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Press release

43 nouveaux éléments inscrits sur les listes du patrimoine immatériel

16/12/2021

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni en ligne du 13 au 18 décembre a inscrit cette année 4 nouveaux éléments sur la Liste du patrimoine immatériel qui nécessite des mesures de sauvegarde urgente et 39 nouveaux éléments sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel.

Sous la présidence de Punchi Nilame Meegaswatte, Secrétaire général de la Commission nationale du Sri Lanka pour l’UNESCO, le Comité a également ajouté 4 projets au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. En outre, dans le cadre de l’assistance financière internationale issue du Fonds du patrimoine culturel immatériel, le Comité a octroyé 172 000 dollars à un projet présenté par la Mongolie, 116 400 dollars à un projet présenté par Djibouti ainsi que 266 000 dollars à un projet présenté par le Timor-Leste.

Pour la première fois cette année, le Comité a inscrit des éléments issus du Congo, du Danemark, d’Haïti, d’Islande, des États Fédérés de Micronésie, du Monténégro, de la République Démocratique du Congo, des Seychelles et du Timor-Leste, sur les Listes du Patrimoine immatériel de l’UNESCO. Elles comprennent désormais 630 éléments provenant de 140 pays au total. 

Nouvelles inscriptions sur la Liste de sauvegarde urgente du Patrimoine culturel immatériel (par ordre d’inscription)

États Fédérés de Micronésie - La navigation traditionnelle et la construction de pirogues des îles Carolines :

La navigation et la construction de pirogues des îles Carolines fait référence à la tradition séculaire de construction et de navigation de pirogues pour les longues distances. Les communautés de Micronésie perpétuent les traditions autochtones de construction de pirogues à voile destinées aux voyages en mer à partir de matériaux locaux et de navigation, ou d’orientation, à l’aide de repères environnementaux plutôt que de cartes ou d’instruments. Ces pirogues ont une forme unique et une dynamique d’utilisation très différente des embarcations occidentales. Leur conception asymétrique favorise la navigation à grande vitesse et permet d’accéder à des eaux très peu profondes. Cette pratique se transmet dans le cadre d’apprentissages traditionnels menés par des maîtres sculpteurs de pirogues et des navigateurs qui sont organisés en guildes.

Timor-Leste - Le tais, tissu traditionnel

Le tais est le tissu traditionnel tissé à la main du Timor-Leste. Utilisé pour la décoration et la création de vêtements traditionnels portés lors des cérémonies et des fêtes, il constitue également un moyen d’expression de l’identité culturelle et de la classe sociale, couleurs et motifs variant selon les groupes ethniques. Le tais est fabriqué à partir de coton teint avec des plantes naturelles. Ce processus complexe est traditionnellement réservé aux femmes, lesquelles transmettent leur savoir-faire à la génération suivante de leur communauté. Cependant, les hommes participent parfois à la récolte des plantes destinées à teindre le coton ainsi qu’à la fabrication des appareils de tissage. 

Estonie - La construction et l’utilisation des pirogues monoxyles expansées dans la région de Soomaa :

La pirogue estonienne de la région de Soomaa est une embarcation semblable à un canoë, creusée dans un unique arbre, dotée de côtés élargis et d’une base peu profonde. L’étape la plus caractéristique de la construction de la pirogue est l’expansion des côtés. L’effet combiné de la chaleur et de l’humidité permet d’élargir la planche de la pirogue de manière considérable, ce qui augmente son volume et sa maniabilité. Transmises par le biais d’apprentissages et d’études formelles, la construction et l’utilisation des pirogues constituent des activités communautaires qui s’accompagnent de récits sur les maîtres légendaires et leurs bateaux.

Mali - Les pratiques et expressions culturelles liées au « M’bolon », instrument de musique traditionnel à percussion

Le M’Bolon est un instrument de musique utilisé dans le sud du Mali. Il est composé d’une grande caisse de résonance en calebasse recouverte de cuir de vache et d’un manche en bois en forme d’arc muni de cordes. Le nombre de cordes du M’Bolon détermine la façon dont il est utilisé. Les M’Bolon à une et deux cordes sont utilisés lors des manifestations populaires, rituels et cérémonies religieuses, tandis que les M’Bolon à trois et quatre cordes sont utilisés afin d’accompagner les louanges des chefs traditionnels, de célébrer les actes héroïques des rois et d’accompagner les agriculteurs dans les champs. La pratique de cet instrument est enseignée dans le cadre d’apprentissages et par des associations locales.

La Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente recense les éléments du patrimoine vivant dont la pérennité est menacée. Elle permet de mobiliser la coopération et l’assistance internationales nécessaires pour renforcer la transmission de ces pratiques culturelles en accord avec les communautés concernées. Elle compte désormais 71 éléments. 

