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L’UNESCO a pris des mesures importantes en matière de management environnemental

06/07/2021

Nous faisons de l’UNESCO un lieu où les considérations liées à la durabilité environnementale sont au cœur de toutes nos politiques et pratiques internes, de nos installations et de nos opérations.

Nicholas Jeffreys, Sous-Directeur général pour l’administration et le management

De nombreux progrès ont été réalisés au cours de ces trois années de transformation stratégique, et il s’agit d’une nouvelle étape dans le processus qui a permis à l’UNESCO de créer et de mettre en œuvre un système de management environnemental (SME) pour suivre et réduire ses émissions de carbone, sa production de déchets et sa consommation d’eau.

La politique de durabilité et de gestion environnementales de l’UNESCO a été publiée en juin 2021. Cette politique constitue une amélioration majeure pour l’Organisation car elle fournit un cadre concret et pratique pour intégrer les pratiques liées à la durabilité dans les activités de l’UNESCO. Ce cadre prévoit des mesures transversales permettant de réduire l’empreinte carbone de l’Organisation. L’objectif global est de minimiser l’impact négatif que pourraient avoir sur l’environnement les opérations que l’UNESCO mène à travers le monde, et de contribuer positivement à la protection de l’environnement et des communautés dans lesquelles l’Organisation intervient. Consulter la politique en anglais ou en français.

La transformation stratégique de l’UNESCO préconisait de prendre des engagements forts en faveur de l’environnement

L’enquête mondiale « Le monde en 2030 » (The World in 2030), réalisée par l’Unité de soutien pour la transformation stratégique, a révélé que le changement climatique constituait l’un des plus grands défis mondiaux.

Afin d’améliorer sa durabilité, l’UNESCO a mis en place un système de management environnemental en tant que cadre d’éco-responsabilisation à long terme. Le SME respecte la norme ISO 14001 et devrait être entièrement conforme pour le Siège d’ici à la fin de 2021. Ce système fonctionnera de manière itérative pour maximiser l’efficacité opérationnelle et environnementale de l’Organisation. Outre les objectifs à plus long terme fixés par le SME, les réalisations concrètes récentes en matière de management environnemental à l’UNESCO comprennent :

  • la mise en place d’une taxe carbone interne sur les voyages aériens – permettant de financer les initiatives de compensation du carbone et d’investir dans des mesures de réduction des émissions à long terme ;
  • la création au Siège de l’UNESCO, en partenariat avec la Commission nationale française, d’un jardin potager et de biodiversité qui présente des informations sur les fruits et légumes de saison, la pollinisation et les méthodes agricoles. Un jardin durable produisant des légumes, des fruits et des herbes aromatiques, qui sont distribués aux membres du personnel ayant souscrit un abonnement, a également été créé au Siège, en coopération avec la société portugaise Noocity ;
  • le lancement d’une politique « zéro plastique » et l’engagement, soutenu par le nouveau service de restauration de l’UNESCO, SERENEST, de réduire le gaspillage alimentaire ;
  • le passage à un approvisionnement en électricité provenant à 100 % de sources renouvelables au Siège ;
  • la mise en place d’une collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement dans le domaine du travail numérique grâce au projet de « réunions virtuelles » ;
  • le remplacement progressif de la flotte du Siège par des véhicules électriques (jusqu’à présent, une voiture électrique et une voiture hybride ; acquisition d’un véhicule électrique supplémentaire en discussion) ;
  • la mise en place de diverses mesures et activités visant à mobiliser le personnel et à renforcer sa sensibilisation à l’environnement, telles qu’un abonnement de l’Organisation au dispositif parisien de vélos en libre-service Vélib ou une campagne en faveur de la participation à la Journée mondiale du nettoyage.

Atteindre la neutralité climatique

En 2020, le rapport « ONU – Du bleu au vert » (UN Greening the Blue report) a qualifié l’UNESCO de « climatiquement neutre » parce qu’elle avait mesuré et compensé les émissions de carbone causées en 2019 par ses installations et ses voyages officiels grâce à l’achat auprès de l’ONU d’unités de réduction certifiée des émissions. Renforçant sa volonté d’adopter des pratiques plus écologiques, l’UNESCO s’est engagée à réduire ses émissions de carbone de 45 % d’ici à 2030 (par rapport à 2010) afin de limiter davantage son empreinte carbone, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.

