<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 23:37:38 Oct 04, 2021, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Le yalli (kochari, tenzere), danses collectives traditionnelles du Nakhtchivan

    

Votre navigateur n'est pas supporté par cette application. Merci d'utiliser des versions récentes de navigateurs tels que Google Chrome, Firefox, Edge ou Safara pour accéder aux interfaces 'Dive'.

Inscrit en 2018 (13.COM) sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Le yalli, danses collectives traditionnelles du Nakhtchivan, est un ensemble de danses traditionnelles interprétées exclusivement lors de représentations collectives. Typiquement, le yalli est interprété en formant un cercle, une chaine ou une ligne, et intègre des éléments de jeux et de pantomime (imitations d’oiseaux ou d’autres animaux), des exercices physiques et des mouvements. La communauté des danses yalli est constituée de danseurs praticiens qui interprètent leurs chorégraphies spontanément ou selon un calendrier lors de différentes fêtes et célébrations. Certaines variantes du yalli comprennent des passages chantés et sont pratiquées par les hommes et les femmes, tandis que d’autres sont pratiquées uniquement par des hommes et imitent des jeux pastoraux et certains mouvements de combat des bêtes à corne. Jusqu’à la moitié du XXe siècle, le yalli était couramment pratiqué. Toutefois, plusieurs facteurs ont eu des conséquences négatives sur la transmission de la pratique, notamment une perte progressive des fonctions sociales de certains types de yalli et une préférence donnée aux représentations sur scène ainsi que des facteurs externes tels que la migration des travailleurs et les crises économiques à la fin des années 1980 et au début des années 1990, une évolution de la transmission informelle vers des modes formels, et une simplification radicale des danses qui a débouché sur une perte de diversité.

Top