La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a condamné le meurtre du journaliste politique indépendant Jamal Farah Adan, tué par balles le 1er mars en Somalie.
Je condamne le meurtre de Jamal Farah Adan. J’appelle les autorités à enquêter sur ce crime et à traduire les auteurs en justice. Les attaques contre les journalistes représentent une forme criminelle de censure qui est intolérable dans toute société aspirant à faire respecter le droit humain fondamental à la liberté d’expression et le droit à l’accès à l’information
Jamal Farah Adan, qui contribuait aux stations locales Radio Daljir, Radio Galkayo et Radio Garowe, a été abattu par des inconnus devant un commerce tenu par sa famille à Galkayo, dans le centre de la Somalie. Spécialisé en politique, il avait reçu des messages de mort liés à ses reportages critiques envers le groupe rebelle armé al-Shabaab.
L'UNESCO promeut la sécurité des journalistes au travers de mesures de sensibilisation mondiale, d'un renforcement des capacités, ainsi que par un certain nombre de mesures, dans le cadre notamment du Plan d'action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité.
- Voir aussi l’Observatoire des journalistes assassinés de l’UNESCO.
- Contact médias : Guilherme Canela de Souza Godoi