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Thème:
Banque d'Expertise, Contribuer aux ODD
Type de projet:
Renforcement des capacités, Monitoring
Pays:
Activité connexe:
Début
Jul 2018
Fin
Jun 2022

Contexte/Aperçu

Les industries culturelles et créatives sont en train de devenir un important pourvoyeur d’emplois en Ouganda, en particulier parmi les jeunes générations. Ce pays d’Afrique de l’Est, caractérisé par la diversité ethnique, reconnaît également le rôle central que les arts et la culture peuvent jouer dans la promotion de la cohésion sociale. Le plan de développement du pays, Ouganda Vision 2040, fait référence à l’importance croissante du secteur créatif. Le deuxième plan national de développement, qui soutient la réalisation de cette vision, reconnaît le potentiel du secteur en matière de création d’emplois et de productivité du travail (objectif 1). L’accent est également mis sur la promotion de la culture pour le développement économique et la transformation sociale, soutenue par un cadre de politique culturelle plus fort : par son pouvoir unificateur, la créativité peut permettre aux communautés de participer au processus de développement du pays (objectif 2). Les derniers développements notables en matière de politique en Ouganda sont la politique nationale de propriété intellectuelle de 2019. Elle complète la Politique nationale de la culture de 2006, qui sert de feuille de route vers une nation culturellement dynamique, cohésive et progressiste. Une analyse multiple des industries et de leurs travailleurs a permis d’identifier des lacunes : assurer l’accès au contenu culturel et aux technologies numérique dans les zones rurales, renforcer les capacités institutionnelles et la collecte de données, et soutenir le commerce et les investissements dans les biens culturels sont quelques domaines d’intervention future. Dans le cadre du partenariat avec l’UNESCO dans le cadre du projet « Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles », financé par la Suède, l’Ouganda formera une communauté de pratique entre les acteurs du secteur de la culture et de la création, et mettra la participation au centre de chaque étape. Dans le cadre de la préparation de son premier rapport périodique quadriennal sur la mise en œuvre de la Convention de 2005, l’Ouganda recensera les réalisations, les difficultés et les données pertinentes.

Consultation multipartite

Une consultation multipartite a été organisée le 31 octobre 2019 à Kampala, en Ouganda, réunissant environ 90 participants du gouvernement, des acteurs de la société civile et des artistes. La consultation a été l’occasion de lancer officiellement le processus des rapports périodiques quadriennaux, de faire mieux comprendre aux parties prenantes comment les principes et concepts fondamentaux de la Convention relatifs aux libertés fondamentales et à la diversité des expressions culturelles peuvent être traduits dans la législation, les politiques et les programmes et de lancer un dialogue ouvert entre le gouvernement et la société civile pour l’élaboration des rapports périodiques.

 

A la suite de la consultation, un débat « Créer 2030 » a été organisé sur « Le commerce des biens et services culturels à l’échelle régionale et internationale ». Le débat a été animé par Ayeta Anne Wangusa, membre de la Banque d’expertise de l’UNESCO et des représentants de l’Autorité fiscale ougandaise, de la Fondation culturelle Bayimba, du Bureau des statistiques ougandais et du Ministère du genre, du travail et du développement social ont participé aux débats. Les discussions ont porté sur la reconnaissance des industries créatives et culturelles en tant que contributeurs clés au PIB et à la création d’emplois, la nécessité d’une coopération pour accroître la mobilité des artistes et d’inclure les données et informations sur les industries culturelles et créatives dans le système statistique national.

Atelier national de formation

Un atelier national de formation pour l’équipe nationale multipartite a été organisé du 28 au 30 octobre 2019 à Kampala, en Ouganda, par le Bureau de l’UNESCO à Nairobi et le Ministère du genre, du travail et du développement social. Animée par David Waweru et Ayeta Wangusa, membres de la Banque d’expertise de l’UNESCO, en collaboration avec l’expert national Amos Tindyebwa, la formation a été conçue pour renforcer les capacités de l’équipe nationale sur le suivi participatif des politiques.

