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Ville de Potosí

Bolivie (État plurinational de)
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Cadre juridique
  • Exploitation minière
  • Pollution des eaux de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Instabilité et risque d’affaissement du Cerro Rico ; Carences au niveau de la conservation : attention particulière requise pour la restauration et la revalorisation des structures à usage résidentiel et pour le patrimoine archéologique industriel

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Système de gestion / plan de gestion
  • Exploitation minière
  • Pollution des eaux de surface
  • Dégradation potentielle du site historique par des activités minières incessantes et incontrôlées dans la montagne du Cerro Rico
  • Instabilité et risque d’affaissement du sommet du Cerro Rico 
  • Carences au niveau de la conservation : attention particulière requise pour la restauration et l’amélioration des structures à usage résidentiel et pour le patrimoine archéologique industriel
  • Application inefficace de la législation en matière de protection
  • Impacts environnementaux sur le complexe hydraulique qui affecte à son tour le tissu historique et la population locale
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Instabilité et risque imminent d’affaissement du sommet du Cerro Rico 
  • Absence d’une politique de conservation de caractère intégrale qui tient compte de tous les éléments du bien
  • Carences au niveau de la conservation : attention particulière requise pour la restauration et l’amélioration des structures à usage résidentiel et pour le patrimoine archéologique industriel
  • Dégradation potentielle du site historique par des activités minières incessantes et incontrôlées dans la montagne du Cerro Rico
  • Application inefficace de la législation en matière de protection
  • Menaces d’impact de facteurs climatiques, géologiques ou environnementaux
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019

Montant total accordé: 10 000 dollars EU pour une mission technique du Centre du patrimoine mondial/ICOMOS en 2005, financée par le Fonds-en-dépôt espagnol pour le patrimoine mondial

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 5 (de 1988-2015)
Montant total approuvé : 83 777 dollars E.U.
2015 Elaboration of the integral and participative ... (Approuvé)   29 992 dollars E.U.
2010 Technical assistance for the preservation of the Cerro ... (Approuvé)   26 285 dollars E.U.
1994 Restoration of mural paintings in the Church of La ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1992 Conservation of the Kari-Kari Lagoons (Non approuvé)   0 dollars E.U.
1991 Mission to advise on the measures to be taken for the ... (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1988 Advise the authorities on the elaboration of a ... (Approuvé)   7 500 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**

Mai 1995 et novembre 2009 : missions techniques Centre du patrimoine mondial ; novembre 2005 et février 2011 : missions techniques Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; décembre 2013 et janvier 2014 : missions de suivi réactif conjointes Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; mai 2017 : mission technique du Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; octobre 2017 et mai2018 : missions techniques facilitées par le Centre du patrimoine mondial

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

Le 11 février 2019, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, dont le résumé analytique est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/420/documents/, qui présente les informations suivantes :

  • Le projet de plan de gestion participatif et intégré (PGPI), qui a fait l’objet de discussions lors de la venue de la mission technique de l’ICOMOS de 2018, a été soumis au Centre du patrimoine mondial en juin 2018. Il identifie les objectifs, les stratégies et les politiques, ainsi qu’un ensemble de projets et de programmes pour chacune des cinq composantes patrimoniales du bien, y compris pour le « complexe hydraulique des lacs de Kari Kari » ainsi que pour le patrimoine archéologique industriel et le patrimoine architectural et urbain ;
  • Les projets de cartes, destinées à clarifier les limites du bien et définir sa zone tampon et dont l’établissement a nécessité la participation de multiples institutions et l’assistance technique de la mission de l’ICOMOS, ont été préparés et soumis au Centre du patrimoine mondial en juin 2018 ;
  • S’agissant du patrimoine industriel minier, le projet de décret suprême, préparé par la Corporation minière de Bolivie (COMIBOL) et soutenu par le Ministère des Cultures et du Tourisme, qui définirait des mécanismes permanents et des instruments juridiques pour la conservation de la structure morphologique du Cerro Rico, est toujours en cours d’examen par le gouvernement national. Un projet de signalisation des risques pour le Cerro Rico a été élaboré et soumis à l’examen du Centre du patrimoine mondial ;
  • En ce qui concerne le patrimoine environnemental, les objectifs, les stratégies et les politiques pour la conception de programmes et de projets pour le « complexe hydraulique des lacs de Kari Kari », intégrés dans le projet de PGPI, sont énumérés ;
  • S’agissant du patrimoine archéologique, architectural et urbain, les objectifs, les stratégies et les politiques pour la conception de programmes et de projets pour le patrimoine archéologique industriel et pour le patrimoine urbain et architectural, intégrés dans le projet de PGPI, sont énumérés ;
  • Le ministère des Cultures et du Tourisme organisera la première réunion nationale des gestionnaires de sites du patrimoine mondial, qui doit se tenir en 2019.

