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Thème:
Workshops, Cultural Industries Support
Type de projet:
Renforcement des capacités
  • 555 candidats
  • 10 laureates
Début
Dec 2019
Fin
Ongoing

Contexte/Aperçu

L'objectif du projet est de donner à dix jeunes réalisatrices africaines les moyens de produire des films documentaires de qualité et de plaider pour la promotion de contenus cinématographiques diversifiés. Ce projet sera réalisé dans un esprit de coopération avec des cinéastes japonais dans le cadre d'une résidence de cinéastes. 

Alors que l'industrie cinématographique africaine s'impose comme une source importante de croissance économique, d'emplois et de revenus pour de nombreuses personnes en Afrique, les femmes professionnelles du cinéma en Afrique restent largement sous-représentées par rapport aux hommes, notamment aux postes clés de création et de décision, avec un accès moindre aux opportunités de formation, d'échange et de mobilité. Reconnaître les femmes en tant que créatrices et productrices de biens culturels. Il est donc essentiel de valoriser leurs réalisations dans tous les domaines de la vie culturelle.

 

Naomi Kawase 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Naomi Kawase, réalisatrice internationalement reconnue et fondatrice du Festival international du film de Nara.

Lauréate du Grand prix au Festival de Cannes de 2007 pour La Foret de Mogari.

« D'une certaine manière, le fait d'être une femme m'a permis d'observer mon propre environnement de plus près. N'étant ni dans le courant dominant ni au centre, les femmes peuvent faire de nouvelles découvertes. Quant à moi, mes créations s'inspirent de sources intérieures profondes. Je crois au fait qu'il y a quelque chose d'universel dans toute expérience individuelle. »

 

Pour en savoir plus sur les lauréates, regardez leurs temoignages vidéo :

 

Mayowa Bakare (Nigéria) travaille comme scénariste et assistante réalisatrice depuis quatre ans. En 2018, elle a travaillé sur Chief Daddy, le troisième film Nollywood le plus rentable de tous les temps. 


« Il n'y a pas assez d'histoires sur les femmes racontées par des femmes. Je vais créer un récit différent qui dira autre chose de nous-mêmes. »

 

 

 

Okuhle Dyosopu (Afrique du Sud) est réalisatrice de documentaires et fondatrice d'Outsider, une société de production indépendante. 


« Les femmes sont le secret le mieux gardé de l'industrie cinématographique. Je suis un symbole du changement que je voudrais voir advenir. »

 

 

 

 

Awa Gueye (Sénegal) est réalisatrice indépendante. Elle a réalisé cinq films, dont des documentaires, des fictions et de la docu-fiction. 


« Aujourd'hui, on attache beaucoup d'importance au paraître, je veux montrer la beauté autrement - une beauté qui s'ouvre et accepte les autres. »

 

 

 

 

Joan Kiragu (Kenya) est réalisatrice de documentaires. Kiragu a remporté plusieurs prix du « meilleur film étudiant » pour ses films Detox et The First Date. 


« Cette résidence offre une plateforme internationale pour faire entendre la voix des femmes. J'agirai comme ambassadrice pour faire avancer notre agenda et créer des histoires qui font la différence. »

 

 

 

 

Uren Makut (Nigéria) est réalisatrice et productrice. Son documentaire Life as It Is lui a permis de remporter le prix du meilleur docu-drama et de la meilleure productrice à AFRICAST en 2012 et a été nominé dans la catégorie meilleur documentaire au Festival du film d'Abuja en 2015.


« Les femmes ont toujours été présentes dans le cinéma mais ont toujours été reléguées au second plan. Les femmes sont très créatives et, avec un peu d'encouragement, elles sont capables de choses incroyables. »

 

Lydia Matata (Kenya) est cinéaste, écrivaine et journaliste. Millet, le premier court métrage qu'elle a réalisé, a remporté un financement en production lors de la compétition kenyane d'écriture de scénario Shorts, Shots & Shots en 2019. 


« Le cinéma est une leçon de vie. Je veux avoir la certitude que ce que j'explore dans mon travail de réalisatrice africaine est tout aussi bien et a tout autant d'importance que ce que font mes homologues dans le reste du monde. »

 

 

Fama Reyanne Sow (Sénégal) est réalisatrice et scénariste. Elle a travaillé comme assistante réalisatrice sur plusieurs longs métrages dont Marabout d'Alassane Sy, White Color Black de Joseph Adsunloye et Sega d'ldil Ibrahim. 


« Je veux créer des personnages féminins forts pour que les jeunes du Sénégal puissent avoir des héroïnes à admirer. »

 

 

 

Delphine Yerbanga (Burkina Faso) est réalisatrice et productrice à la Radiodiffusion Télévision du Burkina. Elle a produit de nombreux courts métrages documentaires au Burkina Faso, au Sénégal et au Niger, dont trois ont été projetés au Festival documentaire « Les Rencontres SOBATE ». 


