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L’art traditionnel du Khöömei mongol

   

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Inscrit en 2010 (5.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© 2009 by Mongolian National Commission for UNESCO

Le Khöömei est une forme de chant originaire de l’Ouest de la Mongolie, dans les montagnes de l’Altaï. Le chanteur imite des sons de la nature, en émettant simultanément deux sons vocaux distincts : un bourdon continu sur lequel se superpose une mélodie d’harmoniques. Le Khöömei, qui signifie littéralement pharynx, passe pour s’être inspiré des oiseaux dont les esprits tiennent une place centrale dans les pratiques chamaniques. Les innombrables techniques de Khöömei mongol sont regroupées en deux styles principaux : le kharkhiraa (Khöömei profond) et l’isgeree Khöömei (Khöömei sifflé). Dans le kharkhiraa le chanteur produit un bourdon en voix de gorge, en faisant ressortir l’harmonique inférieure ou la sous-harmonique de l’octave en dessous. Dans l’isgeree Khöömei, ce sont les harmoniques supérieures de la fondamentale qui sont mises en valeur, ce qui produit un sifflement aigu. Dans les deux cas, le bourdon est produit avec des cordes vocales très tendues, tandis que la mélodie est créée en modulant la taille et la forme de la cavité buccale, en ouvrant et fermant les lèvres et en bougeant la langue. Le Khöömei est exécuté par les nomades mongols en diverses occasions sociales, allant des grandes cérémonies d’État aux événements festifs domestiques. Le Khöömei est également chanté par ceux qui font paître les troupeaux et à l’intérieur de la yourte pour bercer les bébés. Il est traditionnellement transmis par les détenteurs aux apprenants ou par les maîtres aux apprentis.

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