Éléments ajoutés à la Liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité (par ordre d’inscription) :

Émirats arabes unis ; Autriche ; Belgique ; Croatie ; Tchéquie ; France ; Allemagne ; Hongrie ; Irlande ; Italie ; Kazakhstan ; République de Corée ; Kirghizistan ; Mongolie ; Maroc ; Pays-Bas ; Pakistan ; Pologne ; Portugal ; Qatar ; Arabie saoudite; Slovaquie ; Espagne ; République arabe syrienne - La fauconnerie, un patrimoine humain

La fauconnerie est l’art et l’activité traditionnels qui consiste à dresser et à faire voler des faucons et autres oiseaux de proie. À l’origine moyen de se procurer de la nourriture, la fauconnerie a acquis d’autres valeurs et s’est vue intégrée au sein des communautés en tant que pratique ludique et moyen de se relier à la nature. De nos jours, elle est pratiquée par des personnes de tous âges dans plus de quatre-vingts pays. La fauconnerie moderne se concentre sur la préservation des faucons, des carrières et des habitats, ainsi que sur la pratique elle-même. Elle se transmet par le biais du mentorat, de l’apprentissage au sein des familles et de formations formelles dans les clubs et les écoles.

Arabie saoudite ; Algérie ; Bahreïn ; Égypte ; Iraq ; Jordanie ; Koweït ; Liban ; Mauritanie ; Maroc ; Oman ; Palestine ; Soudan ; Tunisie ; Émirats arabes unis ; Yémen - La calligraphie arabe : connaissances, compétences et pratiques

La calligraphie arabe est la pratique artistique qui consiste à écrire à la main l’écriture arabe de manière fluide afin d’exprimer l’harmonie, la grâce et la beauté. Les lettres pouvant être étirées et transformées afin de créer différents motifs, sa fluidité offre des possibilités infinies, même au sein d’un seul et même mot. La calligraphie arabe est très répandue dans les pays arabes et non arabes et pratiquée par des hommes et des femmes de tous âges. Initialement destinée à rendre l’écriture claire et lisible, elle s’est progressivement mue en art arabe islamique pour les œuvres traditionnelles et modernes. Les compétences sont transmises de manière informelle ou par le biais d’écoles formelles ou d’apprentissages.

Danemark ; Finlande ; Islande ; Norvège ; Suède - Les traditions nordiques des bateaux à clins :

Les bateaux nordiques à clins sont de petits bateaux en bois ouverts, de cinq à dix mètres de long. Depuis près de deux millénaires, les habitants des pays nordiques construisent des bateaux à clins en utilisant les mêmes techniques de base : des bordages fins sont fixés le long d’une colonne vertébrale constituée d’une quille et de tiges, et les bordages se superposant sont fixés ensemble à l’aide de rivets métalliques, de chevilles ou de cordes. Symboles du patrimoine côtier nordique commun, les bateaux à clins sont, de nos jours, principalement utilisés dans le cadre de fêtes traditionnelles et d’événements sportifs. Traditionnellement, la transmission des connaissances passait par l’apprentissage, mais il est également possible, désormais, de suivre une formation formelle au sein d’établissements publics et privés spécialisés dans la construction navale.

République démocratique du Congo ; Congo - La rumba congolaise

La rumba congolaise est un genre musical ainsi qu’une danse, utilisés dans des espaces formels et informels de célébration et de deuil. Il s’agit principalement d’une danse urbaine exécutée par un couple homme-femme. Interprétée par des artistes professionnels et amateurs, cette pratique se transmet aux jeunes générations par le biais de clubs de quartier, d’écoles de formation formelles et d’organisations communautaires. La rumba est considérée comme une partie intégrante de l’identité congolaise, et un moyen de promouvoir la cohésion et la solidarité entre les générations.

État plurinational de Bolivie - La grande fête de Tarija

La grande fête de Tarija, en Bolivie, se déroule chaque année en août et septembre. Elle s’accompagne de processions dévotionnelles, de fêtes, de compétitions et de feux d’artifice. Transmise par le biais des familles et de l’église, elle trouve son origine dans la période coloniale, lorsque les habitants de Tarija priaient San Roque de guérir les maladies et de protéger leurs proches. Elle se distingue par ses musiques et danses entraînantes, son artisanat régional, ses plats traditionnels et ses pèlerins vêtus de costumes et de masques colorés. Outre sa signification religieuse, cette fête marque le début de la saison des cultures.

