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L’éducation à l’état de droit et le genre dans la PEV au cœur des programmes d’enseignement du secondaire au Mali

05/07/2021

Le projet « Renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement en faveur de la construction de la paix à travers l’éducation » a été lancé au Mali le 17 juin 2021 à Bamako sous la présidence de M. Kinane AG GADEDA Secrétaire Général du Ministère de l’éducation nationale et de M. Saip SY, représentant le chef de bureau de l’UNESCO au Mali. Un projet mis en œuvre au Burkina Faso, au Mali et au Niger sur financement du ministère de l’Europe et des affaires étrangères de la France, vise à renforcer la résilience des élèves et des jeunes et leur engagement en faveur de la promotion de l’Etat de droit et de la construction de la paix

 

Au nom de Monsieur Edmond Moukala, Représentant de l’UNESCO au Mali, Mr. Sy a souligné qu’il est devenu crucial de redoubler nos efforts pour doter les citoyens des connaissances, des compétences et des valeurs basées sur le respect des droits humains, y compris l’égalité de genre, la justice sociale et la diversité, en vue de garantir les droits et devoirs de tous pour une citoyenneté responsable et construire un monde de paix et de justice. Il a aussi ajouté que conformément à son mandat d’agence de coordination de la mise en œuvre de l’ODD 4 et d’appui aux pays dans leurs politiques et programmes, l’’UNESCO s’engage à continuer son appui au Mali afin de façonner, à travers une éducation inclusive et de qualité, de nouveaux citoyens épris de justice, de paix et acteurs d’un développement durable.

 

Dans son discours d’ouverture, Monsieur le Secrétaire Général du MEN a signalé que l’objectif ultime de réussir l’intégration de la prévention de l’extrémisme violent, la promotion de l’éducation à l’état de droit et des concepts liés à la promotion du genre dans les curricula de l’enseignement formel primaire et secondaire en commençant par le renforcement des capacités des enseignants ainsi que de leurs encadreurs pédagogiques.

 

Il a enfin souligné également que dans la région de Ségou environs 13.570 enfants soit 60 % de filles n’ont pas accès à l’école et qu’il est bon qu’on sache, que notre pays a opté pour une intégration des thématiques au niveau de l’Enseignement Secondaire Général dans le souci d’aller vers la Promotion de la paix et du développement durable par le renforcement des compétences pour la vie et compte tenu de la fragilité des apprenants de cette couche juvénile.

 

Suite au lancement, près de 47 techniciens du ministère de l’éducation nationale sous la coordination de la direction nationale de la pédagogie ont pris part à sept jours d’atelier pour l’intégration des thématiques liées à la prévention de l’extrémisme violent (PEV), à l’éducation à l’état de droit (EED) et des concepts liés au genre dans la PEV dans le curriculum de l’enseignement secondaire général. A la fin de l’atelier, les capacités des participants ont été renforcées dans les concepts liés aux thématiques d’une part et d’autre part les concepts ont été intégrés dans les disciplines identifiées comme point d’ancrage.

M. Boubacar DEMBELE, Chef de section Développement de la personne à la DNP

  • "L’intégration des thématiques dans les programmes de l’enseignement secondaire général est une excellente chose compte tenu de la situation sécuritaire. On en pouvait trouver aucun autre couloir aucune autre manière pour pouvoir développer la résilience des enfants si ce n’est l’école va jouer toute sa partition tous son rôle dans le cadre du développement de la compétence des apprenants pour pouvoir assoir des comportements responsable et adopter une attitude sage pour lutter contre les extrémistes sans foi ni loi Les curricula sont un vecteur à grande échelle pour la prévention de l’extrémisme violent, la culture des valeurs ancestrales, la valorisation des droits humains, le développement d’une vision axée sur le genre."

 

Mme Dado BAH, Inspectrice d’Hist-Géo à l’IPRES-Bamako

  • La violence est une préoccupation mondiale qui ralentit le développement de tous les pays qui la vivent ainsi que l’épanouissement individuel de toutes les communautés concernées. Par conséquent, la prévention de l’extrémisme violent, l’éducation aux droits humains et l’éducation au genre constituent actuellement des défis importants à relever. Réussir leur intégration dans les curricula est la meilleure stratégie pour préparer les apprenants à adopter des comportements non violents, à s’intégrer dans une culture de respect du droit de l’homme et à réduire voire éradiquer les problèmes sociaux liés au genre. Les apprenants bien informés sur ces phénomènes, seront outillés pour faire face à ces problèmes récurrents de notre société. Ils pourront être des messagers auprès de leurs communautés qui à leur tour pourront les guider et même les soutenir dans des situations d’extrémisme violent et dans des problèmes liés au genre.

Mme Aminata KEITA, Enseignante au lycée ASKIA de Bamako

  • L’intégration des thématiques est un acte salutaire car on a beau lutter contre l’extrémisme violent sans un certain nombre de valeurs et principes, le travail sera vain donc l’école étant un lieu approprié d’apprentissage pour le changement de comportement des apprenants pour qu’ils deviennent des citoyens responsables, dignes, justes etc….alors cette insertion sera un facteur de référencement de la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et de la promotion de la paix Par ailleurs les gouvernements et les societé investissent dans l'éducation pour que les apprenants deviennent des des agents proactif du changement
© UNESCO
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