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Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Exemples de la Convention en action

Angkor (Cambodge)

Le parc archéologique d’Angkor au Cambodge, l’un des sites archéologiques les plus importants d’Asie du Sud-Est, contient les magnifiques vestiges des différentes capitales de l’Empire khmer. Les bouleversements politiques et militaires, les fouilles illégales, les pillages des sites archéologiques et les champs de mines détruisaient inexorablement le site. Bien que de nombreux monuments aient encore besoin d’attention et malgré la pression croissante du tourisme, plus de 15 projets majeurs de conservation et de restauration ont été entrepris. En 2004, le site étant convenablement géré et les nombreuses activités de conservation et de restauration s’étant avérées efficaces, il a été retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril.

 
Parc national Sangay (Equateur)

En 2005, le Parc national Sangay en Équateur a été retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril, d’importantes mesures ayant été prises pour traiter les menaces qui pesaient sur son avenir. Le braconnage généralisé de la faune, le pâturage illégal, l’empiétement sur le périmètre du parc et la construction sauvage de routes menaçaient de causer des dégâts irréversibles sur l’environnement naturel. Aujourd’hui, les activités de chasse, d’alpinisme ou de pâturage illégal n’existent plus que dans une infime partie du parc, et la construction des routes a été modifiée pour répondre à des standards environnementaux internationaux rigoureux.

 
Le Fjord glacé d’Ilulissat (Danemark, Groenland)

Au fil des années, la ville d’Ilulissat a connu une augmentation du nombre des croisières de tourisme. Sans gestion véritable, le nombre croissant de touristes engendrait une pression sur le site, une surpopulation et des problèmes de traitement des déchets. Un plan de gestion (2009-2014) a été élaboré ; il comprend des dispositions encadrant la chasse commerciale, les véhicules motorisés, la navigation, les activités de loisirs, la recherche et l’information. Lors de la présentation du plan au public, de nombreux citoyens ont participé à la discussion sur la gestion du site du patrimoine mondial.

 
Île de Mozambique (Mozambique)

Des décennies de guerre et de stagnation économique ont conduit au délabrement de l’ancienne capitale historique située sur l’île de Mozambique. Grâce à un projet de réhabilitation multi-donateurs — avec des financements du Japon, du Portugal, du gouvernement flamand de Belgique, des Pays-Bas et de l’Union des villes capitales luso-africo-américo-asiatiques — plus de 100 professionnels et étudiants locaux et mozambicains ont été formés aux techniques de construction traditionnelles, utilisant des matériaux et des principes décoratifs locaux pour restaurer la forteresse et installer une nouvelle citerne publique.

 
Parc national de Tongariro (Nouvelle-Zélande)

Le Parc national de Tongariro, en Nouvelle-Zélande, dont les montagnes possèdent une signification culturelle et religieuse pour le peuple Maori et symbolisent ses liens spirituels avec l’environnement, a été le premier site inscrit comme paysage culturel sur la Liste du patrimoine mondial, en 1993. La reconnaissance des paysages culturels comme sites du patrimoine mondial, à partir de 1992, a été une étape importante dans la prise en compte de la relation spirituelle étroite entre les peuples et leur environnement naturel.

 
Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (Yémen)

Shibam, ville fortifiée yéménite du XVIe siècle surnommée la « Manhattan du désert », était menacée de destruction suite à l’abandon de l’ancien système agricole de gestion des crues dans le wadi entourant la ville et à la saturation des réseaux sanitaires traditionnels. Mis en œuvre par des organisations partenaires, de vastes travaux de conservation ont permis la restauration de 65 % du bâti, et d’importantes mesures de contrôle des crues ont été prises dans le wadi.

 
Parc national de Yellowstone (États-Unis d'Amérique)

Le Parc national de Yellowstone est le noyau de la Région du Grand Yellowstone (Greater Yellowstone Area, GYA), une vaste région comprenant six forêts nationales, deux parcs nationaux et deux refuges nationaux de vie sauvage. En 1964, afin de coordonner la gestion des écosystèmes au-delà des frontières, les trois agences fédérales de gestion territoriale qui opéraient au sein du GYA ont formé le Comité de coordination du Grand Yellowstone (GYCC). Un sous-comité du GYCC a lancé en 2007 une approche créative afin de développer un Plan d'action climatique au niveau des écosystèmes pour identifier et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les projets de réduction des émissions des gaz à effet de serre ont été identifiés par chaque agence individuelle du GYCC, et rassemblés en objectifs pour chaque agence. De cette façon, chaque unité possède non seulement une complète autonomie sur les actions de réductions d'émission du plan mais contrôle également l'agenda de sa mise en œuvre. Le plan a depuis évolué en un modèle type pour d'autres zones écologiquement sensibles du pays.