République bolivarienne du Venezuela - Le cycle des festivités autour de la vénération et du culte de Saint Jean-Baptiste

Les célébrations vénézuéliennes de la Saint-Jean-Baptiste sont apparues au XVIIIe siècle dans les communautés afro-vénézuéliennes. Considérées comme un symbole de résistance culturelle et de liberté, ces festivités se caractérisent par des tambours, des danses, des contes et des chants joyeux, ainsi que par des processions autour d’une statue de Saint Jean-Baptiste. Le 23 juin, les Sanjuaneros rendent visite à leurs amis et se rendent dans les églises et centres religieux. Le 24 juin, l’image du saint est baptisée dans la rivière locale, afin de commémorer l’événement biblique. Les pratiques et connaissances sont transmises au sein des familles ainsi que par le biais des groupes communautaires et des écoles.

Équateur - Le pasillo, chant et poésie

Le pasillo est un genre musical ainsi qu’une danse, apparus en Équateur au XIXe siècle. Celui-ci fusionne des éléments de la musique autochtone, telle que le yaraví, avec une variété de genres, notamment la valse, le menuet et le boléro. La musique est généralement accompagnée de guitares et interprétée lors de danses de salon, d’événements publics et de concerts en plein air. Aux yeux des Équatoriens, le pasillo constitue à la fois un marqueur identitaire et une forme d’expression collective. Il se transmet au sein des familles, de centres de formation formels et par le biais de groupes musicaux.

Panama - Les danses et expressions associées à la Fête-Dieu

Le festival de la Fête-Dieu est un festival religieux au Panama qui célèbre le corps et le sang du Christ. Alliant tradition catholique et pratiques populaires, elle se caractérise par des représentations théâtrales, des danses burlesques ainsi que des costumes et masques colorés. Cette fête débute par une représentation théâtrale décrivant la bataille entre le bien et le mal, suivie d’une procession et de rassemblements dans les rues et les maisons familiales. Les connaissances et compétences y associées sont notamment transmises en participant à la fête et en impliquant les jeunes au sein de groupes de danse et d’équipes de fabrication de masques.

Pérou - Les valeurs, connaissances, coutumes et pratiques du peuple awajún liées à la poterie

Le peuple awajún considère la poterie comme un exemple de sa relation harmonieuse avec la nature. Le processus de préparation comprend cinq étapes : la collecte des matériaux, le modelage, la cuisson, la décoration et la finition. Chaque étape possède des significations et des valeurs spécifiques. Les pots sont utilisés afin de cuisiner, boire, manger et servir les aliments, ainsi que pour les rituels et cérémonies. Cette pratique millénaire a permis l’émancipation des femmes awajún, qui l’utilisent comme moyen d’expression de leur personnalité. Cette pratique est transmise par les sages Dukúg, des femmes âgées qui transmettent leur savoir-faire aux autres femmes de leur famille.

Malaisie - Le songket

Le songket est un tissu malaisien tissé à la main sur un métier à tisser traditionnel à deux pédales. La technique de tissage décoratif utilisée pour la fabrication de ce tissu consiste à insérer des fils d’or ou d’argent entre les fils de base, de sorte que ceux-ci semblent flotter sur un fond tissé coloré. Cette technique, qui remonte au XVIe siècle, se transmet de mère en fille ainsi que par le biais de programmes de formation formels. Les hommes participent en créant le matériel de tissage. Le songket est utilisé dans les vêtements traditionnels liés aux cérémonies, occasions festives et fonctions officielles de l’État.

Indonésie - Le gamelan

Le gamelan désigne l’orchestre de percussions traditionnel indonésien ainsi que l’ensemble des instruments de musique utilisés. Xylophones, gongs, gong chinois, tambours, cymbales, instruments à cordes et flûtes en bambou composent généralement cet ensemble. Cette musique est jouée par des hommes, des femmes et des enfants de tous âges, généralement lors de rituels religieux et d’événements publics. Le gamelan fait partie intégrante de l’identité indonésienne depuis des siècles. Sa transmission s’effectue dans des cadres formels, de l’enseignement primaire à l’enseignement supérieur, mais aussi informels, comme au sein des familles et lors d’ateliers.

Thaïlande - Le nora, drame dansé dans le sud de la Thaïlande

Le nora est une forme séculaire de danse-théâtre et de chant d’improvisation, généralement inspiré d’histoires liées à Bouddha ou de héros légendaires. Les artistes portent des costumes colorés et des coiffes, des ailes en forme d’oiseau, des écharpes ornées ainsi que des queues de cygne qui leur donnent l’apparence d’oiseaux. Pratiquée dans les centres communautaires locaux et lors de foires et d’événements culturels organisés par les temples, le nora est une pratique communautaire qui revêt une grande importance culturelle et sociale pour les habitants du sud de la Thaïlande. Les représentations font appel aux dialectes, à la musique et à la littérature régionaux afin de renforcer la vie culturelle et les liens sociaux. Cette pratique est transmise par les maîtres au sein des foyers, dans les organisations communautaires et les établissements d’enseignement.

