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Les taux d’infection au nouveau coronavirus baissent et un grand nombre de pays sortent peu à peu d’un confinement prolongé en espérant un retour rapide à la « normale ». Mais qu’est-ce que le « redressement » et la « normalité », alors que la pandémie se poursuit et que nous allons devoir apprendre à vivre avec ? Dans plusieurs villes les commerces ont commencé à rouvrir en respectant les nouvelles règles de distanciation sociale et en proposant des solutions innovantes pour continuer à servir leurs clients. Toutefois, nombreuses sont les communautés qui ne peuvent pas se permettre de mettre en place un confinement et des mesures de distanciation sociale. En outre, l’arrêt quasi total des déplacements internationaux et de l’activité touristique a eu des répercussions majeures sur les revenus et les moyens de subsistance, notamment dans les villes du patrimoine mondial.
En cette période si particulière, il est peut-être possible et souhaitable que les villes historiques se concentrent à nouveau sur leurs communautés locales et le bien-être de celles-ci. On pourrait par exemple envisager qu’une petite partie des budgets des grands projets de développement visant à attirer les touristes soit finalement consacrée à la création d’espaces verts, plus sains. C’est peut-être aussi l’occasion de mettre sur le devant de la scène les jardins communautaires et les produits locaux, les petits restaurants familiaux, les petites entreprises artisanales et les festivals organisés par et pour les artistes locaux. Outre la diffusion numérique des collections des musées, les projets de transmission de l’histoire orale et les initiatives de conteurs peuvent encourager les jeunes à s’informer et à retrouver leurs racines. Un grand nombre de villes historiques, comme Paris, prennent des mesures pour réduire la circulation automobile et faire une plus grande place aux piétons et aux cyclistes. Dans les villes du patrimoine mondial, ces stratégies portées par la culture peuvent être axées sur les individus, renforcer les attributs de l’identité du patrimoine urbain et rendre les villes plus inclusives, plus durables et plus résilientes.
Nous vous invitons, dans une grande réflexion collective, à repenser et réimaginer des solutions. Participez au webinaire « Repenser le patrimoine urbain pour le redressement et la résilience », organisé le 17 juin prochain (plus d’informations ci-dessous).
Jyoti Hosagrahar
Directrice adjointe, Centre du patrimoine mondial
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Depuis le Centre du patrimoine mondial
de l’UNESCO
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Pour faire face à l’impact durable que la pandémie de COVID-19 aura sur le secteur de la culture, l’UNESCO a lancé un bulletin hebdomadaire « Culture & COVID-19 : Impact et Réponse » en vue de donner un aperçu de l’évolution rapide de la situation. Celui-ci expose à la fois l’impact immédiat de la crise sanitaire et des exemples de la manière dont les pays du monde entier s’adaptent à la situation. Il s’agit de l’une des nombreuses initiatives de l’Organisation pour répondre à l’impact de la pandémie sur le secteur culturel dans le monde.
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Depuis mai 2020 et pour continuer à faire face au COVID-19, l'UNESCO mène la réflexion sur ce qui devrait caractériser le monde de demain.
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Les partenaires et les équipes de l’UNESCO unissent leurs forces contre le COVID-19, pour mettre en avant tout ce que l’humanité fait de meilleur grâce à la culture, l’information et la solidarité. L’UNESCO a établi une carte des initiatives menées à travers le monde, sur laquelle figure entre autres plusieurs sites et villes du patrimoine mondial.
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L’Exposition des petits artistes a rencontré un franc succès à travers le monde. Nous avons reçu les œuvres de 572 enfants âgés de 6 à 12 ans, provenant de 55 pays et représentant 154 biens du patrimoine mondial.
Ces œuvres créatives et festives ont été diffusées en ligne. N’hésitez pas à faire connaître cette exposition virtuelle autour de vous et à vous laisser inspirer par ces visions colorées de notre patrimoine commun.