 
Parc national de Mammoth Cave (États-Unis d'Amérique)

D'une longueur de 560 km, Mammoth Cave constitue le réseau de grottes le plus vaste du monde. Bien que déclaré parc national en 1941 et inscrit que la Liste du patrimoine mondial en 1981, 128 km de ce réseau et la majeure partie de ses 24 300 ha du bassin versant se situent en dehors des limites du parc national. C’est pourquoi le personnel du parc a développé des partenariats dans de nombreux domaines de protection et de gestion des parcs : nappe phréatique, ressources fluviales, tourisme, recherche et éducation. Parmi ces partenaires figurent le Conseil de réserve de la biosphère, constitué d’officiels élus, des agents de conservation, et des gens du monde des affaires ; le département des transports du Kentucky ; l’organisme de protection durable des rivières ; l’Université Western Kentucky ; des entreprises liées au tourisme ; des écoles locales et des bénévoles de la conservation de la nature.

 
Tulou du Fujian (Chine)

Afin de protéger efficacement les bâtiments de Tulou, le gouvernement local a utilisé le développement de l’industrie du tourisme comme une opportunité décisive pour restructurer l’économie locale, et s’efforce de transformer la région en un centre touristique naturel et culturel et une excellente destination touristique riche en caractéristiques de la culture Hakka. Le gouvernement de la région a établi des organisations telles que l’Equipe de supervision villageoise du bureau de développement du tourisme du conté et les Volontaires du Parti Communiste pour encourager pleinement la communauté à participer à la protection et à la gestion du patrimoine. Il s’est aussi efforcé d’accroître la conscience des villageois locaux en faveur de la protection des bâtiments de Tulou, par des tableaux d’affichage, la distribution de matériaux d’information et des rencontres locales occasionnelles pour visionner des vidéos sur la préservation.

 
Diaolou et villages de Kaiping (Chine)

L’inscription sur la Liste du patrimoine mondial a stimulé le développement régulier et durable de la structure économique et sociale de la ville de Kaiping. En protégeant le site du patrimoine de manière scientifique et en faisant un bon emploi des bâtiments historiques, la ville a promu le développement du tourisme et de l’industrie liée, assurant ainsi de nombreuses opportunités d’emploi aux habitants locaux. En plus, la ville a intégré diverses ressources culturelles pour développer le tourisme local et les industries de services liées. Par exemple, les habitants sont employés comme administrateurs, guides et personnel logistique aux endroits touristiques. Ils sont également encouragés à gérer des fermes auberges, et à créer des souvenirs liés à la culture de Diaolou afin que le public participe activement à la protection du patrimoine culturel. Le statut de patrimoine mondial a également mené à une amélioration spectaculaire de l’infrastructure locale.

 
Vieille ville de Lijiang (Chine)

L’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en 1997 a promu le développement culturel, économique et éco-environnemental de la ville et de ses habitants. Elle a donné au public des opportunités pour mieux comprendre la culture dongba ainsi que la musique ancienne et l’artisanat de la minorité ethnique naxi. Cela a stimulé à la fois la protection et la transmission de cette culture. Plus de 2000 artistes en ville ont créé des troupes d’opéra, des galeries d’art et de calligraphie chinoise, ainsi que des magasins spécialisés de produits culturels. En outre, le développement significatif du tourisme engendré par l’inscription au patrimoine mondial a consolidé une croissance économique régulière. Pendant que la ville recevait un total de 845 000 visiteurs en 1995, le chiffre a atteint plus de 4 millions en 2005 ; dans l’intervalle, le tourisme a créé, directement ou indirectement, 116 000 opportunités de travail pour les citoyens.

 
Parcs des montagnes Rocheuses canadiennes (Canada)

En 1907, lors de l’établissement du parc national Jasper, plusieurs centaines d’autochtones vivaient dans le parc. En ne tenant pas compte des perspectives et des traditions indigènes, la législation et la gestion du parc s’aliéna les populations aborigènes. Luttant pour restaurer les relations rompues, Parcs Canada a créé le forum aborigène de Jasper dans le parc national Jasper en 2004. Des réunions biannuelles du forum rassemblent Parcs Canada et plus de 20 groupes aborigènes ayant un lien historique avec le parc. Avec le temps, des intérêts communs tels que « faire avancer le processus de réconciliation et faciliter l’accès au parc » sont apparus. Le changement le plus visible résultant du travail du forum réside dans le nouveau plan de gestion du parc, voté par le Parlement canadien en 2010. Le nouveau plan consacre une section entière aux intérêts communs, intégrant pour la première fois, des points tels que « les voix aborigènes pour influencer la planification et la prise de décision du parc ».

