<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 12:49:19 Sep 13, 2019, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

L’Ojiya-chijimi, Echigo-jofu : techniques de fabrication du tissu de ramie dans la région d’Uonuma, de la préfecture de Niigata

Votre navigateur n'est pas supporté par cette application. Merci d'utiliser des versions récentes de navigateurs tels que Google Chrome, Firefox, Edge ou Safara pour accéder aux interfaces 'Dive'.

Inscrit en 2009 (4.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© 2000 by Association for the Conservation of Techniques for Echigo-Jofu,Ojiya-Chijimi-fu

Les textiles décorés légers et de qualité, qui sont fabriqués à partir de plante de ramie, sont particulièrement adaptés aux étés chauds et humides du Japon. Mis au point dans la partie nord-ouest de l’île principale du Japon, l’Ojiya-chijimi, Echigo-jofu : techniques de fabrication du tissu de ramie dans la région d’Uonuma, de la préfecture de Niiagata, porte la marque du climat plus frais qui règne dans cette région, notamment de ses hivers enneigés. Les fibres de ramie sont séparées du reste de la plante avec l’ongle, puis torsadées à la main pour former des fils. Selon le procédé de teinture par nœuds, les fils de ramie sont noués en bottes à l’aide d’un fil de coton, puis trempés dans la teinture, de façon à créer un motif géométrique ou floral lors du tissage sur un simple métier à courroie attaché dans le dos. Le tissu est lavé dans de l’eau chaude, puis malaxé avec les pieds, et enfin exposé, pendant dix à vingt jours, sur les champs couverts de neige pour sécher et prendre une coloration plus claire sous l’action du soleil et de l’ozone libéré par l’évaporation de l’eau contenue dans la neige. Les étoffes ainsi fabriquées sont très prisées dans toutes les classes sociales, et ce depuis des siècles. Cet art, qui n’est plus exercé aujourd’hui que par des artisans âgés, reste un signe de fierté culturelle et contribue à renforcer le sentiment d’identité de la communauté.

Top