 

L’atelier a aidé les participants à reconnaître le rôle de la Convention de 2005 dans l’économie créative, la manière dont le Cadre de suivi de la Convention guide la collecte de données et d’informations et informe les décisions politiques, ainsi que la manière de recueillir des données et d’identifier les informations pertinentes sur les politiques et mesures à communiquer dans le rapport périodique de l’Ouganda. Un comité de rédaction composé de membres de l’équipe nationale a également été nommé et chargé de coordonner la collecte de données et la rédaction de politiques et mesures sous chacun des 11 domaines de suivi de la Convention.

Présentation publique

Une réunion en ligne a été organisée le 26 juin 2020, réunissant plus de 15 membres de l'équipe nationale et les experts nationaux et internationaux afin de recuillir leurs commentaires sur le projet final du rapport périodique et pour préparer la présentation publique. Le Ministère en charge de l'égalité des genres, du travail et du développement social a organisé une présentation publique virtuelle le 9 juillet 2020. Elle a rassemblé plus de 20 parties prenantes, dont des représentants du ministère du genre, du travail et du développement social, du ministère de l’information, de la communication et des technologies, du ministère de l’éducation et des sports, de la Commission nationale ougandaise pour l’UNESCO, de l’université Makerere d’Ouganda, du British Council, de la Société ougandaise des droits d’auteur, de la Société ougandaise des droits d’exécution, de l’Association ougandaise des bibliothèques, de la Fédération ougandaise du cinéma, de la Fondation Bayimba, de la Fondation ougandaise pour la culture et de bien d’autres encore. La présentation a mis en évidence les mesures et les politiques relevant de chacun des domaines de suivi. Les participants ont pu engager une discussion sur le premier rapport périodique de l’Ouganda et soumettre des commentaires et des contributions, notamment sur les statistiques et les questions transversales.

ResiliArt Ouganda

Une série de six débats ResiliArt ont eu lieu en Ouganda, organisés par le ministère du genre, du travail et du développement social, les 16, 23, 30 Avril 2020 et 7, 14, 21 Mai 2020. La pandémie a eu un effet négatif sur le secteur créatif, qui fonctionne de manière informelle avec une réglementation et un soutien limités du Gouvernement. Ces débats ont constitué une occasion unique pour le Gouvernement et les parties prenantes de discuter des principales priorités d'action pour répondre à la crise du Covid-19.

 

Les participants ont notamment exprimé le besoin que les artistes soient organisés et enregistrés par le biais d'une base de données numérique, tels que les systèmes d'information sur la gestion de la culture. La mise en œuvre de la loi sur le droit d'auteur est insuffisante et le piratage reste un obstacle important pour l'industrie créative. Cette situation a été aggravée par la crise du Covid-19 et le Bureau du Service d'Enregistrement Ougandais doit être mis à jour pour inclure l'enregistrement numérique. Un participant a fait remarquer que « de nombreuses personnes dans l'industrie de l'art ne vivent pas assez longtemps pour profiter des fruits de leur travail en raison de l'inactivité de la législation sur le droit d'auteur. Que le Gouvernement commence par-là, car cette industrie emploie une grande partie des Ougandais ».

 

La fracture numérique et le prix élevé des données internet dans le pays ont également été soulignés comme un défi majeur pour les artistes et les professionnels de la culture qui doivent continuer à travailler et à diffuser leurs œuvres en cette période de crise, en accordant une attention particulière aux zones rurales. L’échange d'informations entre toutes les parties prenantes est insuffisant, ce qui crée un manque de sensibilisation sur ce qui a été fait et ce qui est prévu. Il est nécessaire de mettre en place un portail d'information sur lequel toutes les interventions du gouvernement et des autres parties prenantes peuvent être partagées afin de sensibiliser le public.

Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles en Ouganda

French
Photo Gallery: 
Countries: 
Ouganda
Date: 
2018 à 2022
Context/Overview: 

Les industries culturelles et créatives sont en train de devenir un important pourvoyeur d’emplois en Ouganda, en particulier parmi les jeunes générations. Ce pays d’Afrique de l’Est, caractérisé par la diversité ethnique, reconnaît également le rôle central que les arts et la culture peuvent jouer dans la promotion de la cohésion sociale. Le plan de développement du pays, Ouganda Vision 2040, fait référence à l’importance croissante du secteur créatif. Le deuxième plan national de développement, qui soutient la réalisation de cette vision, reconnaît le potentiel du secteur en matière de création d’emplois et de productivité du travail (objectif 1). L’accent est également mis sur la promotion de la culture pour le développement économique et la transformation sociale, soutenue par un cadre de politique culturelle plus fort : par son pouvoir unificateur, la créativité peut permettre aux communautés de participer au processus de développement du pays (objectif 2). Les derniers développements notables en matière de politique en Ouganda sont la politique nationale de propriété intellectuelle de 2019. Elle complète la Politique nationale de la culture de 2006, qui sert de feuille de route vers une nation culturellement dynamique, cohésive et progressiste. Une analyse multiple des industries et de leurs travailleurs a permis d’identifier des lacunes : assurer l’accès au contenu culturel et aux technologies numérique dans les zones rurales, renforcer les capacités institutionnelles et la collecte de données, et soutenir le commerce et les investissements dans les biens culturels sont quelques domaines d’intervention future. Dans le cadre du partenariat avec l’UNESCO dans le cadre du projet « Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles », financé par la Suède, l’Ouganda formera une communauté de pratique entre les acteurs du secteur de la culture et de la création, et mettra la participation au centre de chaque étape. Dans le cadre de la préparation de son premier rapport périodique quadriennal sur la mise en œuvre de la Convention de 2005, l’Ouganda recensera les réalisations, les difficultés et les données pertinentes.

Section for activities: 
Titre de la section: 
Consultation multipartite
Brève description: 

Une consultation multipartite a été organisée le 31 octobre 2019 à Kampala, en Ouganda, réunissant environ 90 participants du gouvernement, des acteurs de la société civile et des artistes. La consultation a été l’occasion de lancer officiellement le processus des rapports périodiques quadriennaux, de faire mieux comprendre aux parties prenantes comment les principes et concepts fondamentaux de la Convention relatifs aux libertés fondamentales et à la diversité des expressions culturelles peuvent être traduits dans la législation, les politiques et les programmes et de lancer un dialogue ouvert entre le gouvernement et la société civile pour l’élaboration des rapports périodiques.

 

A la suite de la consultation, un débat « Créer 2030 » a été organisé sur « Le commerce des biens et services culturels à l’échelle régionale et internationale ». Le débat a été animé par Ayeta Anne Wangusa, membre de la Banque d’expertise de l’UNESCO et des représentants de l’Autorité fiscale ougandaise, de la Fondation culturelle Bayimba, du Bureau des statistiques ougandais et du Ministère du genre, du travail et du développement social ont participé aux débats. Les discussions ont porté sur la reconnaissance des industries créatives et culturelles en tant que contributeurs clés au PIB et à la création d’emplois, la nécessité d’une coopération pour accroître la mobilité des artistes et d’inclure les données et informations sur les industries culturelles et créatives dans le système statistique national.

Poste: 
Top left
Style: 
collapsed
Titre de la section: 
Atelier national de formation
Brève description: 

Un atelier national de formation pour l’équipe nationale multipartite a été organisé du 28 au 30 octobre 2019 à Kampala, en Ouganda, par le Bureau de l’UNESCO à Nairobi et le Ministère du genre, du travail et du développement social. Animée par David Waweru et Ayeta Wangusa, membres de la Banque d’expertise de l’UNESCO, en collaboration avec l’expert national Amos Tindyebwa, la formation a été conçue pour renforcer les capacités de l’équipe nationale sur le suivi participatif des politiques.

