Les secrétariats techniques récemment élus du Réseau mondial des réserves de biosphère de montagne (WNMBR), coordonné conjointement par le Centre de recherche des sciences éco-environnementales de l'Académie chinoise des sciences (Chine) et la Réserve de biosphère de Valles de Omaña y Luna (Espagne), ont tenu leur première réunion afin de préparer le plan d'action pour les années à venir.
Au cours de la réunion, les secrétariats ont discuté des principaux objectifs du réseau avec les représentants du programme sur l'homme et la biosphère (MAB), de l'initiative de recherche sur la montagne (MRI) et des conseillers principaux. Ceux-ci se concentreront sur la création d'opportunités de recherche et le soutien des échanges de connaissances sur les questions environnementales et sociales pertinentes pour les réserves de biosphère de montagne.
Le réseau améliorera également l'échange d'informations et encouragera le travail en collaboration et les partenariats impliquant tous les acteurs travaillant dans les réserves de biosphère de montagne, notamment les gestionnaires/coordinateurs des réserves de biosphère, les spécialistes de la montagne, les scientifiques des universités et des centres de recherche, les agences des Nations unies, les organisations non gouvernementales et les communautés locales.
Représentant un quart de la surface terrestre de la Terre, les régions montagneuses abritent des écosystèmes et des habitats relativement intacts, dotés d'une biodiversité unique. Elles jouent également un rôle crucial dans le cycle de l'eau, puisque plus de la moitié de l'approvisionnement en eau douce de l'humanité provient des montagnes. En outre, elles possèdent une valeur culturelle unique en tant que paysages et abritent 15 % de la population mondiale (FAO et UNCCD, 2020).
Sur les 727 réserves de biosphère qui font partie du Réseau mondial des réserves de biosphère, 474 (65 %) sont situées dans des écosystèmes de montagne.
Les régions montagneuses sont particulièrement menacées par le changement climatique mondial et sont confrontées à la disparition d'espèces rares et menacées, à des modifications du bilan hydrique (notamment le recul des glaciers) et à des changements souvent irréversibles dans l'utilisation des terres, ce qui modifie les conditions socio-économiques et, en définitive, les moyens de subsistance des populations.
Les activités de la RMBM contribueront aux efforts mondiaux en faveur du développement durable et de la conservation de la biodiversité dans les réserves de biosphère de montagne, ainsi qu'à l'Année internationale du développement durable des montagnes 2022, déclarée par l'Assemblée générale des Nations unies le 16 décembre 2021.