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Te Wahipounamu – zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande

Te Wahipounamu – South West New Zealand

The landscape in this park, situated in south-west New Zealand, has been shaped by successive glaciations into fjords, rocky coasts, towering cliffs, lakes and waterfalls. Two-thirds of the park is covered with southern beech and podocarps, some of which are over 800 years old. The kea, the only alpine parrot in the world, lives in the park, as does the rare and endangered takahe, a large flightless bird.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Te Wahipounamu – zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande

Dans le sud-ouest de la Nouvelle-Zélande, ce parc offre un paysage, modelé par les glaciations successives, de fjords, de côtes rocheuses, de hautes falaises, de lacs et de cascades. Les deux tiers de sa superficie sont recouverts de forêts de hêtres méridionaux et de podocarpes, dont certains ont plus de 800 ans. On y trouve le kea , unique perroquet alpin du monde, ainsi que le takahe , gros oiseau coureur, rare et menacé.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

تي واهيبونامو – جنوب غرب نيوزيلندا

يشكّل هذا المنتزه الذي يقع في جنوب غرب نيوزيلندا، منظراً طبيعياً يتألَّف من نموذجٍ مُجسَّمٍ من العصور الجليديّة المتتالية ومن الأزقة البحرية والسواحل الصخرية والشواطئ الصخرية العالية والبحيرات والشلالات. وتغطي ثلثي مساحته غابات أشجار الزان التي يفوق عمر بعضها 800 عام. كما نجد الكيا الببغاء الالبي الفريد في العالم، بالاضافة الى التاكاهي وهو عصفور كبير من فصيلة الرواكض نادر ومهدّد.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

蒂瓦希普纳穆-新西兰西南部地区

这个公园位于新西兰西南部,其景观在冰川的持续作用下形成,有海滩、石头海岸、悬崖、湖泊和瀑布。公园的三分之二被南部的山毛榉树和罗汉松覆盖,其中一些树的树龄已超过800年。公园里的大鹦鹉是世界上仅有的高山鹦鹉,这里还有一种巨大的不会飞的南秧鸟,也属于稀有的濒危品种。

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Те-Вахипоунаму – юго-запад острова Южный

Ландшафт юго-западной окраины новозеландского острова Южный был сформирован ледником. Ныне он представлен фьордами, скалистыми берегами, высокими утесами, озерами и водопадами. 2/3 территории покрыто лесами из южного бука и подокарпа, некоторые экземпляры которых имеют возраст свыше 800 лет. Здесь обитает попугай кеа – единственный в мире альпийский попугай, а также крупная нелетающая птица – такахе, являющаяся исчезающим видом.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Te Wahipounamu – Zona sudoccidental de Nueva Zelandia

Situado en el sudoeste de Nueva Zelandia, este parque ofrece un paisaje modelado por sucesivas glaciaciones y compuesto por fiordos, costas rocosas, altos acantilados, lagos y cascadas. Los dos tercios de su superficie están cubiertos por bosques de hayas meridionales y podocarpos, de más de 800 años de edad en algunos casos. Aquí viven el kea –el único loro alpino del planeta– y el tahake, un espécimen raro de ave corredora y corpulenta en peligro de extinción.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

テ・ワヒポウナム-南西ニュージーランド
国土の1割を占める4つの国立公園を含む自然遺産。人気の高いマウント・クック国立公園はその北部に位置し、ブカキ湖のかなたに最高峰のマウント・クック(3754m)の秀麗な姿が視野に入る。またタスマン氷河はもう一つの景勝地。フィヨルドランド国立公園は南西端に位置し、海岸線には14のフィヨルドが見られ、また世界で唯一のタカヘの生息地でもある。

source: NFUAJ

Te Wahipounamu – Zuidwest Nieuw Zeeland

Te Wahipounamu ligt in het zuidwesten van Nieuw-Zeeland. Het landschap in dit park is door opeenvolgende ijstijden gevormd in fjorden, rotskusten, hoog oprijzende kliffen, meren en watervallen. Tweederde van het park is bedekt met de zuidelijke beuk en de podocarpus (soort conifeer), waarvan sommige meer dan 800 jaar oud zijn. De kea – de enige alpiene papegaai in de wereld – leeft in het park, evenals de zeldzame en bedreigde takahe, een grote loopvogel. Het gebied is bijzonder vanwege zijn pure, landschappelijke schoonheid. Er zijn prachtige ongerepte vergezichten te vinden: met sneeuw bedekte bergen, gletsjers, bossen, meren en rivieren.