 

L’atelier a aidé les participants à reconnaître le rôle de la Convention de 2005 dans l’économie créative, la manière dont le Cadre de suivi de la Convention guide la collecte de données et d’informations et informe les décisions politiques, ainsi que la manière de recueillir des données et d’identifier les informations pertinentes sur les politiques et mesures à communiquer dans le rapport périodique de l’Ouganda. Un comité de rédaction composé de membres de l’équipe nationale a également été nommé et chargé de coordonner la collecte de données et la rédaction de politiques et mesures sous chacun des 11 domaines de suivi de la Convention.

Poste: 
Top left
Style: 
collapsed
Titre de la section: 
Présentation publique
Brève description: 

Une réunion en ligne a été organisée le 26 juin 2020, réunissant plus de 15 membres de l'équipe nationale et les experts nationaux et internationaux afin de recuillir leurs commentaires sur le projet final du rapport périodique et pour préparer la présentation publique. Le Ministère en charge de l'égalité des genres, du travail et du développement social a organisé une présentation publique virtuelle le 9 juillet 2020. Elle a rassemblé plus de 20 parties prenantes, dont des représentants du ministère du genre, du travail et du développement social, du ministère de l’information, de la communication et des technologies, du ministère de l’éducation et des sports, de la Commission nationale ougandaise pour l’UNESCO, de l’université Makerere d’Ouganda, du British Council, de la Société ougandaise des droits d’auteur, de la Société ougandaise des droits d’exécution, de l’Association ougandaise des bibliothèques, de la Fédération ougandaise du cinéma, de la Fondation Bayimba, de la Fondation ougandaise pour la culture et de bien d’autres encore. La présentation a mis en évidence les mesures et les politiques relevant de chacun des domaines de suivi. Les participants ont pu engager une discussion sur le premier rapport périodique de l’Ouganda et soumettre des commentaires et des contributions, notamment sur les statistiques et les questions transversales.

Poste: 
Top left
Style: 
collapsed
Titre de la section: 
ResiliArt Ouganda
Brève description: 

Une série de six débats ResiliArt ont eu lieu en Ouganda, organisés par le ministère du genre, du travail et du développement social, les 16, 23, 30 Avril 2020 et 7, 14, 21 Mai 2020. La pandémie a eu un effet négatif sur le secteur créatif, qui fonctionne de manière informelle avec une réglementation et un soutien limités du Gouvernement. Ces débats ont constitué une occasion unique pour le Gouvernement et les parties prenantes de discuter des principales priorités d'action pour répondre à la crise du Covid-19.

 

Les participants ont notamment exprimé le besoin que les artistes soient organisés et enregistrés par le biais d'une base de données numérique, tels que les systèmes d'information sur la gestion de la culture. La mise en œuvre de la loi sur le droit d'auteur est insuffisante et le piratage reste un obstacle important pour l'industrie créative. Cette situation a été aggravée par la crise du Covid-19 et le Bureau du Service d'Enregistrement Ougandais doit être mis à jour pour inclure l'enregistrement numérique. Un participant a fait remarquer que « de nombreuses personnes dans l'industrie de l'art ne vivent pas assez longtemps pour profiter des fruits de leur travail en raison de l'inactivité de la législation sur le droit d'auteur. Que le Gouvernement commence par-là, car cette industrie emploie une grande partie des Ougandais ».

 

La fracture numérique et le prix élevé des données internet dans le pays ont également été soulignés comme un défi majeur pour les artistes et les professionnels de la culture qui doivent continuer à travailler et à diffuser leurs œuvres en cette période de crise, en accordant une attention particulière aux zones rurales. L’échange d'informations entre toutes les parties prenantes est insuffisant, ce qui crée un manque de sensibilisation sur ce qui a été fait et ce qui est prévu. Il est nécessaire de mettre en place un portail d'information sur lequel toutes les interventions du gouvernement et des autres parties prenantes peuvent être partagées afin de sensibiliser le public.

Poste: 
Top left
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Donors: 
Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (Sida)
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Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles