L’hôtel de l’Amitié de Bamako a abrité du 26 au 27 novembre 2021, la 5ème édition du Salon international de la fiction, des arts visuels et du gaming du Mali (Planète A). Organisé par l’agence de communication globale FUTURCOM Planète sur le thème : le digital, fédérateur des industries créatives. L’évènement était placé sous la présidence du ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée le vendredi 26 novembre, en présence du représentant du Chef du Bureau de l’UNESCO au Mali, M. Ali DAOU, Chargé de programme Culture, de plusieurs personnalités. Etaient également présents, plusieurs entrepreneurs et opérateurs des industries créatives, des universitaires, des startups, des industriels, des universitaires et du public visiteur.
Le salon Planète Art est un évènement qui met en avant trois (03) industries créatives : le jeu vidéo et le E-sport (la compétition électronique), les arts visuels et les fictions (tout ce qui est production cinématographique). Il vise à promouvoir les enjeux et opportunités d’affaires qui existent au sein des industries créatives à travers la digitalisation.
Pendant deux jours, les participants venus du Mali, du Sénégal et de la France ont partagé leurs expériences avec la jeunesse malienne sur leur savoir et savoir-faire dans le domaine des industries créatives à travers des panels, de master class, des expositions, des ateliers sur le marketing digital et des compétitions.
Selon M. Mohamed Coulibaly, directeur général de l’agence de communication globale Futurcom Planète, le thème de cette édition vise à montrer l’impact de la digitalisation globale et les opportunités qu’elle présente pour les jeunes entrepreneurs africains. La digitalisation globale a facilité la distribution des jeux-vidéos sur le marché. Il a remercié tous les Partenaires Techniques et Financiers du salon notamment l’UNESCO et l’ASDI.
De son côté, la directrice générale du Centre Malien de Promotion de la Propriété Industrielle (CMAPI), Fatoumata Siragata Traoré, a souligné que sa structure fait partie de l’écosystème de l’innovation et de la création. Partenaire de l’évènement, elle a invité les créateurs maliens à sécuriser leur création. « La propriété intellectuelle est le domaine qui nous permet d’acquérir un droit sur ce que nous produisons », ajouta-t-elle.
Pour sa part, Mme Coulibaly Batogoma Aminata Sogoba, représentante du ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, a indiqué que ce salon permettra de donner plus de visibilité aux efforts déployés par les acteurs du secteur et de concilier à la création d’emploi. Il s’agira de réaliser un partenariat public-privé des jeux-vidéos inspirés des faits marquants de l’histoire du Mali. Le thème est judicieux d’autant qu’il met en exergue la nécessité pour les jeunes maliens et étrangers de se tourner vers un secteur d’avenir dont le potentiel de développement est important mais qui reste peu exploité a-t-elle ajouté.
L’évènement a bénéficié de l’appui technique et financier de l’UNESCO à travers le projet intitulé « Repenser les politiques culturelles pour la promotion des libertés fondamentales et la diversité des expressions culturelles (2018‐2021) », financé par l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI).
En plus de sa participation au premier panel à travers M. Ali DAOU, Chargé de programme Culture, sur le thème : le digital, fédérateur des industries créatives, l’UNESCO a partagé également son savoir-faire à travers une exposition de produits notamment sur la convention de 2005 (brochures, flyers, rapports, kakemonos, affiche, etc.) et des vidéos sur les résultats de ses actions au Mali et ailleurs.