Au Niger, des acteurs de l’éducation discutent du Cadre d’Orientation Curriculaire pour la professionnalisation des enseignants(es)

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Secrétaire Général du ministère de l’Éducation nationale, M. Mohamed Zeidane accompagné de plusieurs cadres centraux et régionaux. Étaient également présents à la rencontre les membres du Comité de suivi de projet, des représentants des Facultés des Sciences de l’Education (FSE) de Tahoua et Zinder ainsi que des représentants des organisations de la société civile, syndicats et associations actives dans le domaine de l’éducation.

Dans son discours, le Secrétaire Général du ministère de l’Éducation nationale a souligné l’importance de la contribution de ce projet pour la prise en charge de la question éducative dans ce contexte d’insécurité que vit la région du Sahel. Il a, en outre, réitéré les sincères remerciements des autorités de la 7ème République à l’Union européenne et à l’UNESCO pour leur appui financier et technique au bénéfice de l’école nigérienne, tout en louant leur fructueuse collaboration. Il a terminé en rappelant quelques axes de réflexions jugés pertinents au vu de la thématique retenue : 

• L’accès à la profession enseignante (le profil d’entrée et de sortie) ;
• Les programmes d’étude, le stage et l’évaluation de la formation initiale ;
• La congruence entre les programmes d’étude de la formation initiale et les programmes scolaires ;
• Le profil du formateur(rice) ;
• La perspective d’une formation de base de l’enseignant(e) de l’éducation de base élargie ;
• La formation continue et la valorisation des acquis de l’expérience.

Le responsable national du projet a quant à lui pris la parole pour présenter le projet « Améliorer l‘enseignement dans les pays du G5 Sahel » et rappelé que l’action de l’UNESCO s’inscrit dans une approche régionale basée sur le partage de bonnes pratiques qui peuvent être adaptées aux contextes et besoins spécifiques de chaque pays. L’ambition est en effet de créer un cadre commun et d’assurer une certaine cohérence dans la formation de base des enseignants(es), à l’intérieur des États aussi bien qu’entre régions. Il a aussi rappelé l’objectif global : contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation, particulièrement le renforcement de la qualification des enseignants du cycle de base.

Le consultant-BIE, M. Tall Boubacar, a de son côté remercié les participants au nom du Directeur du BIE-UNESCO, dont le ministère de l’Éducation nationale pour tous les efforts consentis en vue de l’aboutissement du projet. Il a par ailleurs expliqué la méthodologie de travail du BIE-UNESCO et souligné les perspectives de partenariat avec le Niger notamment à travers l’Institut national de documentation de recherche et d’animation pédagogiques (INDRAP).

S’est ajouté à cela le mot de bienvenue du Directeur des Curricula et de la Promotion des Langues Nationales (DCPLN) qui a remercié l’assistance pour sa participation et a ensuite attiré l’attention des participants sur l’importance de l’intervention étant donné le contexte dans lequel se trouvent les pays du G5 Sahel, du point de vue sécuritaire aussi bien qu’éducatif.

En définitive, les résultats escomptés de cet atelier ont été largement atteints. En effet, les participants ont établi un cadre d’orientation curriculaire couvrant les différents cycles d’enseignement de base, allant du préscolaire au 1er cycle du secondaire au Niger. Il sera davantage consolidé pour servir de base à la réflexion de l’atelier régional qui se penchera sur la synthèse des cadres d’orientation curriculaire pays dans la perspective d’adopter un Cadre Commun d’Orientation Curriculaire pour les pays du G5 Sahel.