Viet Nam - L’art de la danse xòe du peuple tai au Viet Nam

Xòe est une forme de danse vietnamienne qui est interprétée lors de rituels, de mariages, de fêtes de village et d’événements communautaires. Il existe plusieurs types de danses xòe, mais sa forme la plus populaire est la ronde, lors de laquelle les danseurs forment un cercle et exécutent des mouvements de base qui symbolisent les souhaits de santé et d’harmonie de la communauté. Marqueur identitaire important pour le peuple tai du nord-ouest du Viet Nam, la danse xòe s’accompagne de divers instruments, dont des luths de calebasse, des tambours, des cymbales et des flûtes de roseau. Elle se transmet au sein des familles, des troupes de danse et des écoles.

Inde - La Durga Puja à Calcutta

La Durga Puja est un festival annuel célébré à l’automne en Inde et au Bangladesh. Elle marque les dix jours de culte de la déesse-mère hindoue, Dourga. Caractérisée par des tambours bengalis, de grandes installations et des sculptures en argile fabriquées à partir d’argile non cuite issue du Gange, cette fête est devenue synonyme de « retour à la maison », ou de retour aux sources saisonnier. À cette occasion, les clivages de classe, de religion et d’ethnies s’effondrent alors que des foules de spectateurs se promènent afin d’admirer les installations. La Durga Puja est notamment transmise par les familles, les centres d’art et les médias traditionnels.

Sri Lanka - Les savoir-faire traditionnels relatifs à la fabrication de Dumbara Ratā Kalāla

Les Dumbara Ratā Kalāla sont des tapis traditionnels fabriqués à la main et utilisés en tant que tentures murales, tapisseries ou housses de coussins. Les tapis sont fabriqués par la communauté kinnara, qui fournissait traditionnellement des tapis décoratifs au palais royal entre le XVe et le XIXe siècle. Cette particularité revêt une grande importance culturelle pour les Sri Lankais. Aujourd’hui, les tapis sont tissés par des artisans, qui les proposent aux acheteurs locaux et aux touristes. Les Dumbara Ratā Kalāla sont fabriqués à partir de fibres végétales de hana et ornés de motifs et dessins symboliques. Les techniques de tissage sont transmises aux enfants par leurs parents. Les enfants les acquièrent en observant et en aidant leurs parents.

Turkménistan - La fabrication artisanale du dutar et l’art de pratiquer la musique traditionnelle associée au chant

Le dutar est un instrument ainsi qu’un genre musical traditionnel du Turkménistan. Il s’agit d’un luth à deux cordes et à long manche, dont le corps en forme de poire est recouvert d’une fine caisse de résonance en bois. Cet instrument est utilisé dans l’ensemble des principaux genres de musique et de chant turkmènes. La musique dutar peut quant à elle être jouée seule ou accompagnée de chants ou de poèmes et de prose. Elle constitue un élément essentiel des cérémonies, célébrations nationales, fêtes et réunions sociales turkmènes. L’artisanat et les compétences y associées sont traditionnellement transmis de père en fils, et les compétences liées à la pratique sont transmises oralement ainsi que par le biais de démonstrations.

Seychelles - Le moutya

Le moutya a été introduit aux Seychelles par les esclaves africains arrivés avec les colons français au début du XVIIIe siècle. Danse sensuelle basée sur une chorégraphie simple, elle est traditionnellement pratiquée autour d’un feu de joie, au rythme de tambours. Par le passé, le moutya était une source de réconfort face aux difficultés et un moyen de résister à l’injustice sociale. Il est généralement pratiqué de façon spontanée au sein de la communauté, ainsi que lors de rassemblements et d’événements culturels. Le moutya est transmis de manière informelle par la pratique, l’observation et l’imitation et de manière formelle par la recherche, la documentation et la diffusion.

Madagascar - Le Kabary malagasy, art oratoire malagasy

Le kabary malagasy est un dialogue poétisé interprété devant un public. Il est très structuré et se compose de proverbes, de maximes, de figures rhétoriques et de jeux de mots. Utilisé à l’origine par les chefs afin de communiquer avec la communauté, il est devenu indissociable de la vie sociale à Madagascar et est utilisé lors de fêtes, de funérailles, de cérémonies et d’événements populaires. Cette pratique, qui se transmet de manière formelle et informelle par l’observation, fait généralement intervenir deux orateurs devant une assemblée. Elle peut durer plusieurs heures, selon le type d’événement.

Sénégal - Le ceebu jën, art culinaire du Sénégal

Le ceebu jën est un plat emblématique du Sénégal. Bien que les recettes varient selon les régions, il est généralement préparé à base de darnes de poisson, de brisures de riz, de poisson séché, de mollusques et de légumes de saison : oignons, persil, ail, aubergine, chou blanc, manioc, patate douce, gombo et feuille de laurier. La recette et les techniques sont traditionnellement transmises de mère en fille. On mange le ceebu jën avec les doigts dans la plupart des familles mais, dans les restaurants, la cuillère ou la fourchette sont généralement utilisées. Ce plat, considéré comme une affirmation de l’identité sénégalaise, est devenu le plat national du Sénégal.