 
SGang Gwaay (Canada)

Le peuple Haïda, originaire de Gwaii Haanas (« île de Beauté », également connue sous le nom d’île de la Reine-Charlotte), a mis en place le Programme des gardiens de Haïda Gwaii afin de sauvegarder leurs importants sites culturels. Les « Gardiens », groupe constitué d’hommes et de femmes, de personnes jeunes ou plus âgées, effectuent à tour de rôle des permanences allant de 2 semaines à l’été entier sur Gwaii Haanas. Ils protègent les sites culturels sensibles en offrant aux visiteurs une introduction de qualité à la culture Haïda, en partageant leur connaissance de la terre et de la mer, leurs histoires, leurs chansons et leurs danses. Commancé avec des permanences effectuées par un ou deux volontaires, le programme des « Gardiens » est financé de différentes façons, notamment par les revenus des visites. Le programme possède sa propre gestion et offre des emplois saisonniers aux Haïdas.

 
Kluane / Wrangell-St. Elias / Glacier Bay / Tatshenshini-Alsek (Canada, Etats Unis d’Amérique)

L’objectif du projet « Réparer les connections brisées » est de construire des relations respectueuses avec les peuples « Kluane First Nation » et « Champagne and Aishihik First Nations » et les aider à réintégrer le Parc national et la réserve Kluane. Le site est devenu la réserve naturelle de Kluane en 1943. A cette époque, l’entrée des peuples aborigènes dans le parc pour chasser le gibier fut interdite. Lancé en 2004, ce projet de 4 ans a posé des jalons importants pour accueillir à nouveau les membres des First Nations dans la région. Cela s’est déroulé à travers des activités variées telles que des camps culturels pour les jeunes et les anciennes générations, des présentations historiques et des ateliers de connaissances traditionnelles pour les populations aborigènes et le personnel de Parcs Canada.

 
La mer des Wadden (Allemagne, Pays-Bas)

Depuis 2010, le tourisme durable et respectueux de l’environnement a été un centre d’intérêt sur ce site, et un projet conjoint allemand-néerlandais a été lancé pour développer une stratégie de tourisme durable pour l’ensemble du bien. Parallèlement, les Parcs nationaux allemands ont mis en place des campagnes qui se sont avérées fructueuses. Par exemple, au parc national de la Mer des Wadden à Schleswig-Holstein, plus de 200 compagnies touristiques et maritimes travaillent en étroite collaboration avec l’administration du parc national. Ils offrent un service de haute qualité et des produits régionaux de saison et écologiques. Dans le parc national de la Mer des Wadden en Basse-Saxe, voyager en train jusqu’à la côte est vivement encouragé avec la campagne « Fahrtziel Natur (Destination nature) », en coopération avec la compagnie allemande des chemins de fer.

 
Forêts primaires de hêtres des Carpates et forêts anciennes de hêtres d’Allemagne (Allemagne, Slovaquie, Ukraine)

Ce bien naturel du patrimoine mondial préserve de précieux bois de hêtres et leurs écosystèmes. Un projet de gestion trilatéral entre l’Allemagne, la Slovaquie et l’Ukraine a débuté en 2012, financé par un programme d’assistance consultative. Le projet vise à améliorer l’échange d’informations entre les différentes aires protégées de ce bien en série et transfrontalier. Le réseau d’experts et les différents organes de gestion des aires protégées coopèrent dans des domaines tels que les aspects socioéconomiques de la gestion de zones tampons, et le développement de matériaux d’information communs pour une meilleure communication et sensibilisation. L’utilisation durable des ressources naturelles dans les zones tampons est un composant principal du projet. Considérant qu’il est essentiel d’établir des liens entre des pratiques traditionnelles et le patrimoine ethnique et culturel de la région, le projet soutient l’artisanat traditionnel, les produits locaux ainsi que l’écotourisme, afin de renforcer l’utilisation durable des ressources.

 
Paysage culturel de la Wachau (Autriche)

Un sentier pédestre panoramique, appelé le « sentier du patrimoine mondial », prévu depuis 2003, a finalement été intégré au site en 2010. C’est une boucle pédestre de 180 km environ, traversant tous les villages et les villes du site du patrimoine mondial. Il connecte ainsi toutes les attractions principales de la région (monastères, musées, centres villes historiques, restaurants, propriétés vinicoles, vergers d’abricotiers), réparties dans un exceptionnel paysage vinicole. Le sentier aide à promouvoir le développement durable, notamment dans le domaine du tourisme, dans tout le site du patrimoine mondial. En une année d’existence, le sentier est devenu une des attractions principales du site. En 2011, un guide spécial a été publié par les bureaux de gestion et de marketing touristique du site, regroupant pour la première fois toutes les offres spéciales, les visites guidées, et les jours d’ouverture de l’auberge du vin.

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