<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 00:29:41 Jun 28, 2021, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide
English Français

Parc national du Simien

Simien National Park

Massive erosion over the years on the Ethiopian plateau has created one of the most spectacular landscapes in the world, with jagged mountain peaks, deep valleys and sharp precipices dropping some 1,500 m. The park is home to some extremely rare animals such as the Gelada baboon, the Simien fox and the Walia ibex, a goat found nowhere else in the world.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Parc national du Simien

Une érosion massive au cours des ans a formé sur le plateau éthiopien un des paysages les plus spectaculaires du monde, avec des pics, des vallées, et des précipices atteignant jusqu'à 1 500 m de profondeur. Le parc est le refuge d'animaux extrêmement rares, comme le babouin gelada, le renard du Simien ou Walia ibex, sorte de chèvre qu'on ne trouve nulle part ailleurs.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

منتزه سيمين الوطني

أدّت عمليّة التعرية الكثيفة على مرّ السنين إلى تكوّن أحد أجمل مناظر العالم الطبيعيّة على الهضبة الإثيوبيّة، منظر من قمم ووديان وهاويات سحيقة تصل إلى عمق 1500 متر. والمنتزه هو محميّة حيوانات نادرة مثل قرد والثعلب القدري أو الوعل الجبلي في اثيوبيا نوع من الماعز غير موجودٍ في أي مكانٍ آخر.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

塞米恩国家公园

多少年以来,埃塞俄比亚高原遭受了严重侵蚀,但侵蚀也造就了世界上最为壮观的奇景之一,这里山峰险峻,峡谷幽深,悬崖峭壁高达1500米。公园也是一些极珍稀动物的栖息地,比如杰拉达狒狒、塞米恩狐狸和世界上仅此一处的瓦利亚野生山羊。

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Национальный парк Сымен

Интенсивная многолетняя эрозия на Эфиопском нагорье привела к рождению одного из самых потрясающих ландшафтов на Земле. Ландшафт парка поражает зазубренными горными вершинами, глубокими ущельями и гигантскими отвесными обрывами высотой до 1500 м. Здесь обитают очень редкие звери, например, обезьяна гелада, эфиопский шакал, а также абиссинский горный козел – копытное, уцелевшее только в этих краях.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Parque Nacional de Simien

La erosión secular masiva ha creado en la meseta etíope uno de los paisajes más espectaculares del mundo con picos, valles hondos y precipicios escarpados que alcanzan los 1.500 metros de profundidad. El parque sirve de refugio a especies animales extremadamente raras como el babuino gelada, el zorro de Simien y el ibex walia, una cabra montesa que no se encuentra en ningún otro lugar del mundo.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

シミエン国立公園
エチオピア北部にある絶滅の危機に瀕した生物の最後の避難所。標高4400mに達する高峻な山岳と台地と断崖には、貴重な動植物の生態系が見られるが、同時にこの地では2000年も前から農業が営まれていた。現在急速な人口増加と開発、エリトリアとの民族紛争のあおりで、公園の存続のために国際機関の緊急の努力を必要としている。

source: NFUAJ

Nationaal park Simien

Nationaal park Simien, in het noorden van Ethiopië, heeft een spectaculair landschap. Miljoenen jaren lange erosie op het plateau van de Simien bergen creëerde gekartelde bergtoppen, diepe valleien en scherpe afgronden van ongeveer 1.500 meter diep. Het park is de thuisbasis van enkele uiterst zeldzame bedreigde diersoorten, zoals de Gelada baviaan, de Simien vos en de Walia steenbok (een wilde berggeit die nergens anders ter wereld voorkomt) en de Ethiopische wolf. Het park is voor 80% door mensen in gebruik. Menselijke nederzettingen vormen dan ook een bedreiging voor het gebied, net als teelt, bodemerosie en frequente branden in het bos met boomheide.

Source : unesco.nl

  • Anglais
  • Français
  • Arabe
  • Chinois
  • Russe
  • Espagnol
  • Japonais
  • Néerlandais
Parc national du Simien (Éthiopie) © UNESCO
Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Le parc national du Simien, situé dans le nord de l’Éthiopie, est un paysage spectaculaire, où l’érosion massive survenue au cours de millions d’années a formé des pics accidentés, de profondes vallées et des précipices atteignant jusqu’à 1500 m de profondeur. Le parc est d’une importance mondiale pour la conservation de la biodiversité car il est le refuge d’espèces menacées, notamment Walia ibex, une chèvre des montagnes que l’on ne trouve nulle part ailleurs, le babouin gelada et le loup d’Éthiopie.

Critère (vii) : Le paysage spectaculaire du bien fait partie du massif montagneux du Simien qui se trouve à la frontière nord du grand plateau éthiopien et comprend le plus haut sommet d’Éthiopie, Ras Dejen. Le plateau vallonné des montagnes du Simien qui subit des phénomènes d’érosion depuis des millions d’années est sillonné de falaises à pic et de profondes gorges d’une beauté naturelle exceptionnelle. Certaines falaises atteignent 1500 m de haut et la falaise nord s’étend sur près de 35 km. Les montagnes sont séparées par des vallées profondes au nord, à l’est et au sud et offrent de vastes panoramas sur les vallées creusées de canyons accidentés. Le panorama spectaculaire qu’offrent les montagnes du Simien est considéré comme rival du Grand Canyon (États-Unis d'Amérique).

