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Construire la paix dans l’esprit
des hommes et des femmes

La Route de l'esclave

L’ignorance ou l’occultation d’événements historiques majeurs constitue un obstacle à la compréhension mutuelle, à la réconciliation et à la coopération entre les peuples. Le projet « La Route de l’esclave : résistance, liberté, héritage » de l'UNESCO a brisé le silence sur la traite négrière et l’esclavage qui ont impliqué tous les continents et provoqué des bouleversements considérables qui modèlent en conséquence nos sociétés modernes.

Lancé en 1994 à Ouidah, Bénin, sur proposition d’Haïti, le projet poursuit les objectifs suivants:

  • Contribuer à une meilleure compréhension des causes et des modalités d’opération de l’esclavage et de la traite négrière ainsi que des enjeux et des conséquences de l’esclavage dans le monde (Afrique, Europe, Amériques, Caraïbes, Océan Indien, Moyen Orient et Asie) ;
  • Mettre en lumière les transformations globales et les interactions culturelles issues de cette histoire ;
  • Contribuer à une culture de la paix en favorisant la réflexion sur le pluralisme culturel, le dialogue interculturel et la construction des nouvelles identités et citoyennetés.

Bénéficiant des orientations de son Comité scientifique international, le projet poursuit ses actions pour encourager de nouvelles recherches dans des régions négligées ; définir de nouvelles approches pour l’enseignement de cette histoire ;  élaborer de nouveaux guides pour l’identification, la préservation et la promotion des sites et itinéraires de mémoire liés à la traite négrière et l’esclavage ; promouvoir les contributions des personnes d’ascendance africaine à la construction des sociétés contemporaines ; et, préserver les archives écrites et le patrimoine immatériel lié à cette histoire.

Marcus Miller, porte-parole

« L'histoire de l'esclavage témoigne de notre capacité à dépasser cette vicissitude. Elle nous montre que le monde peut s’améliorer. Et que nous pouvons faire plus que simplement survivre - nous pouvons aller de l’avant » (Marcus Miller)

Marcus Miller, célèbre musicien de jazz américain, compositeur et producteur, a été nommé Artiste de l'UNESCO pour la paix et porte-parole du Projet La Route de l'esclave par la Directrice générale de l'UNESCO, le 4 juillet 2013.

M. Miller contribue à sensibiliser à un phénomène qui a eu un impact profond sur le monde moderne, de la religion à la culture, en passant par le mouvement des droits humains. En tant qu’Artiste de l’UNESCO pour la paix, il promeut les leçons que l’on peut tirer de la tragédie de l’esclavage et de la traite négrière, leçons qui peuvent servir à apporter des réponses aux grands problèmes actuels : réconciliation nationale ; respect du pluralisme culturel ; nécessité de construire des sociétés inclusives et justes.

 
 

Voir aussi

 

Comité scientifique international

Le Comité scientifique international a été créé par l'UNESCO en 1994.

Organe consultatif, il a pour rôle de conseiller l’UNESCO sur la conduite du projet dans l’élaboration des matériels et programmes pédagogiques, la recherche sur les différents aspects de la question de la traite négrière et de l’esclavage et la création de nouveaux partenariats pour la promotion de ses objectifs.

Il comprend 20 membres, nommés par la Directrice générale. Ils représentent différentes disciplines (histoire, anthropologie, archéologie, sociologie, droit, etc,…) et différentes régions du monde (Afrique, Amériques, Caraïbes, Europe, Océan indien, États arabes et Asie).

 

Collection de matériels éducatifs sur l’influence des populations afro-descendentes en Amérique Centrale

Le Bureau de l'UNESCO à San José (Costa Rica) a développé la collection « Del olvido a la memoria » (De l'oubli à la mémoire), des matériels éducatifs sur l’influence des populations afro-descendentes en Amérique Centrale.

Réalisée avec la collaboration de l'Université du Costa Rica (UCR) et du Musée national du pays, cette collection comprend cinq volumes de matériaux d'enseignement qui font partie d'une initiative des pays de l'Amérique centrale en vue d'éliminer l'ignorance sur l'influence des populations d'ascendence africaine dans la région.

Financée par l'UNESCO, cette série de publications s'inscrit dans le cadre du projet La Route de l'esclave et accompagne ses nouvelles orientations extension géographique dans les régions peu couvertes et l'introduction de nouvelles thématiques.

Outre la diffusion de ces matériaux, l'UNESCO travaille activement à leur inclusion dans les programmes scolaires des pays d'Amérique centrale et organise des ateliers dont les objectifs sont les suivants:

  • Valider le contenu des brochures préparées par l'UNESCO sur la présence africaine en Amérique centrale.
  • Présenter les enseignants avec des suggestions et recommandations pour le travail avec les étudiants, favorisant ainsi l'apprentissage sur le patrimoine africain dans chacun des pays.
  • Obtenir des recommandations pour mettre en œuvre l'étude de l'histoire, la présence et la contribution des Africains en Amérique centrale dans les programmes éducatifs des ministères de l'Éducation respectifs.

A partir de 2018, « Bâtir notre nation : la contribution de la migration afro-caribéenne au Costa Rica » est disponible en ligne (en ligne). Il s'agit d'une série de mini-documentaires qui peut être utilisée comme outil pédagogique. Elle est produite par la Chaire d'Etudes africaines et caribéennes et par le Vice-Recteur de l'enseignement de l'Université du Costa Rica (UCR), avec le soutien de l'UNESCO. Les quatre documentaires offrent un témoignage de première main sur l'expérience des migrants des îles des Caraïbes et sur l'intégration de leurs descendants dans le pays.