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Biodiversité : restaurer nos liens au vivant
Forêt tropicale humide près de la rivière Tapajós, au Brésil. Un projet de barrage y a été suspendu en 2016 du fait des menaces qu'il faisait peser sur les terres du peuple Munduruku.
Année après année, les études scientifiques semblent condamnées à écrire la chronique de la sixième extinction de masse : dépérissement du vivant, disparition des espèces, surexploitation des ressources, dégradation des milieux naturels. Les écosystèmes, qui fournissent des services indispensables à notre existence, déclinent à un rythme inédit, sur fond de crise climatique.
Il n’est pourtant pas trop tard pour (ré)agir. Menées sur le long terme, les mesures de conservation parviennent à enrayer le déclin de certaines espèces menacées. Les aires protégées, qui représentent aujourd’hui 17 % de la surface terrestre, constituent un frein à l’empiétement urbain et agricole. L’objectif est d’atteindre 30 % d’ici 2030. Mais c’est bien 100 % de l’humanité qu’il faut aujourd’hui réconcilier avec le vivant.