Visiter l’exposition
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La pandémie de COVID-19 a affecté de manière disproportionnée les acteurs du secteur culturel. Depuis son lancement, le mouvement ResiliArt a été très chaleureusement accueilli et s’est rapidement répandu à travers le monde. Des débats ont été organisés quotidiennement dans différentes régions. Les professionnels des industries culturelles sont encouragés à rejoindre le mouvement et à reproduire les débats ResiliArt dans leurs régions respectives, en choisissant un axe thématique et en suivant les lignes directrices communiquées (voir en bas de cette page).
Le débat « Quelles urgences pour quelle relance ? » a été organisé le 14 mai dernier, en partenariat avec la Fédération internationale des coalitions pour la diversité culturelle (FICDC) et la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (CISAC).
ResiliArt #DontGoViral : le 25 mai, en partenariat avec France 24 et l'Innovation for Policy Foundation, l'UNESCO a placé la musique et la lutte contre le COVID-19 au cœur des célébrations de la Journée mondiale de l’Afrique en organisant une édition spéciale du débat ResiliArt mettant l'accent sur la campagne #DontGoViral.
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La Journée du patrimoine mondial africain a été adoptée par l’UNESCO en 2015 pour permettre au monde entier de célébrer le patrimoine culturel et naturel unique de ce continent. En marquant cette journée internationale, l’UNESCO entend mettre en lumière le patrimoine africain, en s’appuyant particulièrement sur la jeunesse, et mobiliser une coopération accrue pour sa sauvegarde aux niveaux local, régional et mondial.
En raison de la pandémie de COVID-19, 90 % des sites du patrimoine mondial ont fermé ou partiellement fermé, dont un grand nombre en Afrique. Alors que les sites africains du patrimoine mondial font face à la situation actuelle, ils se tournent également vers l’avenir pour préparer « l’après-COVID », à court et à long terme. Les villes du patrimoine mondial en Afrique se distinguent par des attributs uniques liés aux structures sociales traditionnelles, à l’adaptation des connaissances étrangères aux conditions locales, aux techniques de construction durable et à l’adaptation climatique. Elles nous donnent donc des leçons pour vivre cette période de crise. L’édition 2020 de la Journée du patrimoine mondial africain, placée sous le thème « Jeunesse, entrepreneuriat, développement durable et patrimoine en Afrique », a mis en lumière plusieurs initiatives en partenariat avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain.
« Alors que nous vivons une période de crise, d’angoisse et d’incertitude, le patrimoine mondial, culturel et naturel, représente une ressource inestimable, qui alimente notre résilience, nous aide à trouver des solutions, et éclaire l’avenir. C’est le rôle que peut notamment jouer, pour les populations africaines comme pour l’ensemble de l’humanité, le patrimoine mondial africain que cette Journée célèbre. »
— Audrey Azoulay, Directrice générale, à l’occasion de la Journée du patrimoine mondial africain
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Chaque année le 21 mai, la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement célèbre non seulement la richesse des cultures du monde, mais aussi le rôle essentiel du dialogue interculturel pour la paix et le développement durable.
« Si le COVID-19 n’a pas eu raison du dialogue entre les cultures, les conséquences à long terme de cette crise, notamment économiques, pourraient être très dommageables pour la diversité. Les périodes de crise sont en effet propices à la concentration et à l’uniformisation. C’est ce péril insidieux qui menace. »
— Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement
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La crise sanitaire actuelle causée par la pandémie de COVID-19 a brutalement révélé la fragilité de nos villes. Nous sommes à la croisée des chemins et nous devons décider comment organiser le redressement et renforcer la résilience des populations partout dans le monde. Afin de relever les nouveaux défis auxquels les villes du monde font face en raison de la crise sanitaire actuelle, l’UNESCO présente le webinaire World Heritage City Lab (Laboratoire urbain du patrimoine mondial), sur le thème « Repenser le patrimoine urbain pour le redressement et la résilience ».
Dans le cadre du Programme des villes du patrimoine mondial et de la mise en œuvre de la Recommandation de l’UNESCO concernant le paysage urbain historique, adoptée en 2011, le Laboratoire urbain du patrimoine mondial vise à aider les villes du patrimoine à redevenir des centres urbains florissants, en appliquant des stratégies fondées sur le patrimoine pour rendre ces villes plus fortes, plus durables et plus résilientes, mais aussi plus fortement ancrées dans leur histoire et leur environnement.