Le 9 avril 2019, l’État partie a soumis des informations complémentaires sur le projet de décret suprême pour la conservation du Cerro Rico ci-dessus mentionné, et le 12 avril 2019, un rapport technique préparé par la COMIBOL (référence APYM-0174/2017) sur l’état du Cerro Rico.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

L’élaboration du PGPI du bien en collaboration avec les niveaux local, régional et national de gouvernement a permis à l’État partie d’orienter ses efforts vers une conservation et une gestion du bien conformes à l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) adopté. L’ICOMOS a réalisé un examen technique du projet de PGPI et  l’a ensuite transmis à l’État partie en novembre 2018. Toutefois, le rapport de l’État partie ne fait pas mention de l’intégration de ces conclusions techniques, ni du projet de finaliser et d’approuver le PGPI au niveau national. Ces étapes finales sont nécessaires pour satisfaire l’indicateur 14 du DSOCR et garantir la mise en œuvre adaptée des programmes et projets identifiés pour la conservation et la gestion du bien.

Le travail technique entrepris pour clarifier les limites du bien et établir une zone tampon appropriée est achevé. Les cartes établies répondent de façon adéquate aux indicateurs 9, 12 et 13 du DSOCR en ce qui concerne respectivement la délimitation des sous-zones de protection du bien, la clarification des limites actuelles du bien et la définition d’une zone tampon. Ces cartes, ainsi que la définition des compétences institutionnelles pertinentes pour la gestion des différentes zones géographiques, devront être intégrées dans la version finale du PGPI et dans tout autre document de planification applicable. Il conviendrait également de noter que l’État partie a soumis au Centre du patrimoine mondial une demande de clarification des limites ainsi qu’une modification mineure des limites qui seront examinées par le Comité du patrimoine mondial au titre du point 8 de l’ordre du jour (cf. document WHC/19/43.COM/8B).

En ce qui concerne tout l’ensemble de mesures correctives, le rapport de l’État partie, y compris les annexes, ne communique pas d’informations claires et exhaustives sur les actions entreprises et planifiées, ce qui rend difficile l’évaluation des progrès réalisés à ce jour sur toutes les questions en jeu. Bien que le rapport technique préparé par la COMIBOL en octobre 2017 expose les grandes lignes de la situation actuelle du Cerro Rico en ce qui concerne l’activité minière, et en particulier ce qui se passe au dessus de la limite établie de 4 400 m., le rapport de l’État partie ne communique pas d’informations claires et détaillées sur les actions entreprises pour mettre en œuvre les indicateurs définis pour le patrimoine industriel minier, tout particulièrement pour la relocalisation des mineurs travaillant à plus de 4 400 m. et les travaux de stabilisation du Cerro Rico. Contrairement aux précédents rapports sur l’état de conservation, le rapport de cette année ne communique pas d’informations sur les travaux de restauration entrepris dans le centre historique, ni sur la mise en œuvre du plan directeur de la ville.

