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Basse vallée de l'Aouache

Lower Valley of the Awash

The Awash valley contains one of the most important groupings of palaeontological sites on the African continent. The remains found at the site, the oldest of which date back at least 4 million years, provide evidence of human evolution which has modified our conception of the history of humankind. The most spectacular discovery came in 1974, when 52 fragments of a skeleton enabled the famous Lucy to be reconstructed.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Basse vallée de l'Aouache

La vallée de l'Aouache contient un des plus importants ensembles de gisements paléontologiques du continent africain. Les vestiges découverts sur le site, dont les plus anciens ont au moins 4 millions d'années, fournissent une preuve de l'évolution humaine qui a modifié notre perception de l'histoire de l'humanité. La découverte la plus spectaculaire a été faite en 1974, lorsque cinquante-deux fragments de squelette ont permis de reconstituer la célèbre Lucy.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

وادي الأواش الخفيض

يحتوى وادي الأواش أحد أعظم مجموعة مواقع القارة الإفريقيّة من العصر الحجري. وتشكّل الأثار التي جرى اكتشافها في هذا الموقع والتي يرقى أقدمها إلى أربعة ملايين سنة على الأقل دليل التطوّر البشري الذي عدّل نظرتنا إلى تاريخ الإنسانيّة. والاكتشاف الكبير حصل عام 1974عندما تم الكشف عن هيكل عظمي وأعيد جمع أجزائه الاثنين والخمسين، فأعيد تكوين جدة البشرية، لوسي الشهيرة.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

阿瓦什低谷

阿瓦什河谷包括非洲大陆最重要的古生物遗址群之一。在该遗址发现的远古人类化石至少可以追溯到400万年以前,为人类进化史提供了证据,改变了人们对人类历史的传统认识。最重要的考古发现是在1974年,当时出土的52块人类骨骼化石还原出了著名的露西(Lucy)。

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Долина нижнего течения реки Аваш

Палеонтологические находки в долине реки Аваш – одни из самых ценных на африканском континенте. Ископаемые остатки, найденные в этом месте, старейшие из которых имеют возраст около 4 млн. лет, являются свидетельствами эволюции человека, изменившими наши взгляды на историю человечества. Наиболее удивительные открытия имели место в 1974 г., когда найденные 52 фрагмента скелета позволили реконструировать известную «Люси».

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Valle bajo del Awash

El valle bajo del Awash posee uno de los más importantes conjuntos de yacimientos paleontológicos del continente africano. Los restos de homínidos encontrados en este lugar –algunos de los cuales datan de cuatro millones de años atrás– han proporcionado datos esenciales acerca de la evolución de la especie humana, que han modificado nuestra visión de la historia de la humanidad. El hallazgo más espectacular tuvo lugar en 1974, cuando se descubrieron 52 fragmentos óseos que permitieron la reconstitución del esqueleto de la célebre “Lucy”.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

アワッシュ川下流域

source: NFUAJ

Lagere Awash vallei

De lagere Awash vallei ligt 300 kilometer ten noordoosten van Addis Ababa en omvat 150 vierkante kilometer. De vallei bevat een van de belangrijkste groeperingen van paleontologische gebieden op het Afrikaanse continent. De overblijfselen die hier gevonden zijn – waarvan de oudste dateren van minstens vier miljoen jaar geleden – leveren bewijs van de menselijke evolutie dat onze opvatting over de geschiedenis van de mensheid heeft veranderd. De meest spectaculaire ontdekking werd in 1974 gedaan. Toen werden in Noord-Ethiopië 52 delen van een skelet van 3,2 miljoen jaar oud gevonden, die het mogelijk maakten om de beroemde ‘Lucy’ mee te reconstrueren.

Source : unesco.nl

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Basse vallée de l'Aouache © Ebel
Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Le site paléoanthropologique de la basse vallée de l’Aouache se trouve à 300 km au nord-est d’Addis-Abeba, à l’ouest de la dépression de l’Afar. Il s’étend sur une superficie d’environ 150 km2.

La vallée de l’Aouache abrite l’un des regroupements de sites paléontologiques les plus importants du continent africain. Les vestiges retrouvés sur ce bien, dont les plus vieux remontent à plus de quatre millions d’années, donnent, sur l’évolution humaine, des indications qui ont changé notre conception de l’histoire de l’humanité. La découverte la plus sensationnelle date de 1974, lorsque 52 fragments d’un squelette permirent de reconstituer la célèbre Lucy.