Bahreïn - Le fjiri

Le Fjiri est un spectacle musical qui commémore l’histoire de la pêche à la perle à Bahreïn. Considérée comme un moyen d’expression du lien entre le peuple bahreïnien et la mer, cette pratique date de la fin du XIXe siècle. Elle est généralement interprétée et transmise au sein d’espaces culturels appelés durs par les descendants de pêcheurs de perles et de membres d’équipage, ainsi que par d’autres personnes soucieuses de préserver la tradition. Durant ce spectacle, un groupe de musiciens exclusivement masculins s’assied en cercle, chante et joue des percussions. Au centre du cercle se tiennent des danseurs et le chanteur principal.

Iraq - Les savoir-faire artisanaux et artistiques traditionnels relatifs à l'Al-Naoor

L’Al-Naoor est une roue en bois composée de vingt-quatre colonnes et de cruches d’argile attachées à sa circonférence extérieure. Cette roue est utilisée sur les cours d’eau de l’Euphrate en Iraq, où les niveaux sont plus bas que dans les champs adjacents. Elle est installée à la verticale sur les cours d’eau du fleuve. Lorsque le courant la fait tourner, les cruches recueillent l’eau, la transportent jusqu’au sommet de la roue et la déversent dans les cours menant aux champs. Moyen de subsistance pour de nombreuses personnes, notamment des artisans locaux, les connaissances et compétences liées à l’Al-Naoor sont transmises par le biais de la famille, de la littérature et de l’éducation formelle.

Palestine - L’art de la broderie en Palestine, pratiques, compétences, connaissances et rituels

En Palestine, les vêtements des femmes dans les villages se composent généralement d’une robe longue, d’un pantalon, d’une veste, d’une coiffe et d’un voile. Chaque vêtement est brodé de divers symboles, notamment des oiseaux, des arbres et des fleurs. Les broderies sont cousues avec du fil de soie sur de la laine, du lin ou du coton, et le choix des couleurs et des motifs indique l’identité régionale de la femme ainsi que son statut marital et économique. La broderie est une pratique sociale et intergénérationnelle autour de laquelle les femmes se réunissent et collaborent afin de compléter le revenu de leur famille. Cette pratique se transmet de mère en fille et dans le cadre de séances de formation formelle.

République arabe syrienne - L’al-Qudoud al-Halabiya

L’Al-Qudoud al-Halabiya est un genre musical traditionnel né à Alep et composé d’une mélodie qui est toujours la même. Il est chanté dans un cadre religieux ou à des fins de divertissement, accompagné par un ensemble instrumental, et les paroles changent en fonction de l’événement. Bien qu’il ait subi l’influence des changements sociaux, le Qudoud a conservé ses éléments traditionnels et continue d’être pratiqué à travers la ville. Il constitue une pièce maîtresse de la culture alépine et est considéré comme une source de résilience, notamment en temps de guerre. La pratique est transmise de manière informelle entre les mentors et les jeunes, et de façon formelle à travers les programmes scolaires et les émissions diffusées par les médias.

Maroc - La tbourida

La tbourida est un spectacle équestre marocain qui remonte au XVIe siècle. Elle simule une succession de parades militaires, reconstituées selon les conventions ancestrales arabo-amazighes. Lors d’une tbourida, une troupe de cavaliers exécute une parade comprenant des exercices militaires acrobatiques et la simulation d’un départ en guerre. Les cavaliers portent des costumes et des accessoires d’époque représentant leur tribu ou leur région, et les chevaux sont bridés et sellés avec des matériaux traditionnels. Cette pratique se transmet de génération en génération au sein des familles, par le biais de la tradition orale et de l’observation.

Turquie - Hüsn-i Hat, la calligraphie traditionnelle dans l’art islamique en Turquie

Le Hüsn-i Hat est un art séculaire de la calligraphie en Turquie. Traditionnellement, les outils utilisés pour cet art sont le papier glacé, la plume de roseau, le canif et l’encre de suie. De nombreux calligraphes, ou hattats, fabriquent leurs propres outils et jouent un rôle important dans la transmission de la tradition du Hüsn-i Hat, en transmettant leurs connaissances, leurs compétences artisanales et leurs valeurs par le biais de l’apprentissage. Le Hüsn-i Hat peut notamment être écrit sur du papier, du cuir, de la pierre, du marbre, du verre et du bois. Il est traditionnellement utilisé pour les textes religieux et littéraires.

