La société civile : Partenaire du changement dans la gouvernance de la culture

L’importance de la gouvernance participative n’est désormais plus contestable. Le véritable test déterminant si la gouvernance est ouverte à la société civile, est le degré auquel cette dernière est impliquée et exerce une influence sur la défi nition et la mise en œuvre des agendas politiques, notamment au niveau mondial. Les exemples récents de la manière dont les organisations de la société civile ont été activement impliquées lors de l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies sont de bons modèles. Ces organisations ont travaillé au sein de coalitions, dans tous les secteurs et dans tous les pays, à la rédaction de ses objectifs et de ses cibles, et soutenu la prise de décision participative et représentative s’agissant des cibles clés relatives à la réalisation de la paix, de la justice et d’institutions solides au service du développement durable. En tant que partenaires des états, les organisations de la société civile ont activement participé à l’élaboration et l’adoption de la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Il en a résulté un instrument normatif international qui assigne une responsabilité à la société civile dans la gouvernance de la culture et lui attribue un rôle central dans la conception et la mise en œuvre des politiques. aujourd’hui, l’UNESCO veille à garantir qu’il existe des espaces, aux niveaux mondial et national, pour que les voix de la société civile soient entendues, et que les organisations de la société civile contribuent activement à l’élaboration des politiques culturelles. L’objectif est de faire en sorte que les politiques publiques de soutien aux secteurs de la culture et de la création puissent répondre aux besoins et aux défis de ses parties prenantes.