Les fouilles menées par une équipe internationale de paléontologues et de préhistoriens avaient commencé en 1973 ; des campagnes furent organisées chaque année jusqu’en 1976, pour prendre fin en 1980. Elles avaient alors permis de mettre au jour une grande quantité d’ossements fossilisés d’hominidés et d’animaux qui étaient dans un état de préservation remarquable. Les plus anciens avaient au moins quatre millions d’années. C’est en 1974 que fut exhumé dans la vallée l’ensemble le plus complet de vestiges d’un squelette d’hominidé, l’australopithecus afarensis, plus connu sous le nom de « Lucy », et qui remonte à 3,2 millions d’années. Il a été prouvé depuis que l’afarensis était l’ancêtre commun à l’origine du genre australopithecus et du genre homo sapiens. Un squelette féminin a été également retrouvé. Il est surnommé « Ardi » et remonte à 4,4 millions d’années, soit 1,2 million d’années de plus que le squelette de « Lucy » (australopithecus afarensis).

Il reste encore à découvrir et à étudier scientifiquement un très grand nombre d’outils paléoanthropologiques et préhistoriques, et ce gisement constitue certainement une ressource exceptionnellement précieuse du patrimoine culturel.

Critère (ii) : Les restes de fossiles d’hominidés et d’animaux découverts dans la basse vallée de l’Aouache témoignent d’étapes de l’évolution humaine qui ont modifié les conceptions que l’on avait de l’histoire de l’humanité dans son ensemble.

Critère (iii) : Les vestiges paléoanthropologiques tirés des fouilles de la basse vallée de l’Aouache remontent à près de 4 millions d’années et sont donc d’une exceptionnelle ancienneté.

Critère (iv) : Les vestiges humains qui ont été découverts et qui remontent à plus de 3 millions d’années apportent des informations exceptionnelles pour mieux comprendre le développement humain.

Intégrité

Les limites du site restent encore à définir. Les plus riches vestiges qui s’y rattachent ont été trouvés à Hadar, l’une des localités de la basse vallée de l’Aouache, mais on estime que le reste de la vallée peut offrir de nouveaux éléments de nature à faire progresser les recherches paléontologiques et historiques.

De surcroît, la moyenne vallée de l’Aouache est depuis 1981 au cœur de recherches intensives, et c’est maintenant la vallée tout entière qui semble constituer l’un des sites paléontologiques et préhistoriques les plus importants du monde. Les limites du bien doivent être définies de façon qu’elles englobent l’ensemble des éléments présentant un intérêt archéologique connu et potentiel. Il faut qu’une zone tampon soit adjointe au bien.

Bien qu’il soit situé dans un lieu difficile d’accès de la dépression de l’Afar, le bien constituerait un but d’excursion pour des touristes à la recherche de fossiles souvenirs et serait donc extrêmement vulnérable.

Authenticité

Les éléments issus de fouilles sont une preuve explicite d’authenticité matérielle. En raison de la nature du site, les vestiges mis au jour doivent cependant être entreposés au Musée national. L’authenticité de l’environnement immédiat des objets de fouilles reste pour l’essentiel intacte du fait de la nature désertique du milieu, mais les chasseurs de fossiles représentent une menace. Pour présenter dans toute son ampleur ce qui a été trouvé dans cette vallée, il faut dépasser les limites actuelles. Il faut aussi disposer de meilleures informations sur le bien.

Éléments requis en matière de protection et de gestion

Bien que le site soit ouvert, il est naturellement protégé par un terrain difficile et par la population locale (Afars). Il n’existe pas de dispositif juridique spécial pour protéger la basse vallée de l’Aouache en dehors de la loi, Proclamation N° 209/2000. Celle-ci dispose aussi que l’institution responsable du site est l’Autorité chargée de l’étude et de la conservation du patrimoine culturel.

Le site n’est pas géré sur place mais à partir du Bureau régional de l’Afar, situé dans la localité d’Asayta, à 160 km de là.

Les autorités locales souhaitent depuis longtemps qu’un musée soit mis en place. En 2004, l’une des grandes institutions de recherche américaine était prête à en construire un, mais la question du personnel qui y serait affecté n‘a pas été réglée.

Par le biais du programme Afrique 2009, des services d’experts ont été apportés au niveau régional en matière de formation, de conservation et de gestion. Des éleveurs nomades vivent dans les environs du site et il a semblé que la protection de celui-ci pourrait être améliorée si les chefs des tribus nomades étaient associés à la surveillance de la zone au sens large.

Il faut d’urgence revoir et définir les limites de façon à ce qu’elles englobent l’ensemble des éléments de Valeur universelle exceptionnelle, définir une zone tampon, mettre en place une protection locale (en passant éventuellement par les communautés locales) et préparer un plan de gestion global qui indique comment assurer la protection, la gestion et l’interprétation à moyen terme et à long terme.