<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 22:53:57 Sep 26, 2021, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Maurice évalue ses industries culturelles et créatives et leurs contributions aux ODD

 

Le projet de l’UNESCO intitulé « Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles », financé par l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (Sida), vise à renforcer les capacités humaines et institutionnelles des acteurs gouvernementaux et de la société civile afin de suivre et rendre compte des politiques et mesures qui protègent et promeuvent la diversité des expressions culturelles à Maurice.

Le projet de l’UNESCO sera officiellement lancé le 10 octobre 2019 par le ministre des Arts et de la Culture, S. E. M. Prithvirajsing Roopun, aux côtés de Mme Christine Umutoni, coordonnatrice résidente des Nations Unies à Maurice. Les activités se poursuivront jusqu’en 2021 et comprendront : une expertise spécialisée dans l’organisation de consultations multipartites, comprenant des acteurs gouvernementaux et de la société civile ; des formations sur la collecte et l’analyse de données ; de la coopération interministérielle ; et des débats publics sur des sujets émergents tels que l’égalité des genres dans le secteur de la culture, la diversité des médias ou la liberté artistique.

Un atelier de formation de trois jours a été organisé par l’UNESCO et le ministère des Arts et de la Culture à l’intention des participants de l’équipe nationale et des principales parties prenantes afin de présenter la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, de promouvoir le processus de suivi participatif des politiques et de présenter le formulaire à remplir pour l’élaboration du rapport périodique quadriennal (RPQ), un rapport obligatoire soumis tous les quatre ans par les Parties à la Convention de 2005 de l’UNESCO.

« Les RPQ, qui contiennent des réponses détaillées sur l’état actuel des politiques culturelles et des secteurs culturels et créatifs, présentent les réalisations et les défis rencontrés par les pays au cours des quatre dernières années », a déclaré Mme Karalyn Monteil, spécialiste pour la Culture au bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est. « L'importance de préparer le rapport de manière participative, en associant des acteurs non gouvernementaux et des travailleurs créatifs, est au cœur de la Convention », a-t-elle ajouté.

Le RPQ de Maurice fournira un état des lieux de la mise en œuvre de la Convention de 2005 et des objectifs de développement durable des Nations Unies par les autorités nationales et les organisations de la société civile. Il fournira aussi des recommandations pour une action politique future visant à relever les défis et priorités identifiés par l’équipe nationale.

Depuis la ratification de la Convention de 2005 de l’UNESCO en 2006, Maurice a régulièrement élaboré diverses politiques et mesures visant à promouvoir les industries culturelles et créatives, notamment un livre blanc sur les arts et la culture, un fonds national pour les arts et un projet de législation sur le statut de l’artiste.

Plus de 50 personnes – décideurs politiques du ministère de l’Art et de la Culture, créateurs, artistes, société civile et médias – participent à cet atelier de formation et de sensibilisation de trois jours. Cet atelier est animé par Mme Vesna Copic de la Banque d’expertise de l’UNESCO, en collaboration avec M. Hans Lallah Ramduth, expert national, tous les deux engagés par l’UNESCO pour diriger l’équipe nationale chargée d’élaborer de manière participative le premier rapport périodique de Maurice.

Le ministère prévoit d’organiser une réunion de validation afin de présenter au public une ébauche du rapport et d’obtenir quelques derniers commentaires et observations avant la date limite de soumission du rapport prévue pour le 30 avril 2020.