Du plus petit colibri au plus grand des séquoias, chaque espèce assure un rôle essentiel au maintien d’un fragile équilibre naturel. Le 3 mars, la Journée mondiale de la vie sauvage met à l’honneur cette précieuse diversité de plus en plus menacée. Découvrons 3 initiatives citoyennes œuvrant sur le terrain pour la protection de la faune et de la flore sauvages !
Saviez-vous que notre planète est recouverte à 70% d’eau, mais que l’eau douce n’en couvre que 3% ? Bien que précieux pour de nombreuses espèces sauvages, ces 3% déclinent rapidement.
Au Kenya, le réchauffement climatique s’est traduit par des sécheresses de plus en plus fréquentes et intenses. Celle de 2016, particulièrement sévère, a complètement asséché les points d’eau du parc national de Tsavo Ouest, et mis en danger la survie des animaux.
Pour protéger la faune sauvage, le Mwalua Wildlife Trust a lancé le projet Water for Wildlife. Ce qui n’était au départ qu’un apport en eau d’urgence par camion-citerne, est devenu une approche durable, impliquant les communautés locales pour faire face à la pénurie d’eau pendant la saison sèche.
Le projet a créé plus de 20 points d’eau placés stratégiquement dans le parc, pour recueillir et stocker l’eau de pluie. Des pompes à énergie solaire ont également été installées afin de diriger l’eau souterraine vers des réservoirs à la surface.
Afin de favoriser une coexistence pacifiée entre humains et animaux, Water for Widlife sensibilise les communautés locales à la protection de la vie sauvage et à des pratiques agricoles plus durables.
L’organisation vise également à restaurer les habitats naturels de la faune sauvage, en participant à des projets de reboisement des zones arides.
Cette initiative a permis de réduire considérablement la mortalité animale et d’apaiser les conflits homme-animal dans la région de Tsavo !
La Sierra Gorda est l’une des régions dont la diversité écologique est la plus riche du Mexique. Plus de 1 700 espèces de plantes et une myriade d’animaux endémiques y prospèrent !
Dans les années 1980, ce haut lieu de la biodiversité était menacé par la déforestation. L’exploitation de la terre pour la culture céréalière avait notamment contribué à la dégradation des habitats naturels. En vue de protéger la vie sauvage de cette région, des communautés locales ont décidé de former l’Alliance de la Sierra Gorda en 1987.
Cette dernière a adopté un modèle de développement économique compatible avec la protection du vivant. Dans une démarche respectueuse de l’environnement, l’Alliance propose aux petits entrepreneurs locaux des formations à la gestion durable des terres. Les propriétaires forestiers sont également rémunérés pour la mise en place de projets de reboisement.
Aujourd’hui, les citoyens continuent de protéger la Sierra Gorda, intégrée au réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO en 2001. Plus de 378 000 hectares ont ainsi été reconnus comme ayant une importance écologique !
Les forêts de la région sont des zones essentielles de captage du carbone, avec plus de 100 000 tonnes de CO2 absorbées entre 2014 et 2018. Ce chiffre devrait par ailleurs augmenter, puisque plus de 30 000 arbres ont été plantés en 2020.
Récemment, de nouvelles espèces végétales ont été découvertes dans la Sierra Gorda, ajoutant à la richesse de cette réserve de biodiversité.
Les bonobos vivent exclusivement dans les zones tropicales le long du fleuve Congo. Le bassin du Congo abrite d’ailleurs la deuxième plus grande forêt tropicale du monde et de précieuses espèces sauvages. Cependant, le braconnage et la déforestation menacent gravement la survie des bonobos.
Pour sauver cette espèce, classée comme menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature, les Amis des Bonobos ont ouvert en 2002 le centre Lola ya Bonobo.
Au sein de celui-ci, l’association travaille aux côtés des communautés congolaises afin de sauver, de soigner et d’offrir un refuge aux bonobos rendus orphelins par le commerce illégal.
Les habitants de la région participent notamment à la conservation des habitats des bonobos, en travaillant à la surveillance et la restauration des forêts tropicales.
Le programme de soins de Lola ya Bonobo repose sur trois pilliers : le sauvetage, la réhabilitation et la réintroduction. Après avoir été soignés, les bonobos sont relâchés dans leur habitat naturel, au sein d’une forêt tropicale protégée de 120 000 hectares.
En 2021, le projet a reçu le prix McKenna-Travers for Compassionate Conservation de la Born Free Foundation, lui allouant des fonds pour poursuivre sa misssion de conservation.
L’association souhaite étendre la superficie de son site de réinsertion, Ekolo ya Bonobo, et approfondir la sensibilisation des communautés locales à l’importance écologique des bonobos.
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