Il semble qu’aucun progrès n’ait été réalisé depuis janvier 2018 dans la procédure d’approbation par le gouvernement national du décret suprême élaboré par la COMIBOL, qui permettrait d’officialiser les mécanismes de planification et de financement de la conservation et de la gestion du Cerro Rico. L’approbation et la mise en œuvre de cet important mécanisme juridique, qui servirait de base aux plans d’action annuels à mettre en œuvre immédiatement, sont en outre soutenues par le ministère des Cultures et du Tourisme en tant qu’élément essentiel permettant de parvenir au DSOCR.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7A.48
Ville de Potosi (Bolivie, État plurinational de) (C 420)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.8, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
  3. Félicite l’État partie pour l’approche collaborative et interinstitutionnelle choisie pour traiter les différentes questions liées à la conservation et la gestion du bien ;
  4. Prend note de la soumission en juin 2018 du projet de plan de gestion participatif intégré (PGPI) pour le bien, et prie instamment l’État partie de veiller à sa finalisation et son approbation d’ici le 1er décembre 2019, en prenant en considération les conclusions de l’examen technique de l’ICOMOS de novembre 2018 ;
  5. Prend note avec satisfaction de la soumission d’une demande de clarification des limites et d’une modification mineure des limites du bien, et demande à l’État partie d’intégrer les cartes actualisés dans le PGPI et dans tout autre document de planification applicable ;
  6. Demande également à l’État partie de faire avancer, de toute urgence, la procédure d’approbation du projet de décret suprême, qui permettrait d’officialiser les importants mécanismes de planification et de financement pour la conservation et la gestion du Cerro Rico, qui est toujours en cours d’examen par le gouvernement national ;
  7. Exprime sa préoccupation que des informations claires et détaillées n’aient pas été communiquées sur les progrès réalisés en ce qui concerne la relocalisation des mineurs travaillant au-dessus de la limite de 4 400 m. ainsi que les travaux de stabilisation et les mécanismes de gestion pour le Cerro Rico, ni sur la mise en œuvre des travaux de restauration et du plan directeur pour le centre historique, mentionnés dans les rapports des années précédentes, et demande en outre à l’État partie de communiquer des informations actualisées sur ces sujets ;
  8. Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il communique des informations détaillées sur chacun des indicateurs définis dans l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et en référence à l’échéancier approuvé dans la décision 41 COM 7A.23, et qu’il inclue en annexe à son prochain rapport les documents explicatifs pertinents, afin de faciliter une compréhension globale des progrès réalisés dans la mise en œuvre du DSOCR ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  10. Décide de maintenir Ville de Potosí (Bolivie (État plurinational de)) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
43 COM 8B.50
Ville de Potosí (État plurinational de Bolivie)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les documents WHC/19/43.COM/8B.Add et WHC/19/43.COM/INF.8B1.Add,
  2. Renvoie la proposition de la zone tampon pour la Ville de Potosí, État plurinational de Bolivie, à l’État partie afin de lui permettre de :
    1. Élaborer une description claire :
      1. des limites de la zone tampon,
      2. des limites de la zone d’influence environnementale,
    2. Clarifier la justification du tracé de ces limites en prenant en compte la protection des zones visuellement sensibles autour du bien, comme mentionné dans la décision 38 COM 7B.38,
    3. Fournir des informations explicites sur les aspects juridiques et de gestion, tel qu’un plan d’occupation des sols, qui sont appliqués dans la réglementation de la zone tampon et de la zone d’influence environnementale nouvellement définies,
    4. Fournir des explications sur les différentes réglementations applicables dans des zones préexistantes et qui se recoupent avec la zone tampon (par exemple, la zone de protection intensive du Centre historique, la zone de transition du Centre historique, la zone protégée de Ribera de los Ingenios et la zone de protection du Cerro Rico) et décrire aussi quelle réglementation a la préséance,
    5. Envisager la possibilité d’homogénéiser les limites des différentes zones afin de réduire les chevauchements.
43 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
  • Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
  • Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)
43 COM 8D
Clarifications des limites et des superficies des biens par les États parties