Finlande - La pratique du violon à Kaustinen et les pratiques et expressions connexes

La musique folklorique de Kaustinen est une tradition finlandaise dont le violon constitue l’instrument principal. Basée sur le jeu à l’oreille, elle se caractérise par des rythmes syncopés et accentués sur lesquels il est facile de danser. Aux yeux de la plupart des habitants de Kaustinen et des communautés voisines, elle incarne un aspect essentiel de leur identité ainsi qu’un symbole d’égalité. Son style et sa technique distinctifs sont transmis de manière formelle et informelle depuis plus de 250 ans, et sa musique est jouée tant dans des contextes publics que privés, notamment lors du festival annuel de musique folklorique.

Danemark - Le chant et la danse du tambour des Inuits

La danse et le chant du tambour sont des formes traditionnelles d’expression artistique des Inuits du Groenland. Fréquemment présentés dans le cadre de célébrations et d’événements sociaux, ils peuvent être interprétés par une personne seule ou un groupe. Lors d’une danse du tambour, ce dernier, ou qilaat, est déplacé dans différentes directions et sa structure est frappée de manière à produire un battement aigu, en écho. Le chant du tambour est une narration lyrique de la vie quotidienne. Aux yeux des Inuits du Groenland, la danse et le chant du tambour constituent l’illustration d’une identité partagée et d’un esprit de communauté. Cette pratique est transmise par les associations culturelles, les clubs, les studios de danse et les institutions.

Malte - Le L-Għana, une tradition du chant populaire maltais

Le Għana est utilisé afin de décrire trois types apparentés de chants populaires rimés à Malte. La forme la plus populaire est le Għana de l’« esprit vif », duel improvisé entre un ou deux couples de chanteurs, qui échangent des rimes, des arguments convaincants et des réparties spirituelles. Les séances de Għana se déroulent tout au long de l’année dans des lieux publics et privés et sont considérées comme une plateforme de réflexion et de débat social et politique informel autour de l’histoire commune. Partie intégrante de la culture maltaise, cette pratique est transmise par les familles et considérée comme vitale pour la préservation de la langue sémitique maltaise unique.

Portugal - Les fêtes communautaires à Campo Maior

Les fêtes communautaires de Campo Maior sont un événement populaire au cours duquel les rues de Campo Maior, au Portugal, sont décorées de millions de fleurs en papier coloré. Les commissions des rues de la communauté décident de la date et des thèmes de couleur, et les voisins travaillent sur les décorations pendant des mois. Il existe un sentiment de compétition amicale entre les rues, qui briguent chacune la distinction de meilleure création. Les décorations sont donc tenues secrètes jusqu’à la veille de la fête, alors que la ville se transforme du jour au lendemain. Cette pratique, qui renforce la créativité et le sentiment d’appartenance à la communauté, se transmet au sein des familles et des écoles.

Tadjikistan - Le falak

Le falak, qui signifie « ciel », « fortune » et « univers », est la musique folklorique traditionnelle des populations des montagnes du Tadjikistan. Ce genre musical expressif et philosophique peut être interprété par un soliste homme ou femme, a cappella, accompagné d’un seul ou de plusieurs instruments et de danseurs. Caractérisés par leur gamme aigüe, les chants du falak portent le plus souvent sur l’amour, la douleur, la souffrance et la patrie. Cette pratique est considérée comme un état d’esprit et un marqueur d’identité par les communautés montagnardes, et se transmet d’une génération à l’autre au sein des familles et par le biais de l’éducation formelle.

Bulgarie - Le chant à plusieurs voix visoko de Dolen et Satovtcha, Bulgarie du Sud-Ouest

Le Visoko est un chant traditionnel à plusieurs voix, propre aux villages bulgares de Dolen et Satovtcha. Il en existe trois types : le chant grave, le chant aigu et une combinaison des deux. Les chants Visoko, également appelés chants d’été, étaient traditionnellement entonnés en plein air par les femmes travaillant dans les champs. De nos jours, cette pratique est transmise aux femmes et jeunes filles par le biais de groupes de chant locaux. Elle est emblématique de la pratique musicale locale et crée un sentiment de communauté entre les chanteurs des groupes, tout en tissant un lien social entre ceux-ci et leur public.

Ukraine - L’ornek, un ornement des Tatars de Crimée et les savoirs connexes

L’ornek désigne un système ukrainien de symboles et leurs significations. Il est utilisé dans divers supports tels que la broderie, le tissage et la poterie. Les symboles sont disposés de manière à créer une composition narrative. Il existe environ trente-cinq symboles au total, chacun ayant une signification et des connotations uniques. Les communautés tatares de Crimée comprennent la signification des symboles et chargent souvent les artisans de créer certaines compositions ayant des significations spécifiques. La pratique et les connaissances sont transmises par des artisans qualifiés au sein des familles et des communautés, dans des contextes informels tels que les cours de broderie, ainsi que dans des contextes formels tels que les universités.