« La résidence pour moi sera un processus créatif qui m'apprendra à passer de l'idée de film à un vrai projet de films. »

 

 

 

Thishiwe Ziqubu (Afrique du Sud) est réalisatrice et fondatrice de Ngoyama Kapital, une société de production indépendante. Elle a remporté plusieurs prix sud-africains du film et de la télévision (SAFTA) comme réalisatrice-scénariste et metteuse en scène de séries télévisées et de films. 


« Je ne veux pas seulement être une cinéaste sud-africaine, mais une artiste globale qui sait élargir sa vision du monde pour créer des œuvres qui traversent les frontières. »

 

 

Floriane Zoundi (Burkina Faso) est réalisatrice et scénariste à la chaine de télévision BF1. Elle a travaillé comme chef opératrice sur plusieurs longs et courts métrages dont L'assassin de ma maitresse d’Emmanuel Routouamba et Boubacar Sangare.


« Une réalisatrice est comme un chef d'orchestre. Je veux acquérir d'autres expériences, voir d'autres travailler, écouter et partager. »

 

 

Activitiés

L’UNESCO propose une résidence cinématographique de deux semaines destinée à 10 jeunes réalisatrices africaines, issues de différents pays sélectionnés en Afrique. Cette résidence artistique cinématographique a pour objectif de faciliter un échange et un partage transnational d’expériences artistiques entre jeunes cinéastes africaines et japonaises dans un environnement créatif productif. Elle permettra aux résidentes de bénéficier des conseils artistiques et mettra en place une véritable plateforme de création expérimentale et de renouvellement artistique. Cette résidence permettra de favoriser les collaborations entre artistes africaines et japonaises, donnera l’opportunité aux jeunes femmes artistes d’exposer leur travail à l’international, et ouvrira de nouvelles opportunités pour la création, la production et la diffusion artistiques.

Dans le cadre de cet atelier, les participantes réaliseront des courts métrages, du tournage au montage. Elles collaboreront et interagiront avec les autres participantes, discuteront de questions techniques et artistiques, et échangeront avec le groupe sur les différentes étapes du montage. 

Résidence à Nara pour jeunes réalisatrices africaines

French
Photo Gallery: 
Activity Type: 
Countries: 
Burkina Faso
Japon
Kenya
Nigéria
Sénégal
Afrique du Sud
Date: 
2019
Context/Overview: 

L'objectif du projet est de donner à dix jeunes réalisatrices africaines les moyens de produire des films documentaires de qualité et de plaider pour la promotion de contenus cinématographiques diversifiés. Ce projet sera réalisé dans un esprit de coopération avec des cinéastes japonais dans le cadre d'une résidence de cinéastes. 

Alors que l'industrie cinématographique africaine s'impose comme une source importante de croissance économique, d'emplois et de revenus pour de nombreuses personnes en Afrique, les femmes professionnelles du cinéma en Afrique restent largement sous-représentées par rapport aux hommes, notamment aux postes clés de création et de décision, avec un accès moindre aux opportunités de formation, d'échange et de mobilité. Reconnaître les femmes en tant que créatrices et productrices de biens culturels. Il est donc essentiel de valoriser leurs réalisations dans tous les domaines de la vie culturelle.

 

Naomi Kawase 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Naomi Kawase, réalisatrice internationalement reconnue et fondatrice du Festival international du film de Nara.

Lauréate du Grand prix au Festival de Cannes de 2007 pour La Foret de Mogari.

« D'une certaine manière, le fait d'être une femme m'a permis d'observer mon propre environnement de plus près. N'étant ni dans le courant dominant ni au centre, les femmes peuvent faire de nouvelles découvertes. Quant à moi, mes créations s'inspirent de sources intérieures profondes. Je crois au fait qu'il y a quelque chose d'universel dans toute expérience individuelle. »

 

Pour en savoir plus sur les lauréates, regardez leurs temoignages vidéo :

 

Mayowa Bakare (Nigéria) travaille comme scénariste et assistante réalisatrice depuis quatre ans. En 2018, elle a travaillé sur Chief Daddy, le troisième film Nollywood le plus rentable de tous les temps. 


« Il n'y a pas assez d'histoires sur les femmes racontées par des femmes. Je vais créer un récit différent qui dira autre chose de nous-mêmes. »

 

 

 

Okuhle Dyosopu (Afrique du Sud) est réalisatrice de documentaires et fondatrice d'Outsider, une société de production indépendante. 


« Les femmes sont le secret le mieux gardé de l'industrie cinématographique. Je suis un symbole du changement que je voudrais voir advenir. »

 

 

 

 

Awa Gueye (Sénegal) est réalisatrice indépendante. Elle a réalisé cinq films, dont des documentaires, des fictions et de la docu-fiction. 