Depuis 2020, l’UNESCO compense également toutes les émissions liées à ses publications et à son service d’impression au Siège grâce à un projet de centrale hydroélectrique située près d’un site du patrimoine mondial, le parc national des Virunga en République démocratique du Congo.

Les mesures prises au Siège et dans les bureaux hors Siège

Depuis Janvier 2021, le Siège de l’UNESCO est alimenté à 100 % par des énergies renouvelables grâce au fournisseur Planète OUI.

 

En collaboration avec le Groupe des jeunes de l’UNESCO, le Siège et les bureaux hors Siège, l’Organisation a publié un guide sur la sensibilisation à l’environnement et les pratiques conscientes sur le lieu de travail.

Le « Guide du personnel pour une UNESCO éco‑responsable » est désormais disponible en anglais et en français.

Parmi les bonnes pratiques des bureaux hors Siège, on peut citer les efforts déployés par le Bureau de l’UNESCO à Bangkok, qui a élaboré le premier plan d’action en matière de management environnemental, axé sur six domaines d’action (leadership, prestataires de services, transports, ressources, déchets et sensibilisation), afin de réduire activement son utilisation des ressources et de sensibiliser son personnel aux comportements durables.

En 2019, le Bureau de l’UNESCO à Bangkok a lancé l’Initiative relative au plastique pour réduire les déchets et recycler correctement le plastique. Le programme a reçu l’appui d’ONU‑Habitat, de la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP), de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN), de l’Organisation des ministres de l’éducation des pays du Sud‑Est asiatique (SEAMEO), de l’Institut asiatique de technologie et du Musée national des sciences de la Thaïlande, s’agissant de souligner le lien entre l’enseignement des sciences, la sensibilisation et une gestion responsable de l’environnement.

Au Zimbabwe, le Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique australe, situé à Harare, a accompli des progrès considérables en matière de durabilité environnementale et a associé le personnel aux processus de conception et de développement. Depuis 2018, le Bureau a éliminé le plastique à usage unique et s’est passé du papier lorsque cela était possible.

De même, il a remplacé son système d’éclairage par un système LED plus écologique, et a utilisé un système d’autocollants pour encourager les membres du personnel à faire plus attention à la consommation d’électricité et à ne pas oublier d’éteindre la lumière lorsqu’ils quittent une pièce.

En 2019, le Bureau a créé le Comité du plan d’éco-responsabilisation et l’a chargé d’examiner les moyens d’améliorer la durabilité des bureaux régionaux. Le Bureau a publié un plan en 10 étapes destiné aux bureaux de l’UNESCO situés en Afrique australe et a également élaboré une stratégie de compensation des émissions de carbone visant à réduire considérablement l’empreinte écologique de ces bureaux.

Ya Su, responsable administrative du Bureau de Harare, a indiqué que le bureau mettait en place un système basé uniquement sur l’énergie solaire pour répondre à ses besoins.

 

Le système, qui est installé au-dessus du parking, a une puissance PV nominale de 50 4000 kWc et une capacité nominale de batterie de 27,65 kWh, ce qui permettra de produire environ 90 MWh par an. Des mesures ont été prises pour réinjecter dans le réseau l’énergie excédentaire produite

Ya Su, responsable administrative du Bureau de Harare

Après un audit interne des pratiques environnementales et des domaines à améliorer, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), situé à Hambourg (Allemagne), a élaboré un plan d’éco-responsabilisation assorti d’objectifs et d’indicateurs quantifiables pour les voyages, les événements, la gestion des installations et les publications afin de renforcer la durabilité de ses pratiques. Les Bureaux de l’UNESCO à Bangkok et Harare et l’UIL montrent que le personnel peut prendre des initiatives et a le pouvoir de changer les choses de l’intérieur sur le terrain.

Les actions menées dans toute l’UNESCO ne sont pas passées inaperçues. Dans le dernier « Examen de l’intégration de la durabilité environnementale dans les organismes du système des Nations Unies », le Corps commun d’inspection (CCI) a souligné la façon dont la transformation stratégique et des programmes concrets sur le lieu de travail avaient contribué à rendre l’UNESCO plus durable.

 

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Pour plus d'informations, consultez notre site Gestion envirenonnementale