<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 23:36:31 Oct 04, 2021, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Le théâtre d’ombres

    

Votre navigateur n'est pas supporté par cette application. Merci d'utiliser des versions récentes de navigateurs tels que Google Chrome, Firefox, Edge ou Safara pour accéder aux interfaces 'Dive'.

Inscrit en 2018 (13.COM) sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

© The Syria Trust for Development, 2016-2017

Désormais principalement présent à Damas, le théâtre d’ombres est un art traditionnel mettant en scène des marionnettes fabriquées à la main se déplaçant derrière un rideau (ou un écran) fin et translucide à l’intérieur d’un théâtre sombre. Une lumière provenant de l’arrière de la scène projette les ombres des marionnettes à l’écran alors qu’elles se déplacent accompagnées d’un texte lu et de musique. Le contenu dramatique du théâtre d’ombres tourne autour de la critique sociale sur un ton humoristique, en ayant recours à des éléments suggestifs, de la poésie, de la prose, du chant et de la musique – et la satire est utilisée pour relayer les récits entre les deux personnages principaux, l’ingénu Karakoz et son ami, l’intelligent Eiwaz. Des personnages féminins et des animaux doués de parole complètent la troupe. Les représentations ont traditionnellement lieu dans les cafés populaires où les gens se rassemblent pour voir des histoires sur la vie quotidienne. Au fil du temps, la pratique a toutefois diminué, notamment en raison du développement de la technologie moderne et de nouvelles formes de divertissement numérique, et du déplacement massif des populations syriennes, tant dans le pays que vers l’extérieur, du fait des conflits armés. Les représentations, qui ont décliné dans les cafés populaires, se limitent désormais aux festivals, fêtes et théâtres. La convergence de tous ces facteurs a eu des conséquences préjudiciables à la viabilité de l’élément, à tel point qu’il n’existe plus qu’un seul mukhayel (marionnettiste) actif à Damas.

Top