Le webinaire du Laboratoire urbain du patrimoine mondial se déroulera en ligne le 17 juin 2020 de 13 h à 15 h (CET). Des maires de villes du patrimoine mondial et des experts internationaux seront invités à partager leurs points de vue et leurs expériences.
Rendez-vous sur la page web du Programme des villes du patrimoine mondial pour plus d’informations.
N’hésitez pas à vous joindre à nous le 17 juin, l’événement sera diffusé en direct.
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Les Dialogues des villes du patrimoine mondial vont se poursuivre en juillet pour rassembler les gestionnaires de sites dans les villes du patrimoine mondial et renforcer notre communauté internationale. Deux sessions seront organisées le mois prochain, l’une pour les États arabes et l’autre pour la région Amérique latine et Caraïbes. Si vous êtes gestionnaire de site ou point focal et si cet événement vous intéresse, envoyez-nous vos coordonnées mises à jour le cas échéant et faites-nous part de vos idées et des sujets que vous voudriez voir traités pendant les Dialogues.
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Nous nous félicitons de la nomination de Ho Puay Peng au poste de Président de la nouvelle chaire de l’UNESCO sur la conservation et la gestion du patrimoine architectural en Asie, rattachée à l’Université nationale de Singapour (NUS). Avec pour ambition de préserver notre patrimoine pour les générations futures, Ho Puay Peng, professeur et Directeur du département d’architecture au sein de l’École de design et d’environnement de la NUS, dispose d’une grande expérience en tant que spécialiste de la conservation du patrimoine, architecte et conseiller ayant participé à une centaine de projets de conservation à Singapour et à Hong Kong, ainsi qu’à plusieurs comités internationaux.
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Gros plan sur vos villes
Dans cette section, les gestionnaires sont invités
à faire part de leurs difficultés et à présenter leurs initiatives.
Lancez-vous !
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Mme Salma Daoui, gestionnaire de la Médina de Fès (Maroc), décrit la riche vie culturelle de cette ville historique, explique sa vision du site comme « un musée à ciel ouvert » et présente les défis que la médina doit relever en cette période marquée par la pandémie de COVID-19.
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M. Matthias Ripp, gestionnaire de la Vieille ville de Ratisbonne et Stadtamhof (Allemagne) fait part de ses impressions pendant le confinement dû à la pandémie de COVID-19. Dans une ville comme Ratisbonne, qui est depuis toujours une ville internationale, un carrefour des cultures, quels sont les effets du confinement et de l’arrêt des déplacements internationaux sur l’identité du site ? Alors que les sites rouvrent peu à peu, comment des lieux tels que Ratisbonne peuvent-ils se réinventer pour devenir les points de rencontre de demain ?
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L’équipe du Bureau de la gestion du patrimoine culturel du Centre historique de Puebla (Mexique) nous a fait part d’une série de projets stimulants menés en 2020 :
1. La ville a réalisé des travaux d’entretien des façades, de l’éclairage public et des infrastructures pour les piétons, notamment. Par exemple les trottoirs, formés pour la plupart de dalles très anciennes, ont été rénovés et réaménagés pour améliorer la mobilité et l’accessibilité.
2. Un programme pédagogique a été lancé pour faire connaître et mettre en lumière le patrimoine culturel de la ville. L’un des principaux éléments de ce programme est le magazine Cuetlaxcoapan. Enfoque al Patrimonio, qui publie des articles académiques sur les particularités méconnues de la ville.
3. Des services éducatifs relatifs au patrimoine ont été proposés gratuitement aux communautés locales, dans les espaces publics des quartiers traditionnels du centre historique.
4. En plus de quartier des monuments, le patrimoine matériel (majoritairement religieux) a été recensé dans les Juntas Auxiliares de la municipalité de Puebla, dont les divisions territoriales datent de la période précolombienne. Afin de renforcer et souligner les valeurs du patrimoine de Puebla et afin de promouvoir l’entretien à long terme de ces sites, un guide sur la conservation préventive des sites religieux, intitulé Patrimonio edificado de uso religioso en las Juntas Auxiliares del municipio de Puebla. Guía de conservación preventiva, a été publié. Il a pour but d’aider les responsables de l’entretien de ces sites à adopter les mesures de conservation appropriées.
L’équipe du Bureau de la gestion du patrimoine culturel nous signale également d’autres actions mises en œuvre par cette ville du patrimoine mondial pour faire face à la pandémie actuelle :
• Nettoyage préventif et assainissement de plusieurs espaces publics du centre historique de Puebla
• Organisation d’une Nuit des musées virtuelle
• Fermeture partielle du centre historique aux véhicules non essentiels
• Fermeture temporaire des hôtels et des établissements du centre historique
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Réflexions d’un expert
Message de Donatius Kamamba
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Vivre avec le COVID-19
La pandémie dans les villes d’Afrique
Dans la plupart des pays africains, les villes du patrimoine mondial attirent particulièrement les jeunes, pour plusieurs raisons. Des villes comme Zanzibar, Asmara, Mombasa et Tombouctou, pour n’en citer que quelques-unes, sont des pôles d’attraction non seulement parce que ce sont des bassins d’emploi mais aussi parce qu’elles regroupent la plupart des infrastructures modernes.
La pandémie de COVID-19 a paralysé presque tous les secteurs économiques et sociaux sur le continent africain car l’accès aux biens et aux services a été fortement restreint dans l’espoir d’endiguer la propagation du virus. Les efforts visant à préserver l’emploi, les approvisionnements et les actifs ont également été perturbés. Les effets de la crise sont particulièrement visibles dans des domaines tels que le transport, l’utilisation des espaces publics, le tourisme, la culture et la gouvernance.
La stratégie de confinement, adoptée par un grand nombre de pays développés, est difficile à mettre en place en Afrique. Plusieurs pays ont affirmé que dans certaines villes il serait impossible de faire respecter un confinement strict. Il faut donc mettre au point d’autres solutions pratiques pour limiter les déplacements et les interactions sociales dans les communautés urbaines africaines. En Afrique, on constate que :
• la plupart des opportunités socio-économiques se trouvent dans les villes ;
• la plupart des communautés urbaines manquent de ressources financières et matérielles ;
• la survie des habitants dépend des revenus qu’ils tirent de leurs activités quotidiennes ;
• la pandémie va probablement durer quelques mois encore.
Il convient donc de réexaminer la stratégie de confinement dans certains cas, car nous devons apprendre à vivre avec le coronavirus. Compte tenu de ce qui précède, les collectivités urbaines doivent être incitées à entreprendre dans les plus brefs délais une étude d’impact non seulement pour faire face aux effets à court terme mais aussi pour élaborer des stratégies à long terme. On peut par exemple envisager le déploiement des technologies numériques, la mise en place d’une économie culturelle numérique globale et l’adoption de plans pour soutenir la culture et redynamiser les relations sociales dès que les conditions sanitaires seront réunies.
L’évaluation des impacts du COVID-19 devra notamment prendre en compte les effets de la pandémie sur les valeurs et les attributs de la culture dans les villes du patrimoine. On peut s’attendre à ce qu’après la pandémie ces attributs et ces éléments culturels s’adapte à de nouvelles normes et de nouveaux comportements. Les répercussions de cette crise sur le secteur culturel ne doivent donc pas être sous-estimées et les villes africaines du patrimoine seront sans aucun doute différentes une fois ces restrictions exceptionnelles levées.
Pour conclure, les gouvernements africains doivent être encouragés à mettre en place :
• un forum d’experts du continent africain pour réfléchir aux moyens de mettre en œuvre un programme de sensibilisation faisant appel à des technologies innovantes, afin que les gouvernements puissent être informés des meilleures méthodes de gestion de ce type d’épidémie ;
• un système de partage d’informations et d’opinions par l’intermédiaire de débats et de dialogues, dans le cadre d’un partenariat à l’échelle du continent, afin d’élaborer une stratégie commune reposant sur une participation inclusive et tirant parti de la richesse culturelle du continent ;
• une culture de l’apprentissage, pour apprendre à vivre avec le nouveau coronavirus.
Donatius Kamamba,
Professeur à temps partiel, Université de Dar es-Salaam,
Mai 2020
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Le 6 mai dernier, la Directrice du Centre du patrimoine mondial a lancé une publication de l'UNESCO intitulée Empowering Youth for Heritage, dédiée à l'Initiative du volontariat pour le patrimoine mondial (WHV). Cet événement a donné le coup d'envoi d'une série de webinaires visant à soutenir et à renforcer les capacités des organisations chargées de la mise en œuvre de l’Initiative pendant la pandémie de COVID-19.
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Le rapport présentant les principaux résultats du deuxième atelier régional européen sur le rôle des centres d’accueil des visiteurs sur les sites désignés par l’UNESCO, qui s’est déroulé à Bamberg (Allemagne) du 6 au 8 octobre 2019, vient d’être publié. Organisé par l’UNESCO par l’intermédiaire de son Bureau régional pour la science et la culture en Europe, cet atelier a principalement porté sur les interactions entre l’interprétation du patrimoine et l’éducation pour le développement durable, et sur leur intégration dans le travail des centres d’accueil des visiteurs.
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Une nouvelle publication du Réseau espagnol pour le développement durable (REDS/SDSN-Spain) a été lancée avec le soutien du Ministère espagnol de la culture et des sports. Elle comprend des réflexions très pertinentes sur le rôle de la culture dans la réalisation du Programme 2030.
Réf : MARTINELL (coord.) et al. Cultura y Desarrollo Sostenible. Aportaciones al debate sobre la dimensión cultural de la Agenda 2030, REDS, Madrid, 2020 (en espagnol)
Consulter la publication
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Le World Monuments Fund a organisé un débat en ligne sur le patrimoine culturel en temps de crise, portant sur le rôle des sites du patrimoine dans l’avenir à construire après l’épidémie de COVID-19. Nous vous invitons à suivre les échanges entre Bénédicte de Montlaur ; Tristram Hunt, Directeur du Victoria & Albert Museum ; Yasmeen Lari, lauréate du Prix de Fukuoka et première femme architecte du Pakistan ; et Barry Bergdoll, universitaire et conservateur.
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Edinburgh World Heritage est à la recherche un nouveau directeur ou d’une nouvelle directrice pour poursuivre les bons résultats obtenus par cette organisation caritative indépendante sous l’égide de son directeur actuel, Adam Wilkinson, et accompagner Edinburgh World Heritage dans la prochaine étape de son développement. Edinburgh World Heritage joue un rôle central dans la gestion et la protection de la Vieille ville et de la Nouvelle ville d'Edinbourg.
Voir l’offre d’emploi
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Espace de réflexion
Quels sont les effets du COVID-19 sur les approches adoptées en matière de conservation et de gestion
du patrimoine urbain ?
Quels changements constatez-vous
sur votre site ?
Comment pouvons-nous, grâce à notre communauté internationale, mieux accompagner les gestionnaires de sites ?
N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions et de vos préoccupations !
Vous pouvez aussi nous envoyer par e-mail vos questions, qui seront traitées lors des Dialogues.
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Recommandations
concernant vos contributions
Les Cahiers urbains sont pour les villes du patrimoine mondial un moyen de diffuser des informations récentes et de faire connaître des pratiques et des initiatives innovantes à travers le monde.
Faites-nous part de vos réussites et de vos innovations, de vos difficultés et de vos projets. Dites-nous aussi comment votre ville fait face à la pandémie de COVID-19 en mettant en place des initiatives et des activités culturelles. Si vous entendez parler d’opportunités intéressantes, n’hésitez pas à nous en parler. Grâce à vos contributions, les prochains numéros des Cahiers urbains seront encore plus pertinents.
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Ancient Villages in Southern Anhui – Xidi and Hongcun (China); 
