva ley sobre la condición del artista tiene lugar tras un proceso de examen y evaluación de las políticas culturales existentes en el que participaron múltiples partes interesadas y que llevó a la presentación en 2016 del primer informe periódico del Senegal sobre la aplicación de la Convención de 2005. Asimismo, la nueva ley respaldará el llamado “sistema de seguro mutuo de salud para los actores culturales”, que se puso en marcha en 2016 con el objeto de permitir que los artistas y sus familias puedan beneficiarse de atención médica a un coste menor.
En 2017, Mauricio también emprendió, con el apoyo de la UNESCO, un proceso participativo que implicó a diversos ministerios, instituciones y artistas con el objeto de elaborar una nueva ley para profesionalizar la condición de los artistas. Se creó un Equipo de trabajo interministerial y transversal a fin de asegurar la cohesión y la cooperación entre todas las partes interesadas pertinentes. La ley propuesta define la condición profesional de los artistas, mejora sus condiciones económicas y sociales de trabajo (entre otras cosas mediante medidas de trato preferente) y reconoce el papel que desempeñan en el desarrollo sostenible de la isla.
La aprobación y actualización de legislación relativa a la condición del artista contribuye directamente a la realización del objetivo 4 de la Convención, destinado a promover los derechos humanos y las libertades fundamentales y, en particular, a promover y proteger la libertad artística. Asimismo, permite la puesta en práctica de los ODS 16 y 17, mediante la protección de las libertades fundamentales de los artistas, de conformidad con las leyes nacionales y los acuerdos internacionales (meta 16.10) y la promoción de alianzas eficaces en las esferas pública, público-privada y de la sociedad civil (meta 17.17).
Le Ministère en Charge de la Culture en collaboration avec la CMU et le ministère de la Santé et de l’Action sociale ont instauré une mutuelle de santé avec des démembrements au niveau régional qui pourront être logés dans les services régionaux. La Mutuelle Nationale de Santé des Acteurs Culturels a pour objectifs :
- permettre aux acteurs de la culture d’accéder eux aussi aux soins de santé. Celles-ci sont subventionnées par l’Etat à 50%, pour contribuer à l’enrichissement économique social et culturel du pays et à la cohésion sociale, alors que 30% de l’ordonnance est prise en charge par la mutuelle.
- améliorer la prise en charge sanitaire de cette catégorie sociale longtemps confrontée aux problèmes d’accès aux soins.
- constituer des mutuelles de santé communautaires spécifique pour les acteurs culturels
- avoir un taux de 75% de couverture à l’horizon 2017
La mutuelle repose sur l’Article 14 de la Constitution ainsi que sur la Recommandation de l’UNESCO sur le statut de l’artiste. Elle est encadrée par des Conventions qui lient le Ministère de la Culture et de la Communication et celui la Santé avec la CMU (couverture maladie universelle) et d’autres organismes. Sont éligibles à cette Mutuelle les personnes qui oeuvrent dans les domaines de base de la culture (art de la scène, arts visuels, livres, cinéma, audiovisuel…) et celles qui sont dans les domaines culturels périphériques ainsi que les contractuels de l’administration. La cible principale des mutuelles de santé est constituée des populations du monde rural et du secteur informel.
Ces mutuelles de santé fonctionnent sur la base d’une cotisation annuelle de sept milles (7000) Fcfa par personne. La cotisation est subventionnée à hauteur de 50% par l’Etat. Chaque sénégalais contribue à hauteur de 3500 F Cfa. Les acteurs culturels bénéficient d’une seconde subvention de la part du ministère en charge de la Culture. Au lieu de cotiser 3500 F Cfa comme n’importe quel sénégalais, l’acteur cultuel cotise 2500 F Cfa si la subvention est de 1000 F Cfa ou 2000 F Cfa si la subvention est de 1500 F Cfa. L’Adhésion est de 1000 FCFA par individu et peut être individuelle, familiale ou groupée.
Les soins exclus de cette mutuelle sont : Antirétroviraux, lunettes et lentilles de vue, prothèses, orthèses et les soins apportés hors du Sénégal. Le reste des soins est pris en charge à 80%, malgré quelques exceptions comme les médicaments de spécialités qui sont pris à 50% et la vaccination est prise, elle, à 100%. Lorsque la MNSAC aura atteint une viabilité suffisante, elle pourra envisager la prise en charge de certaines spécificités (évacuation, chirurgie esthétique, etc.). Elle sera donc amenée à travailler avec des assureurs privés ou bien la mutuelle de santé pour les évacuations à l’étranger.
La Mutuelle nationale de santé des acteurs culturels (Mnsac) cible 4 416 auteurs et les acteurs professionnels approximativement à 457 659. A terme, cette mesure compte atteindre les résultats suivants :
- Les acteurs de la culture ont un accès aux soins de santé.
- La prise en charge sanitaire des travailleurs du secteur culturel est améliorée.
- Des mutuelles de santé communautaires spécifique pour les acteurs culturels seront constituées
- Atteindre un taux de 75% de couverture à l’horizon 2017
- La carte sanitaire du pays est redessinée
- Les artistes prendront mieux en charge leur santé et celle de leur famille
- Les acteurs culturels seront aidés dans l’amélioration de leurs soins
- Le triste spectacle des acteurs culturels marginalisés, qui sollicitent de l’aide en fin de carrière, sera terminé.
Les 17 500 premiers adhérents vont bénéficier d’une subvention de 35 millions de F CFA