« Aujourd'hui, on attache beaucoup d'importance au paraître, je veux montrer la beauté autrement - une beauté qui s'ouvre et accepte les autres. »

 

 

 

 

Joan Kiragu (Kenya) est réalisatrice de documentaires. Kiragu a remporté plusieurs prix du « meilleur film étudiant » pour ses films Detox et The First Date. 


« Cette résidence offre une plateforme internationale pour faire entendre la voix des femmes. J'agirai comme ambassadrice pour faire avancer notre agenda et créer des histoires qui font la différence. »

 

 

 

 

Uren Makut (Nigéria) est réalisatrice et productrice. Son documentaire Life as It Is lui a permis de remporter le prix du meilleur docu-drama et de la meilleure productrice à AFRICAST en 2012 et a été nominé dans la catégorie meilleur documentaire au Festival du film d'Abuja en 2015.


« Les femmes ont toujours été présentes dans le cinéma mais ont toujours été reléguées au second plan. Les femmes sont très créatives et, avec un peu d'encouragement, elles sont capables de choses incroyables. »

 

Lydia Matata (Kenya) est cinéaste, écrivaine et journaliste. Millet, le premier court métrage qu'elle a réalisé, a remporté un financement en production lors de la compétition kenyane d'écriture de scénario Shorts, Shots & Shots en 2019. 


« Le cinéma est une leçon de vie. Je veux avoir la certitude que ce que j'explore dans mon travail de réalisatrice africaine est tout aussi bien et a tout autant d'importance que ce que font mes homologues dans le reste du monde. »

 

 

Fama Reyanne Sow (Sénégal) est réalisatrice et scénariste. Elle a travaillé comme assistante réalisatrice sur plusieurs longs métrages dont Marabout d'Alassane Sy, White Color Black de Joseph Adsunloye et Sega d'ldil Ibrahim. 


« Je veux créer des personnages féminins forts pour que les jeunes du Sénégal puissent avoir des héroïnes à admirer. »

 

 

 

Delphine Yerbanga (Burkina Faso) est réalisatrice et productrice à la Radiodiffusion Télévision du Burkina. Elle a produit de nombreux courts métrages documentaires au Burkina Faso, au Sénégal et au Niger, dont trois ont été projetés au Festival documentaire « Les Rencontres SOBATE ». 


« La résidence pour moi sera un processus créatif qui m'apprendra à passer de l'idée de film à un vrai projet de films. »

 

 

 

Thishiwe Ziqubu (Afrique du Sud) est réalisatrice et fondatrice de Ngoyama Kapital, une société de production indépendante. Elle a remporté plusieurs prix sud-africains du film et de la télévision (SAFTA) comme réalisatrice-scénariste et metteuse en scène de séries télévisées et de films. 


« Je ne veux pas seulement être une cinéaste sud-africaine, mais une artiste globale qui sait élargir sa vision du monde pour créer des œuvres qui traversent les frontières. »

 

 

Floriane Zoundi (Burkina Faso) est réalisatrice et scénariste à la chaine de télévision BF1. Elle a travaillé comme chef opératrice sur plusieurs longs et courts métrages dont L'assassin de ma maitresse d’Emmanuel Routouamba et Boubacar Sangare.


« Une réalisatrice est comme un chef d'orchestre. Je veux acquérir d'autres expériences, voir d'autres travailler, écouter et partager. »

 

 

Key Figures: 
555 candidats
10 laureates
Section for activities: 
Titre de la section: 
Activitiés
Brève description: 

L’UNESCO propose une résidence cinématographique de deux semaines destinée à 10 jeunes réalisatrices africaines, issues de différents pays sélectionnés en Afrique. Cette résidence artistique cinématographique a pour objectif de faciliter un échange et un partage transnational d’expériences artistiques entre jeunes cinéastes africaines et japonaises dans un environnement créatif productif. Elle permettra aux résidentes de bénéficier des conseils artistiques et mettra en place une véritable plateforme de création expérimentale et de renouvellement artistique. Cette résidence permettra de favoriser les collaborations entre artistes africaines et japonaises, donnera l’opportunité aux jeunes femmes artistes d’exposer leur travail à l’international, et ouvrira de nouvelles opportunités pour la création, la production et la diffusion artistiques.

Dans le cadre de cet atelier, les participantes réaliseront des courts métrages, du tournage au montage. Elles collaboreront et interagiront avec les autres participantes, discuteront de questions techniques et artistiques, et échangeront avec le groupe sur les différentes étapes du montage. 

Poste: 
Top Right
Style: 
highlighted
Brève description: 
Poste: 
Top left
Brève description: 
Poste: 
Top left
Brève description: 
Poste: 
Top left
Donors: 
Government of Japan
Japan Foundation
Nara International Film Festival
Activity Theme: