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Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo

Panama
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    État fragile du bien et dégradation accélérée due à des facteurs environnementaux, à l’absence d’entretien et à la planification limitée de la conservation

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Érosion et envasement / dépôt
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Modification du régime des sols
  • Cadre juridique
  • Système de gestion/plan de gestion
  • État fragile du bien et dégradation accélérée due à des facteurs environnementaux, à l’absence d’entretien et à la planification limitée de la conservation 
  • Érosion 
  • Absence d’établissement de limites et de zones tampon 
  • Absence de plan de conservation et de gestion 
  • Empiétement et pression urbaine 
  • Pression touristique (en particulier à Portobelo) 
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • État fragile du bien et dégradation accélérée due à des facteurs environnementaux, à l’absence d’entretien et à une planification limitée de la conservation 
  • Érosion 
  • Absence d’établissement de limites et de zones tampons 
  • Absence de plan de conservation et de gestion 
  • Empiétement et pression urbaine 
  • Pression touristique (en particulier à Portobelo) 
  • Insuffisance de la législation sur la préservation du patrimoine bâti et de réglementation associant les deux éléments du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Révisé et adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/7183/ 
Calendrier révisé proposé pour adoption dans le projet de décision ci-dessous

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 4 (de 1980-1993)
Montant total approuvé : 76 800 dollars E.U.
1993 Financial contribution for the services of 2 ... (Approuvé)   14 000 dollars E.U.
1992 Financial contribution for the monitoring of 5 cultural ... (Approuvé)   3 300 dollars E.U.
1986 Assist the authorities in preparing a request of ... (Approuvé)   6 500 dollars E.U.
1980 Equipment and expert mission for the fortifications on ... (Approuvé)   53 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**

1993 : mission technique ; novembre 2001, mars 2009 et mars 2010 : missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; février 2014 : mission de conseil ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

Le 24 janvier 2019, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation qui est disponible à  http://whc.unesco.org/fr/list/135/documents/ et présente comme suit une évaluation de la mise en œuvre des mesures correctives et les progrès réalisés afin de parvenir à l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) :

  • La Banque interaméricaine de développement (Interamerican Development Bank – IDB) a financé le projet « Soutien à la conservation et la gestion du patrimoine culturel » qui sera mis en œuvre sur une période de quatre ans (2019-2023). Il était prévu que l’unité en charge de la gestion du projet soit opérationnelle à partir de février 2019 ;
  • Dans ce cadre, l’Institut national de la culture (Instituto Nacional de Cultura – INAC) fait actuellement appel à des prestataires pour rédiger le cahier des charges du plan de gestion du bien qui comprendra quatre autres instruments : un plan de promotion du tourisme, un plan de viabilité économique, un plan d’utilisation publique et une étude sur la capacité d’accueil, et un plan d’interprétation des forteresses de Portobelo. La procédure d’appel d’offres est prévue pour la deuxième moitié de 2019 ;
  • Des fonds de l’IDB financeront également la construction du centre d’accueil des visiteurs à San Lorenzo, qui contrôlera l’accès des visiteurs et comprendra des installations touristiques réparties sur 1 200 m2, à 7 km du château de San Lorenzo. La procédure d’appel d’offres est prévue pour 2019 et la construction pour 2020 ;
  • Les projets de consolidation des fortifications de San Jerónimo et de San Fernando, financés par l’INAC, se sont poursuivis ;
  • Des travaux de stabilisation dans le château de San Lorenzo et sur les pentes adjacentes à la forteresse de Portobelo ont été entrepris, ainsi que le déplacement de maisons situées dans des zones de forte vulnérabilité aux glissements de terrain à Portobelo ;
  • Les limites de l’Ensemble monumental historique de Portobelo ont été redéfinies et la loi 91/1976 a été actualisée. Le château de San Lorenzo, une des composantes du bien, relève de la Forêt protégée et du paysage protégé de San Lorenzo (loi 21/1997), tandis que la zone de Portobelo relève du Parc national de Portobelo ;
  • La muséographie du musée du site (ancien bâtiment des douanes) de Portobelo a été conçue et sa mise en œuvre est prévue pour 2020 ;
  • D’autres questions sont également abordées telles que les activités de renforcement des capacités dans le domaine de la restauration de la maçonnerie, la réhabilitation de la route d’accès à San Lorenzo et le prochain achèvement des nouvelles installations du bureau technique du Patronato de Portobelo et San Lorenzo.

En raison du manque de financement par l’État partie et d’un retard dans le versement du prêt accordé par l’IDB, l’État partie n’a pas été en mesure de mettre pleinement en œuvre la série de mesures correctives et de parvenir au DSOCR. Une nouvelle révision du calendrier pour mise en oeuvre est proposée pour la période 2019-2023, ainsi qu’une estimation financière générale. Elle prend en considération la coordination entre l’IDB et l’INAC, les procédures contractuelles et le retard potentiel causé par le changement à venir du gouvernement national à la mi-2019.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

Bien que l’État partie démontre qu’il a parfaitement compris quelles actions sont requises pour la mise en œuvre des mesures correctives, il est toujours très préoccupant de constater, qu’en raison d’un manque de financement pérenne de la part de l’État partie, une révision du calendrier pour mise en oeuvre de mise en œuvre est proposée pour la troisième fois. Il conviendrait de rappeler que le manque de financement a empêché l’État partie d’assurer la mise en œuvre des mesures correctives telles qu’adoptées dans un premier temps par le Comité dans sa décision 36 COM 7B.102 pour la période 2012-2015, qui a ensuite conduit à la révision du calendrier pour la période 2016-2019, conformément aux décisions 40 COM 7A.3 et 42 COM 7A.10. Depuis l’adoption du DSOCR, le Comité a exprimé sa préoccupation quant à la nécessité d’un financement gouvernemental pérenne pour mettre en œuvre les mesures correctives et a, à plusieurs reprises, prié instamment l’État partie de mettre des fonds à disposition. Toutefois, des progrès limités ont été réalisés dans ce domaine et la mise à disposition de ressources est demeurée très défaillante au cours des huit dernières années, faisant courir au bien le risque de perdre des attributs importants de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE). Il est donc recommandé que le Comité regrette le nouveau report de la mise en œuvre des mesures correctives, et prie instamment l’État partie de respecter le nouveau calendrier proposé afin de garantir que le DSOCR sera totalement achevé en 2023.

Même si le financement par l’intermédiaire d’un prêt de l’IDB est accueilli avec satisfaction, il demeure extrêmement préoccupant que l’État partie concentre la mise en œuvre des mesures correctives sur cette source exclusive de financement alors que d’autres mesures urgentes – telles que l’achèvement des mesures d’urgence à San Lorenzo, San Jerónimo, San Fernando et aux forteresses de Santiago, la définition des limites et des zones tampons, et la mise en œuvre du plan de développement territorial et urbain de Portobelo – restent à mettre en œuvre.

Le projet de l’IDB prévoit principalement l’amélioration d’infrastructures et d’installations touristiques. Dans ce contexte, il conviendrait de rappeler que la pression exercée par le tourisme a été l’un des facteurs qui ont conduit à l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et qu’une approche intégrale de la conservation et de la gestion du bien est nécessaire, tout particulièrement s’agissant de l’impact potentiel du projet de centre d’accueil des visiteurs à San Lorenzo. De plus, l’organisation d’activités de renforcement des capacités dans les communautés environnantes, visant à identifier des opportunités économiques en faveur de l’écotourisme et du tourisme culturel, devrait être privilégiée, ces opportunités constituant un moyen de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie et étant tout à fait cohérentes avec les mesures de conservation telles que prévues dans le DSOCR adopté. En outre, il est opportun de rappeler à l’État partie que les nouvelles constructions susceptibles d’avoir un impact sur la VUE du bien devraient faire l’objet d’une communication au Centre du patrimoine mondial avant que des décisions irréversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

Enfin, un nombre considérable de mesures correctives prévues pour 2018 demeurent inachevées, telles que :

  • le plan de gestion dont l’achèvement était, dans un premier temps, programmé pour décembre 2018, est désormais prévu, selon le nouveau calendrier, pour 2023 ;
  • la réactivation de la Commission nationale du patrimoine mondial culturel et naturel est en suspens ;
  • seuls des projets et des travaux partiels de consolidation ont été entrepris ;
  • bien que les limites aient été définies pour Portobelo, les limites et les zones tampons n’ont pas été définies pour l’ensemble du bien ;
  • la situation relative à l’empiétement et à la pression urbaine demeure inchangée, car le plan d’aménagement territorial (Plan de Ordenamiento Territorial de Portobelo), préparé par le ministère du Logement, n’a pas été mis en œuvre et aucun fond n’est mis à disposition pour son exécution.

