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Les Raiho-shin, visites rituelles de divinités masquées et costumées

   

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Inscrit en 2018 (13.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© Agency for Cultural Affairs (Japan), 2017

Les rituels Raiho-shin sont pratiqués tous les ans dans différentes régions du Japon – en particulier celles de Tohoku, Hokuriku, Kyushu et Okinawa – les jours qui marquent le début de l’année ou lors des changements de saison. Ces rituels ont pour origine la croyance populaire selon laquelle des divinités du monde extérieur, les Raiho-shin, rendent visite aux communautés et inaugurent la nouvelle année ou la nouvelle saison pour garantir bonheur et bonne fortune. Au cours des rituels, les populations locales, qui portent les étranges costumes et les masques effrayants des divinités, se rendent dans les maisons pour réprimander les paresseux et apprendre aux enfants à bien se comporter. Le chef du foyer offre un repas spécial aux divinités pour conclure la visite. Dans certaines communautés, les rituels se déroulent dans la rue. Dans quelques régions, les hommes d’un certain âge deviennent les Raiho-shin, tandis que dans d’autres, les femmes jouent ces rôles. Les rituels s’étant développés dans des régions ayant des contextes sociaux et historiques différents, ils prennent des formes diverses qui reflètent les différentes caractéristiques régionales. En exécutant ces rituels, les populations locales, notamment les enfants, façonnent leur identité, développent un sentiment d’appartenance à la communauté et renforcent les liens qui unissent les membres entre eux. Conformément aux enseignements de leurs ancêtres, les membres de la communauté partagent les responsabilités et collaborent à la préparation et l’exécution des rituels, agissant ainsi en tant que praticiens en charge de la transmission des connaissances associées aux rituels.

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