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Les savoir-faire traditionnels du tissage des tapis à Kashan

   

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Inscrit en 2010 (5.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© 2009 Iranian Cultural Heritage, Handicrafts and Tourism Organization

À Kashan, ville qui est depuis longtemps le centre du tapis de qualité, près d’un habitant sur trois est employé à la fabrication de tapis et parmi ceux-ci plus des deux tiers sont des femmes. Le processus de fabrication des tapis commence par un dessin, élaboré en puisant parmi un ensemble de styles établis, avec des motifs de fleurs, de feuilles, de branches, d’animaux et de scènes inspirées de l’histoire. Le métier à tisser employé est appelé dar ; les fils de chaîne et de trame sont en coton ou en soie. Le tapis est réalisé en nouant des brins de laine ou de soie sur la chaîne selon une technique appelée point de farsi ; les nœuds sont maintenus en place par un fil de trame, le tout étant tassé à l’aide d’un peigne. Le style de tissage farsi (également appelé nœud asymétrique) est pratiqué à Kashan avec une délicatesse exceptionnelle, dont témoigne le dessous du tapis avec ses nœuds fins et réguliers. Les tapis de Kashan doivent leurs coloris à l’emploi de teintures naturelles, issues notamment de la garance, du brou de noix, de la peau de grenade et de la feuille de vigne. Les savoir-faire traditionnels du tissage des tapis de Kashan sont transmis aux filles par apprentissage auprès de leurs mères et grands-mères. C’est également par apprentissage que les hommes acquièrent les techniques de dessin, de teinture, de tonte des moutons, de fabrication des métiers et outils.

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