Il s’agit là de mesures correctives essentielles qui sont en attente de mise en œuvre depuis de nombreuses années et sans lesquelles on ne saurait parvenir au DSOCR. Il est donc recommandé que le Comité prie également instamment l’État partie de traiter ces questions à titre prioritaire, en particulier en ce qui concerne la définition et la protection de zones tampons pour l’ensemble du bien et la préparation d’un plan de gestion intégral.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7A.50
Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili) (C 1178bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.9, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Prend note du rapport sur l’état de conservation soumis par l’État partie et des conclusions de la mission consultative de 2018 de l’ICOMOS ;
  4. Félicite chaleureusement l’État partie pour son effort soutenu, sur une période de presque quinze ans, dans la mise en œuvre d’un ensemble très complet de mesures correctives ;
  5. Considère que l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), tel que défini par la décision 37 COM 7A.37, a été atteint de manière satisfaisante, en particulier au regard des interventions de conservation, de l’adoption d’un plan de conservation et stratégie de conservation, des mécanismes de gestion efficaces et de la mise en œuvre d’un plan de gestion, des mesures de protection et de sécurité pour le site et les visiteurs, de l’interprétation du site, et de l’identification et protection efficace de la zone tampon ;
  6. Recommande à l’État partie de prendre en compte les recommandations de la mission de 2018, en particulier en ce qui concerne la préparation du plan de gestion actualisé pour 2019-2023 et les mesures de conservation préventive engagées ;
  7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021 ;
  8. Décide de retirer les Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili) de la Liste du patrimoine mondial en péril.
43 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
  • Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
  • Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)
Projet de décision : 43 COM 7A.50

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.10, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Regrette que le calendrier révisé 2016-2019, qui a été proposé par l’État partie pour la mise en œuvre pleine et entière du programme de mesures correctives, n’ait pas été suivi, adopte le calendrier révisé pour la mise en œuvre de l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) pour la période 2019-2023, et prie instamment l’État partie de respecter ce nouveau calendrier afin de garantir que le DSOCR sera finalement réalisé en 2023 ;
  4. Notant que l’État partie mettra en œuvre un certain nombre de mesures en faveur de la protection du bien dans le cadre du projet financé par la Banque interaméricaine de développement (Inter-American Development Bank – IDB) et que le projet ne prend pas en considération d’autres mesures correctives urgentes, réitère sa plus vive préoccupation quant au manque persistant de financement pérenne de la part de l’État partie qui compromet la réalisation du DSOCR, ce qui, en conséquence, porte gravement préjudice à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Note la délimitation officielle de l’Ensemble monumental historique de Portobelo, et demande à l’État partie de définir, de toute urgence, des limites et des zones tampons pour toutes les composantes du bien, et de les soumettre en tant que modification mineure des limites ;
  6. Rappelant également l’importance de finaliser un plan de gestion intégral qui inclut toutes les composantes du bien et leurs zones tampons, prie aussi instamment l’État partie de veiller à sa finalisation et à sa soumission ultérieure au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  7. Rappelle que la pression exercée par le tourisme a été l’un des facteurs qui ont conduit à l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et demande également à l’État partie d’envisager une amélioration des infrastructures et des installations touristiques qui soit en parfaite cohérence avec les besoins de conservation, la capacité d’accueil et la VUE du bien tels que prévus dans le DSOCR ;
  8. Rappelle également à l’État partie qu’il doit informer, en temps utile, le Centre du patrimoine mondial des aménagements touristiques et des nouvelles constructions susceptibles d’avoir un impact sur la VUE du bien, avant que des décisions irréversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  9. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  10. Décide de maintenir Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (Panama) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2019
Panama
Date d'inscription : 1980
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iv)
Liste en péril (dates) : 2012-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
arrow_circle_right 43COM (2019)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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