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Le masque Ijele

   

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Inscrit en 2009 (4.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© A.B. Ajibola, 2008

Dans de nombreuses communautés de l’État de l’Anambra, dans le sud-est du Nigéria, les célébrations, les cérémonies funèbres et autres occasions spéciales pendant la saison sèche pour attirer la fertilité et les bonnes récoltes comprennent le masque Ijele. Ce masque d’environ quatre mètres de haut est tellement grand qu’il faut six mois à une centaine d’hommes pour préparer le costume et construire un abri où il sera conservé jusqu’à sa parution en public. Divisé en deux parties (supérieure et inférieure) en son centre par un grand python, l’Ijele est fabriqué à partir de tiges de bambou assemblées pour construire un squelette qui est ensuite revêtu d’un tissu de couleurs vives et orné de figurines et représentations de tous les aspects de la vie. Très imposant, le personnage masqué danse à l’issue d’une série de défilés dont il constitue l’apothéose, protégé par six « policiers » ; il porte un miroir qui lui donne le pouvoir d’attirer et de punir les malfaiteurs. Ceux qui portent l’Ijele sont choisis par un vote et s’enferment pendant trois mois au cours desquels ils suivent un régime spécial pour acquérir la force nécessaire pour porter le masque. Le masque joue plusieurs rôles importants dans la communauté : sur le plan spirituel, il marque les occasions festives et solennelles ; sur le plan politique, il est l’occasion de réaffirmer la loyauté à un chef ou un roi ; et sur le plan culturel, il représente un divertissement très apprécié, au cours duquel les jeunes garçons et les jeunes filles chantent et dansent aux sons de la musique Akunechenyi.

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