Critère (x) : Le bien est d’une importance exceptionnelle pour la conservation de la biodiversité. Il fait partie du Centre de diversité pour les plantes afro-alpines, il est un point névralgique de la biodiversité afro-montagnarde orientale et il abrite de nombreuses espèces menacées. La région des falaises du parc est le principal habitat de l’espèce menacée du Walia ibex (Capra walie), bouquetin d’Abyssinie qui est endémique des montagnes du Simien. Parmi les espèces endémiques des montagnes éthiopiennes et dépendant des landes et des herbages afro-alpins se trouvent le loup d’Éthiopie (Canis simensis), considéré comme l’espèce de canidé la plus rare au monde, et le babouin gelada (Theropithecus gelada). D’autres espèces de grands mammifères comprennent le babouin Anubis, le babouin Hamadryas, l’antilope oréotrague et le chacal doré (canis aureus). Le parc est aussi une importante réserve d’oiseaux endémiques des plateaux éthiopiens. Au total, le parc abrite plus de 20 espèces de grands mammifères et plus de 130 espèces d’oiseaux. Les montagnes recèlent 5 espèces de petits mammifères et 16 espèces endémiques de l’Érythrée et / ou de l’Éthiopie ainsi qu’une importante population du rare gypaète barbu (gypaetus barbatus), une espèce spectaculaire de vautour. La richesse du parc en espèces et habitats résulte de la grande diversité des conditions - altitude, topographie et climat - des écosystèmes afro-alpins et afro-montagnards.

Intégrité

Le bien était situé dans une zone habitée par les hommes et, au moment de l’inscription, 80% du parc était utilisé par l’homme d’une manière ou d’une autre. Les menaces pesant sur l’intégrité du parc sont l’installation humaine, les cultures et l’érosion des sols, en particulier autour du village de Gich ; les incendies fréquents dans les forêts de bruyères ; l’importance excessive du bétail et des animaux d’élevage. Les activités agricoles et pastorales, y compris les cultures sur des superficies importantes du bien et le pacage d’une population importantes d’animaux d’élevage ont sévèrement affecté les valeurs naturelles du bien, notamment l’habitat fragile du Walia ibex et du loup d’Éthiopie. Les limites du bien comprennent des zones clés essentielles pour conserver les valeurs scéniques du bien. Toutefois, elles n’englobent pas toutes les zones nécessaires pour préserver et améliorer les populations de Walia ibex et de loups d’Éthiopie. Une proposition de révision et d’extension des limites du parc a été formulée dans l’inscription d’origine. Tandis que la présence humaine menace l’intégrité du bien inscrit à l’origine, les deux extensions proposées du parc national (les réserves de Masarerya et de Limalimo ainsi que les secteurs de Ras Dejen et de Silki-Kidis Yared) et les corridors qui les relient ne sont ni habités ni cultivés et sont peuplés des principales espèces qui sont au cœur de la valeur universelle exceptionnelle du bien. Plusieurs évaluations ont considéré qu’une extension du bien jusqu’aux limites du parc national et qui inclurait des zones faiblement peuplées est une nécessité pour conserver la valeur universelle exceptionnelle.

Mesures de protection et de gestion requises

Le parc national a été établi en 1969 et est reconnu et protégé dans le cadre de la législation nationale sur les zones protégées. Le bien requiert une gestion et un entretien efficaces ainsi qu’une augmentation des effectifs et du niveau de leur formation. Les tâches principales de gestion du parc sont la protection efficace des espèces les plus rares et une coopération étroite avec les communautés locales afin de réduire la pression qu’exercent sur les ressources du parc l’extension des cultures, le bétail trop nombreux et la surexploitation des ressources naturelles. Le niveau des pressions exercées sur le bien est susceptible d’augmenter en raison du changement climatique. Un soutien financier important est nécessaire pour la gestion du parc et le développement de revenus alternatifs pour les communautés locales. Il est essentiel de développer et de mettre en œuvre un plan de gestion et d’en effectuer le suivi, ainsi que de réviser et d’étendre les limites du parc, avec la pleine participation des communautés locales. Le partenariat avec la communauté est particulièrement important afin de réduire la dépendance de cette dernière à l’égard d’une utilisation non durable des ressources du parc national ainsi que de développer des modes de vie durables. Un financement approprié pour aider au relogement des populations vivant dans l’emprise du bien, sur une base entièrement volontaire, mais aussi pour introduire une gestion efficace du pacage dans le bien, est essentiel pour réduire les pressions extrêmes exercées sur la faune et la flore du bien. Améliorer et développer les équipements pour l’écotourisme, sans affecter les valeurs naturelles et la beauté scénique du parc permettra de dégager des revenus supplémentaires pour le bien. Une éducation à l’environnement et des programmes de formation sont également nécessaires pour soutenir les communautés qui vivent dans le parc et dans ses environs ainsi que pour encourager leur soutien et leur participation à la gestion du bien afin de garantir le maintien de sa valeur universelle exceptionnelle.