<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 22:56:30 Oct 04, 2021, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Les rites festifs traditionnels printaniers des éleveurs de chevaux kazakhs

   

Votre navigateur n'est pas supporté par cette application. Merci d'utiliser des versions récentes de navigateurs tels que Google Chrome, Firefox, Edge ou Safara pour accéder aux interfaces 'Dive'.

Inscrit en 2018 (13.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© Alexey Kamenskiy (Kazakhstan), 2017

Les rites festifs traditionnels printaniers des éleveurs de chevaux kazakhs – qui se déroulent dans le village de Terisakkan (district d’Ulytau, oblast de Karaganda) – marquent la fin de l’ancien et le début du nouveau cycle annuel d’élevage de chevaux. Ancrés dans les connaissances traditionnelles sur la nature et les relations ancestrales entre l’homme et le cheval, les rites font appel à des savoir-faire hérités des ancêtres nomades, adaptés à la réalité contemporaine. Au terme de préparatifs qui se déroulent tout au long de l’année, les principaux éléments constituant l’élément sont : « Biye baylau » (littéralement « pâturage au piquet »), rite ancien de la « première traite » qui comprend la séparation des juments et des poulains des troupeaux, la traite des juments et la célébration avec des chants, des danses et des jeux ; « Ayghyr kosu » (au sens figuré « le mariage de l’étalon »), un rite récent consistant à faire rentrer des étalons au sein de troupeaux ; et « Kymyz muryndik » (métaphore signifiant « lancement du koumis »), le « premier partage de koumis », qui lance la saison de sa production et de son partage. Les rites s’étendent sur environ trois semaines, jusqu’aux cérémonies de partage de koumis, et se déroulent dans chaque foyer. Les rites ouvrent un nouveau cycle annuel de reproduction et illustrent l’hospitalité kazakhe traditionnelle. Au XXe siècle, confrontés à la transition forcée d’un mode de vie nomade à sédentaire, les détenteurs ont adapté la forme traditionnelle de l’élevage des chevaux aux conditions nouvelles afin d’assurer sa viabilité continue.

Top