Belgique - Les joutes sur échasses de Namur

Née au début du XVe siècle, la joute sur échasses de Namur est une tradition belge dans le cadre de laquelle les participants tentent de faire chuter les membres de l’équipe adverse. Les combats se déroulent généralement lors de festivals, dans les rues et sur les places de Namur. L’entrée est gratuite ; les spectateurs se rassemblent autour de la zone de joute et encouragent leurs équipes favorites. Les joutes sur échasses sont un puissant marqueur de l’identité namuroise, et considérées comme un facteur de cohésion. Leur pratique se transmet par des formations au sein de l’association locale des échasseurs ainsi que par la tradition familiale, et dans les écoles.

Italie - La recherche et le cavage de truffes en Italie, connaissances et pratiques traditionnelles

La recherche et le cavage des truffes en Italie constitue un ensemble de pratiques qui se transmettent oralement depuis des siècles. Avec l’aide d’un chien, les chercheurs de truffes, ou tartufai, identifient les zones où pousse ce champignon souterrain. Ils utilisent ensuite une bêche afin de caver les truffes sans perturber l’état du sol. Source de revenus pour de nombreuses communautés rurales, la recherche des truffes mobilise un large éventail de compétences et de connaissances en lien avec la gestion des écosystèmes naturels. Elle est également associée à des fêtes populaires qui marquent le début et la fin de la saison des truffes.

Pays-Bas - La culture du corso, défilés de fleurs et de fruits aux Pays-Bas

Datant de la fin du 19ème siècle, le corso désigne un défilé ainsi qu’un concours annuel néerlandais de chars ou de bateaux décorés de fleurs, de fruits, de légumes et, dans certains cas, de personnes déguisées. Cette pratique suscite un sentiment de cohésion sociale et de solidarité, des groupes d’amis ou des quartiers entiers passant souvent des mois à préparer des chars qui peuvent atteindre 20 mètres de long et 10 mètres de haut. La culture du corso se transmet par l’apprentissage, les programmes scolaires et la participation au défilé annuel, qui se déroule dans les rues ou sur des rivières et s’accompagne généralement de fanfares et de représentations théâtrales.

Ouzbékistan - L’art du bakhshi

Le Bakhshi désigne l’interprétation d’histoires épiques accompagnée d’instruments de musique traditionnels. Les conteurs, également appelés bakhshis, narrent des poèmes épiques héroïques, historiques et romantiques basés sur des mythes, des légendes, des contes folkloriques et des chants légendaires. Le succès des bakhshis tient à leur capacité de captiver les auditeurs avec leurs mélodies et de raconter des histoires d’une manière intéressante et originale. Le Bakhshi constitue un élément essentiel du mode de vie ouzbek, et les conteurs sont toujours les bienvenus lors des cérémonies familiales, rituels, fêtes et festivités locales. La pratique se transmet au sein des familles ainsi que dans les écoles de bakhshi officielles.

Monténégro – Le patrimoine culturel de la Marine des Bouches de Kotor, représentation festive d’une mémoire et d'une identité culturelle

La Marine des Bouches de Kotor est une organisation non gouvernementale maritime et traditionnelle fondée en 809. Composée d’une communauté de marins, elle a joué un rôle essentiel dans la préservation ainsi que la promotion de l’histoire et de la tradition maritimes. Cette organisation constitue également l’épine dorsale des fêtes annuelles de la Saint-Tryphon. Lors de célébrations officielles, les membres portent des uniformes traditionnels, des armes historiques et exécutent une danse en ronde traditionnelle. L’adhésion est volontaire et ouverte aux hommes, femmes et enfants de tous âges. Les connaissances et compétences sont transmises de génération en génération au sein des familles ainsi que par le biais des comités de la Marine des Bouches, qui organisent des formations, des expositions, des conférences et des publications.

Pologne - La tradition des tapis de fleurs pour les processions de la Fête-Dieu

En Pologne, la tradition des tapis de fleurs est intimement liée à la Fête-Dieu. À l’occasion de cette fête, qui comprend une messe suivie d’une procession, les familles de plusieurs villages disposent des fleurs en tapis colorés et symboliques sur le parcours de la procession. Cette tradition unit l’ensemble de la communauté et a façonné l’identité locale. La pratique se transmet depuis des générations, notamment au sein des familles. Des ateliers de création de motifs sont aussi régulièrement organisés dans les écoles, avec le soutien de la paroisse et d’organisations non gouvernementales.

Haïti La soupe au giraumon

Conformément à l’avis de l’Organe d’évaluation et par la voie d’une procédure accélérée, le Comité intergouvernemental a décidé d’inscrire cet élément, compte tenu des circonstances particulières dues aux difficultés récemment endurées par Haïti.