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/8D,
  2. Rappelant la décision 42 COM 8D, adoptée lors de sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Reconnaît l’excellent travail accompli par les États parties pour la clarification des limites de leurs biens du patrimoine mondial et les remercie pour leurs efforts visant à améliorer la crédibilité de la Liste du patrimoine mondial ;
  4. Rappelle que le Centre du patrimoine mondial ainsi que les Organisations consultatives ne seront pas en mesure d’examiner des propositions de modifications mineures ou importantes des limites pour les biens du patrimoine mondial dont les limites à l’époque de l’inscription n’ont pas encore été clarifiées ;
  5. Prend note des clarifications des limites et des superficies fournies par les États parties pour les biens suivants et telles que présentées en Annexe du Document WHC/19/43.COM/8D :

    AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí
    • Équateur, Ville de Quito

    ASIE ET PACIFIQUE

    • Kazakhstan, Mausolée de Khoja Ahmad Yasawi

    ÉTATS arabes 

    • Jordanie, Quseir Amra

    EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD

    • Allemagne, Monastère de Maulbronn
    • Fédération de Russie, Citadelle, vieille ville et forteresse de Derbent
    • Italie, Venise et sa lagune ;

  6. Demande aux États parties n’ayant pas encore répondu aux questions soulevées dans le cadre de l’Inventaire rétrospectif de bien vouloir fournir toutes les clarifications ainsi que la documentation le plus rapidement possible, et avant le 1er décembre 2019 au plus tard, afin de les soumettre, si les conditions techniques sont remplies, à la 44e session du Comité du patrimoine mondial en 2020.
Projet de décision : 43 COM 7A.48

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.8, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
  3. Félicite l’État partie pour l’approche collaborative et interinstitutionnelle choisie pour traiter les différentes questions liées à la conservation et la gestion du bien ;
  4. Prend note de la soumission en juin 2018 du projet de plan de gestion participatif intégré (PGPI) pour le bien, et prie instamment l’État partie de veiller à sa finalisation et son approbation d’ici le 1erdécembre 2019, en prenant en considération les conclusions de l’examen technique de l’ICOMOS de novembre 2018 ;
  5. Prend note avec satisfaction de la soumission d’une demande de clarification des limites et d’une modification mineure des limites du bien, et demande à l’État partie d’intégrer les cartes actualisés dans le PGPI et dans tout autre document de planification applicable ;
  6. Demande également à l’État partie de faire avancer, de toute urgence, la procédure d’approbation du projet de décret suprême, qui permettrait d’officialiser les importants mécanismes de planification et de financement pour la conservation et la gestion du Cerro Rico, qui est toujours en cours d’examen par le gouvernement national ;
  7. Exprime sa préoccupation que des informations claires et détaillées n’aient pas été communiquées sur les progrès réalisés en ce qui concerne la relocalisation des mineurs travaillant au dessus de la limite de 4 400 m. ainsi que les travaux de stabilisation et les mécanismes de gestion pour le Cerro Rico, ni sur la mise en œuvre des travaux de restauration et du plan directeur pour le centre historique, mentionnés dans les rapports des années précédentes, et demande en outre à l’État partie de communiquer des informations actualisées sur ces sujets ;
  8. Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il communique des informations détaillées sur chacun des indicateurs définis dans l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et en référence à l’échéancier approuvé dans la décision 41 COM 7A.23, et qu’il inclue en annexe à son prochain rapport les documents explicatifs pertinents, afin de faciliter une compréhension globale des progrès réalisés dans la mise en œuvre du DSOCR ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  10. Décide de maintenir Ville de Potosí (Bolivie (État plurinational de)) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2019
Bolivie (État plurinational de)
Date d'inscription : 1987
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2014-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
arrow_circle_right 43COM (2019)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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