La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a condamné le meurtre du journaliste Raman Kashyap, survenu le 3 octobre dans l’État d’Uttar Pradesh en Inde.
Je condamne les violences qui ont causé la mort du journaliste Raman Kashyap. Dans un récent dossier d’information sur la sécurité des journalistes couvrant les manifestations, l’UNESCO tire la sonnette d’alarme sur le risque élevé de violences auquel sont exposés les journalistes qui couvrent les troubles civils. J’appelle les autorités indiennes à mener une enquête rapide afin d’identifier les responsables de cet incident tragique et de les traduire en justice. La couverture des manifestations par les journalistes est cruciale et nous devons redoubler d’efforts pour qu’ils puissent travailler sans risque pour leur intégrité physique et mentale.
Raman Kashyap couvrait une manifestation d’agriculteurs dans la ville de Lakhimpur Kheri, où des violences se sont produites après que des voitures officielles ont heurté et tué plusieurs manifestants. Au moins neuf personnes, dont Raman Kashyap, ont été tuées par les voitures qui ont foncé dans la foule ou par les violences qui ont suivi. Les circonstances exactes de la mort des journalistes restent inconnues. Sa famille a d’abord déclaré sa disparition le 3 octobre, avant que son corps ne soit identifié le jour suivant.
Raman Kashyap était un journaliste indépendant qui a souvent collaboré avec Sadhna Prime News TV.
L’UNESCO promeut la sécurité des journalistes au travers de campagnes de sensibilisation mondiale, d’un renforcement des capacités, ainsi que par un certain nombre de mesures, notamment dans le cadre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.
Voir aussi : Observatoire de l’UNESCO des journalistes assassinés
Contact presse : Guilherme Canela de Souza Godoi, g.godoi@unesco.org