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Intégration d’une formation aux STEM soucieuse de l’égalité entre les sexes dans le curriculum et les politiques nationales

Dans le cadre du projet de la Malaisie et de l’UNESCO-BIE intitulé « Renforcement des curricula en STEM pour les filles en Afrique et dans la région Asie et Pacifique », un atelier consacré à l’évaluation des besoins a été organisé le 18 janvier 2016 pour une durée de trois jours ; cet atelier a été accueilli par le Centre régional pour l’éducation en sciences et en mathématiques (RECSAM) de l’Organisation des ministères de l’Éducation de l’Asie du Sud-Est (SEAMEO), à Penang, en Malaisie.
L’atelier a réuni près de 40 experts du Cambodge, du Cameroun, de l’Indonésie, du Kenya, de la Malaisie, du Bureau de l’UNESCO à Bangkok et de l’UNESCO-BIE, spécialisés dans l’enseignement des STEM et les questions connexes, dans la planification des politiques, dans le curriculum, dans la pédagogie et dans la formation pédagogique.

L’objectif de l’atelier était de partager des expériences concernant la participation des femmes aux STEM dans différents contextes culturels et sociaux, et d’élaborer une feuille de route nationale en vue d’intégrer une formation aux STEM soucieuse de l’égalité entre les sexes dans le curriculum et les politiques nationales. Au cours des trois jours de l’atelier, les responsables malaisiens ont fait part de leur expérience concernant l’élaboration de politiques relatives aux STEM ainsi que d’une série de stratégies encourageant les filles à opter pour les STEM. En Malaisie, les filles sont plus nombreuses que les garçons dans les cursus scientifiques. Le Dr Florence ToboLobé, la directrice de la Fondation camerounaise Rubisadt, a insisté sur la nécessité de faire évoluer les mentalités et les perceptions culturelles en ce qui concerne la participation des filles aux STEM. Elle a décrit une série de stratégies permettant de combler l’écart dans le domaine des STEM mis en évidence par la Fondation Rubisadt.
 
Dans la matinée du premier jour, le BIE a évoqué le positionnement du curriculum et de l’apprentissage dans le cadre de l’Éducation à l’horizon 2030. Le Bureau de l’UNESCO à Bangkok a quant à lui fait part des principales conclusions de l’étude menée dans la région Asie et Pacifique, intitulée « Une formule complexe : les filles et les femmes dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques en Asie ». Dans l’après-midi, des experts malaisiens ont fait part de leur expérience concernant le rôle des politiques, du curriculum et de la pédagogie dans la promotion de la formation aux STEM. L’atelier s’est poursuivi avec la participation d’étudiantes de l’établissement secondaire à haut rendement pour filles SMK(P) de St-George (Penang, Malaisie), qui ont été invitées à faire part de leur expérience personnelle et de ce que cela signifie pour elles d’être des étudiantes qui souhaitent poursuivre une carrière dans le domaine des STEM.
 
Au cours du deuxième jour de l’atelier, les participants se sont rendus dans l’établissement SMK(P) de St-George. Des conversations avec le directeur et les enseignants et des observations en classe ont abouti à la tenue d’un débat pertinent entre les différentes parties prenantes concernant les diverses stratégies permettant d’intégrer la formation aux STEM dans le curriculum et de garantir que des liens soient faits avec la vie réelle (application des connaissances). Dans l’après-midi, les coordonnateurs du Cambodge, de l’Indonésie et du Kenya ont fait part des conclusions de leur analyse de la situation au cours des six derniers mois. Leurs analyses ont mis en évidence la nécessité de défendre la cause des STEM dans les processus de renouvellement et de développement du curriculum.
 
Au cours du troisième jour, les coordonnateurs de chaque pays ont chacun élaboré une feuille de route en vue de mener des interventions sur le terrain au cours des mois à venir, avec le soutien des responsables malaisiens et du BIE. Les interventions des pays s’inscrivent dans le cadre de l’Éducation à l’horizon 2030 et soulignent plus particulièrement la pertinence des STEM en tant que fondement d’un développement durable, inclusif et équitable.
 
L’UNESCO-BIE met l’accent sur la coopération Sud-Sud et sur le partage des connaissances entre les régions. L’expérience de la Malaisie concernant la formation aux STEM est un bon exemple de la façon dont les pays peuvent s’aider les uns les autres.

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UNESCO-IBE Needs Assessment Workshop for Strengthening STEM Curricular for Girls in Africa and Asia and the Pacific - Phase 1 (18-20 January 2016)