La soupe joumou, ou soupe au giraumon, est une soupe traditionnelle haïtienne à base de citrouille, comprenant des légumes, des bananes plantains, de la viande, des pâtes et des épices. Il s’agit d’un plat de fête, profondément enraciné dans l’identité haïtienne, dont la préparation favorise la cohésion sociale ainsi que le sentiment d’appartenance aux communautés. Réservée à l’origine aux propriétaires d’esclaves, les Haïtiens se sont approprié la soupe lorsqu’ils ont obtenu leur indépendance de la France, faisant de ce plat un symbole de leur liberté nouvellement acquise et une expression de leur dignité et de leur résilience. La soupe est composée principalement de giraumon, une variété de potiron cultivée autrefois par les peuples autochtones des Caraïbes. Elle est préparée et consommée spécifiquement le 1er janvier, jour de la proclamation de l’indépendance d’Haïti, et constitue le premier repas de l’année. Elle sert également de petit-déjeuner dominical traditionnel. La préparation de la soupe au giraumon est une activité en famille et en communauté : les femmes gèrent les préparatifs dans leur ensemble, les enfants aident à préparer les ingrédients, les artisans fabriquent les marmites en aluminium et les autres ustensiles utilisés lors de la préparation de la soupe, et les fermiers travaillent la terre afin de récolter les légumes. Aujourd’hui, plusieurs variantes de cette soupe existent dans les cuisines caribéenne et latino-américaine.

La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité vise à assurer une plus grande visibilité aux traditions et aux savoir-faire portés par les communautés. Cette liste contient actuellement 492 éléments.

Inscriptions au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde (par ordre d’inscription) :

Philippines - L'École des traditions vivantes

En 1995, la Sous-commission des communautés culturelles et des arts traditionnels de la Commission nationale de la culture et des arts – principal organisme chargé de préserver, de promouvoir et de développer la culture ainsi que les arts philippins – a souligné la nécessité de préserver les connaissances et pratiques traditionnelles d’une dévalorisation culturelle rapide. Ce constat a ouvert la voie au programme « Écoles des traditions vivantes », qui prévoit la création de centres d’apprentissage informels gérés par les communautés, au sein desquels les praticiens peuvent transmettre aux jeunes générations les connaissances, le patrimoine culturel immatériel, les compétences ainsi que les valeurs de leurs communautés.

Kirghizistan - Les jeux nomades, redécouverte du patrimoine, célébration de la diversité

Le patrimoine culturel du peuple kirghize est intimement lié au mode de vie nomade. Cependant, lors de l’ère soviétique, qui s’est accompagnée d’une sédentarisation forcée, de nombreux éléments ont été mis en péril, notamment les jeux traditionnels. Les praticiens des jeux traditionnels et détenteurs de connaissances ont tenu leur première grande réunion en 2007 afin d’évoquer les défis actuels ainsi que la nécessité de préserver les jeux nomades traditionnels. Ces discussions ont donné lieu au programme « Nomad Games: Rediscovering Heritage », centré sur la documentation et l’identification de la variété des jeux traditionnels dans différentes parties du pays.

République islamique d’Iran - Programme national de sauvegarde de l’art traditionnel de la calligraphie en Iran

L’avènement de la technologie a progressivement entraîné le déclin de la tradition de la calligraphie iranienne. Sa préservation est donc devenue une préoccupation majeure dans les années 1980, et un programme national a été élaboré à cette fin par des ONG en collaboration avec le gouvernement. Ce programme visait à développer la formation publique informelle et formelle en calligraphie, à publier des livres et des brochures, à organiser des expositions d’art et à élaborer des programmes d’études universitaires tout en encourageant une utilisation appropriée de la tradition calligraphique en fonction des conditions de vie modernes.

Kenya - La réussite de la promotion des aliments traditionnels et de la sauvegarde des modes d’alimentation traditionnels au Kenya

Au Kenya, les modes d’alimentation traditionnels étaient menacés. Conscient qu’un déclin de la diversité et des connaissances alimentaires aurait de graves répercussions sur la santé ainsi que sur l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, le pays s’est engagé en 2007 à préserver les pratiques y associées. Deux grandes initiatives ont été lancées, en collaboration avec des scientifiques et des communautés. La première consistait à dresser un inventaire des aliments traditionnels et de leurs utilisations, et la seconde à travailler avec les écoles primaires afin d’identifier et de répertorier les modes alimentaires traditionnels. Ces deux initiatives ont donné lieu à des activités connexes, menées de manière autonomes par des institutions locales.

Le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde favorise le partage des expériences de sauvegarde réussies et des exemples de bonnes pratiques de transmission du patrimoine vivant et de sa pratique et connaissances aux générations futures. Le Registre compte désormais 29 bonnes pratiques.