La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a exhorté aujourd'hui toutes les parties au conflit dans le nord de la Syrie à protéger la vie des professionnels des médias qui couvrent les hostilités, après la mort des journalistes syriens Mohammed Hussein Rasho et Saad Ahmed.
« Je condamne l'assassinat des journalistes Saad Ahmed et Mohammed Hussein Rasho, morts des suites de la frappe aérienne du 13 octobre dernier, qui a fait plusieurs victimes civiles », a-t-elle déclaré. « Je dois rappeler à toutes les parties au conflit leur obligation de protéger les civils, conformément aux Conventions de Genève, et d'assurer la sécurité des journalistes dont on ne saurait trop insister sur la valeur des services rendus à la société, en particulier en temps de guerre, lorsque les gens comptent sur les médias pour obtenir des informations potentiellement vitales. »
Saad Ahmed, un Kurde syrien travaillant pour l'agence de presse locale Hawar News (ANHA), et Mohammed Hussein Rasho, également kurde de Syrie, qui était reporter pour la chaîne de télévision kurde suédoise Çira TV, ont trouvé la mort, victimes d’un raid aérien dans le nord du pays. Les journalistes se déplaçaient en convoi entre les villes de Kamechliyé et Ras-al-Aïn lorsque les véhicules ont été pris pour cible par un avion qui a tué au moins six civils. Au moins quatre autres journalistes locaux figuraient parmi les blessés.
L'UNESCO promeut la sécurité des journalistes au travers de mesures de sensibilisation mondiale, d'un renforcement des capacités, ainsi que par la mise en œuvre du Plan d'action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité.
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Pour plus d’informations : l’UNESCO condamne l’assassinat de journalistes.
Contact médias : Sylvie Coudray (s.coudray@unesco.org) – +33 (0)1 45 68 08 91