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La danse des masques des tambours de Drametse

   

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Inscrit en 2008 (3.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (originellement proclamé en 2005)

© 2009 by Institute of Language and Culture Studies Semtokha - Royal University of Bhutan

La danse des masques de Drametse est une danse sacrée, exécutée lors du festival de Drametse en l’honneur du gourou bouddhiste Padmasambhava. Ce festival, qui se tient deux fois par an dans ce village du Bhoutan oriental, est organisé par le monastère Ogyen Tegchok Namdroel Choeling. La danse réunit seize danseurs masqués vêtus de costumes colorés et dix hommes composant l’orchestre. Elle comprend une partie lente et contemplative qui représente les dieux paisibles, et une partie rapide et athlétique où les danseurs incarnent les dieux courroucés.

Portant des robes monacales et des masques en bois représentants des animaux réels ou mythiques, les danseurs exécutent une danse de prière dans le tombeau principal (soeldep cham), avant d’apparaître l’un après l’autre dans la cour principale. L’orchestre est composé de cymbales, de trompettes et de tambours, notamment le bang nga, grand tambour cylindrique, le lag nga, petit tambour circulaire plat tenu à la main, et le nga chen, tambour frappé avec un bâton courbé.

Le Drametse Ngacham est exécuté dans le même monastère depuis des siècles. Il revêt une signification à la fois religieuse et culturelle, la croyance voulant qu’il ait été exécuté à l’origine par les héros et héroïnes du monde céleste. Au dix-neuvième siècle, des versions du Drametse Ngacham ont été introduites dans d’autres régions du Bhoutan. Pour le public, il est source de pouvoir spirituel et les habitants de Drametse, ainsi que des villages et régions environnants, viennent y assister pour obtenir des bénédictions. À l’origine événement local centré sur une communauté particulière, la danse est devenue une forme d’art, symbole de l’identité de la nation bhoutanaise.

Bien que le Drametse Ngacham soit hautement apprécié par toutes les générations, le nombre de praticiens diminue faute de temps pour répéter et de système de formation, mais aussi à cause du désintérêt croissant des jeunes.

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