<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 13:45:20 Dec 27, 2021, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Atelier de l’UNESCO en Afrique de l’Est : renforcer la diversité des médias et le pluralisme culturel

Dans le cadre du projet Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles, l’UNESCO a organisé du 15 au 25 novembre 2021 une série d’ateliers hybrides (incluant des réunions en présentiel et des sessions virtuelles) sur la diversité des médias et le pluralisme culturel dans quatre pays d’Afrique de l’Est (Éthiopie, Maurice, Ouganda et Tanzanie).

Cette formation s’adressait à 35 parties prenantes du secteur des médias et de la culture, experts nationaux et fonctionnaires gouvernementaux de la région. Elle a permis de renforcer les capacités relatives à la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et d’évoquer des initiatives, des politiques et des mesures visant à favoriser la diversité des médias et des contenus culturels dans les pays d’Afrique de l’Est.

M. Charles Vallerand, spécialiste sur la diversité des médias et membre de la Banque d’expertise de la Convention de 2005 de l’UNESCO, a animé et modéré quatre sessions interactives portant sur la sensibilisation des médias nationaux aux liens entre la diversité des médias et la diversité des expressions culturelles. M. Vallerand a donné aux professionnels des médias les outils nécessaires pour œuvrer en faveur de la promotion d’expressions culturelles diverses dans les médias, pour identifier les lacunes en la matière et pour renforcer le rôle des médias comme des défenseurs de la diversité des expressions culturelles.

« Aujourd’hui, le problème le plus urgent auquel sont confrontés les professionnels des médias et de la culture est la lutte contre le piratage, notamment en ligne. D’autant plus que la consommation culturelle à domicile s’est généralisée à travers le monde pendant la pandémie de COVID-19. En la matière, la coopération internationale et la collaboration des plateformes numériques sont cruciales. Au niveau national, les pays doivent s’assurer que leurs lois relatives aux droits d’auteur sont adaptées au nouvel environnement numérique et dûment appliquées pour que les artistes, les professionnels des médias et les éditeurs puissent prospérer. »

--M. Charles Vallerand, expert de l’UNESCO

Au cours de l’atelier, M. John Bosco Mayiga, Spécialiste de programme pour le Secteur de la communication et de l'information au Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est, a présenté des politiques et des mesures nationales en faveur de la diversité des médias et des contenus dans l’environnement numérique. M. Bosco a également animé un débat sur les tendances récentes observées aux niveaux national, régional et international, qui pourraient avoir des répercussions positives ou négatives sur la diversité dans les médias.

Mme Karalyn Monteil, Spécialiste de programmes pour le Secteur de la culture au Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est, a montré dans quelle mesure la créativité pouvait stimuler l’identité nationale, la cohésion sociale, le dialogue interculturel et le développement durable. Elle a aussi souligné le rôle des médias dans la promotion de la diversité des expressions culturelles et dans le suivi de la mise en œuvre de la Convention de 2005 de l’UNESCO. Mme Monteil a exprimé au nom de l’UNESCO le souhait que cet atelier renforce le réseau des parties prenantes des médias en Afrique de l’Est et permette d’identifier des recommandations relatives au rôle des médias en faveur de la promotion de la diversité des expressions culturelles en Afrique de l’Est.

Les points focaux des ministères de la culture des quatre pays bénéficiaires –M. Teferi Teklu pour l’Éthiopie ; Mme Annabelle Arekion pour la Maurice ; Mme Juliana Akoryo Naumo pour l’Ouganda et M. Peter Simon Maqway pour la Tanzanie – ont facilité la participation de leurs équipes nationales respectives aux activités de l’atelier et ont dirigé le travail d’élaboration de stratégies nationales en faveur de la diversité des médias qui ont été présentées et débattues au cours de la dernière session.

M. Toussaint Tiendrebeogo, Secrétaire de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, a clôturé l’atelier en encourageant les participants à s’engager dans des actions politiques et de plaidoyer en faveur de la régulation des médias, ainsi que dans l’élaboration de politiques relatives à la diversité des médias et des expressions culturelles dans leurs pays respectifs. Il a indiqué que « les médias avaient un rôle clé à jouer pour stimuler la production de contenus culturels divers mais aussi pour faciliter l’accès du public à ces contenus » et que « les médias étaient des partenaires essentiels pour la mise en œuvre de la Convention de 2005. »

En tant que pays bénéficiaires du projet « Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles », financé par l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (Asdi), l’Éthiopie, Maurice, l’Ouganda et la Tanzanie poursuivront en 2022 leurs activités menées dans ce cadre, en s’appuyant sur leurs rapports périodiques quadriennaux et sur la troisième édition du rapport mondial Re|penser les politiques pour la créativité, à paraître en février prochain.