Dans le cadre de l'intégration de la culture comme vecteur de développement, le Niger a intégré la culture dans le PDES. La récente réorganisation du ministère a permis d’élever le niveau de prise en charge des segments importants : créativité, formation, coopération, festival.
Les entrepreneurs culturels bénéficient de l’accompagnement de l’APEIC et du CNCN. Le cinéma connait un essor particulier tant par le nombre de films que par la vivacité de la coproduction.
Les efforts du BNDA ont permis aux artistes de mieux profiter de leurs œuvres à travers l’augmentation de la perception.
Depuis 2013, le Niger a relancé les fêtes tournantes, cadre qui a permis de construire et d’équiper des infrastructures culturelles dans les régions et la relance des activités thématiques décentralisées. A cela s’ajoute une trentaine de festivals organisés par des opérateurs privés.
Le ministère en charge de la culture a intégré depuis 2014, le groupe des ministères en charge de l’éducation. La filière arts, culture et communication est opérationnelle à l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
L’environnement juridique s’est considérablement enrichi avec l’adoption des nouveaux textes qui sont fortement en lien avec la Convention 2005.
Le Niger a dépénalisé les délits commis par voie de presse et signé la déclaration de "la Montagne de la Table".
La renaissance culturelle est le premier axe du Programme de Renaissance du Président Issoufou Mahamadou et cette volonté politique forte représente un atout majeur pour la promotion des principes de la Convention.
L'implication du Niger dans la coopération internationale s'est renforcée comme le témoignent les récents accords signés avec la France, l’Espagne, la Chine, le Japon, le Maroc, le Nigeria.
La formulation d'une Politique Nationale du Genre vise la promotion de l’équité et l’égalité de genre au Niger., la société civile a été fortement impliquée dans le processus.