« Une analyse par l’UNESCO de plus de 50 instruments portant sur les principes de l’Internet existants a montré qu’aucun d’entre eux ne répondait pleinement aux intérêts et au mandat de l’UNESCO. C'est pourquoi les États membres de l'UNESCO ont adopté leur propre concept d'Universalité de l'Internet. Grace à l’élaboration d’indicateurs permettant d’opérationnaliser ce concept, l’UNESCO apporte une contribution unique à la gouvernance mondiale de l’Internet et à la réalisation des ODD », a souligné Guy Berger, Directeur de la Division pour la liberté d’expression et le développement des médias à l’UNESCO.
David Souter, le consultant principal du projet qui a synthétisé les commentaires issus de nombreuses consultations sur les indicateurs ainsi que des processus de tests préliminaires et de pilotages au cours des 18 derniers mois, a présenté les principaux résultats du document final qui comprend 303 indicateurs, dont un tiers environ ont été identifiés comme étant centraux.
« Un tel instrument de recherche est nécessaire pour faire face à la demande croissante des agences des Nations Unies et des États membres. Le cadre est assez robuste et complet pour faire face à la complexité de l’Internet. Il permettra d’élaborer des politiques visant à favoriser le développement de l’Internet au niveau national, » a insisté Alexandre Barbosa de CETIC.br, un institut UNESCO de catégorie 2. Ce dernier a parlé de son expérience en matière de pilotage des indicateurs au Brésil. CETIC.br a également joué un rôle clé lors des premières recherches sur les indicateurs et la discussion sur l’Universalité de l’Internet lors de la conférence NetMundial.
Les Indicateurs de l’Universalité de l’Internet ont été présentés aux 39 Etats membres du Conseil intergouvernemental du
PIDC le 21 novembre 2018 au siège de l’UNESCO à Paris, France. © UNESCO
22 représentants des membres du Conseil du PIDC (El Salvador, Équateur, Pologne, Suède, Thaïlande, Pakistan, Chine, Oman, Pays-Bas, Norvège, Cuba, Russie, Canada, Autriche, Argentine, Finlande, Sénégal, Royaume-Uni, Bénin, Oman, Niger et Lituanie) ont pris la parole lors des débats du Conseil.
Les États membres ont félicité le Secrétariat de l’UNESCO pour ses travaux sur l’élaboration des indicateurs dans le cadre d’un « processus ouvert, inclusif et impliquant de multiples parties prenantes ». Nombre d’entre eux ont exprimé leur soutien et leur grand intérêt à s’engager auprès de l’UNESCO dans la phase de mise en œuvre de ces indicateurs au niveau national.
Le Conseil a pris la décision d'accueillir avec satisfaction le cadre des indicateurs de l'Universalité de l'Internet, d'approuver son utilisation à titre volontaire et d’encourager les Etats membres et les parties prenantes intéressées à conduire des évaluations nationales du développement de l’Internet.
M. Moez Chakchouk, Sous-Directeur général de l’UNESCO pour la communication et l’information, a souligné sa détermination à poursuivre les travaux du Secrétariat visant à aider les États membres à effectuer des évaluations au niveau national. Il a encouragé les États membres et les parties prenantes à soutenir l'UNESCO et à utiliser les résultats des recherches menées avec les indicateurs pour des discussions et des recommandations fondées sur des bases factuelles.
Les demandes de renseignements générales sur la mise en œuvre des indicateurs de l’Universalité de l’Internet peuvent être adressées aux points focaux de l’UNESCO, Xianhong Hu (x.hu@unesco.org et Josselyn Guillarmou (j.guillarmou@unesco.org).
La version complète des indicateurs de l’Universalité de l’Internet et des informations complémentaires sont disponibles à l’adresse suivante : https://fr.unesco.org/internetuniversality
Afin de se tenir au courant du futur processus de mise en œuvre des indicateurs de l’Universalité de l'Internet, les parties prenantes intéressées sont invitées à s'inscrire à l’infolettre périodique en cliquant sur le lien suivant : https://en.unesco.org/feedback/join-our-internet-universality-community.