Source : unesco.nl

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Te Wahipounamu – zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande) © OUR PLACE The World Heritage Collection
Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Te Wähipounamu – Zone Sud-Ouest de la Nouvelle-Zélande se trouve au sud-ouest de l’île du Sud ; il couvre 10% du bloc continental de Nouvelle-Zélande (soit 2,6 millions d’hectares) et s’étend sur une zone de 450 km de long et 40 à 90 km de large en bordure de la mer de Tasmanie. Ce bien illustre nombre d’exemples classiques des processus tectoniques, climatiques et glaciaires qui ont façonné la Terre. La faille alpine divise la région à la rencontre des plaques tectoniques indo-australienne et pacifique et en fait une des trois seules grandes limites de plaques terrestres existantes. De la collision des deux plaques est née la chaîne de montagnes appelée Alpes du sud, Kä Tiritiri ou Te Moana, qui culmine à près de 4 000 m à moins de 30 km de la mer.

Sur cette étendue essentiellement montagneuse offrant d’importantes surfaces de piémont au nord-ouest, la glaciation, historique et moderne, est un trait dominant du paysage qui lui doit ses reliefs impressionnants : 15 fjords découpant profondément le littoral du Fiordland, une suite de 13 terrasses marines boisées soulevées durant le million d’années écoulé à plus de 1000 m sur le littoral de Waitutu, un ensemble de lacs issus de dépressions glaciaires le long de la marge sud-est, les glaciers Franz Josef et Fox s’enfonçant dans une forêt pluviale tempérée et les spectaculaires moraines de roches ultramafiques s’étendant sur la côte de Tasmanie.

L’écosystème local étant le plus vaste et le moins modifié de Nouvelle-Zélande, sa flore et sa faune intactes constituent la meilleure illustration moderne de l’ancien biote du Gondwana. La répartition des espèces végétales et animales est inextricablement liée à la nature dynamique des processus physiques à l’œuvre sur le bien. La région contient des exemples exceptionnels de la succession des végétaux après la glaciation, avec des séquences suivant des gradients d’altitude (du niveau de la mer à celui des neiges éternelles), de latitude (de l’ouest humide à l’est sec) et chronologiques (des surfaces postglaciaires récentes aux vieilles moraines pléistocènes).

Cette combinaison de processus géologiques et climatiques, les paysages qui en résultent, ce biote unique montrant les étapes de son évolution au long de gradients climatiques et d’altitude, presque en leur état originel, donnent à Te Wähipounamu – Zone Sud-Ouest de la Nouvelle-Zélande ses caractéristiques exceptionnelles.

Critère (vii) : Te Wähipounamu – Zone Sud-Ouest de la Nouvelle-Zélande recèle un grand nombre des éléments naturels qui contribuent à la renommée internationale de la Nouvelle-Zélande pour ses paysages somptueux : les montagnes les plus hautes, les glaciers les plus longs, les forêts les plus vastes, les rivières et les gorges les plus sauvages, les côtes les plus découpées, les fjords et lacs les plus profonds, les vestiges d’un volcan éteint sur l’archipel Solander. Les forêts pluviales tempérées y sont sans égales dans le monde entier pour leur composition, leur étendue et leur caractère intact.

De la vaste étendue sauvage du Fiordland au sud aux hauteurs alpines du nord, les paysages sont d’une beauté à couper le souffle. Les panoramas immémoriaux s’y succèdent : sommets enneigés, glaciers, forêts, prairies de tussocks, lacs, cours d’eau et marais, avec plus de 1000 km de côtes vierges. Les traces de présence humaine y sont infimes et essentiellement périphériques.

Critère (viii) : Te Wähipounamu – Zone Sud-Ouest de la Nouvelle-Zélande est considéré comme le meilleur exemple de taxons du Gondwana que l’on puisse voir dans les écosystèmes modernes et, à ce titre, son importance est planétaire. La fracture progressive du supercontinent austral du Gondwana est l’un des événements les plus importants de l’histoire de la Terre. La séparation de la Nouvelle-Zélande avant l’apparition des marsupiaux et d’autres mammifères, puis son long isolement, ont été déterminants dans le fait que l’ancien biote du Gondwana a davantage survécu sur les îles de Nouvelle-Zélande qu’ailleurs. Parmi les exemples vivants de cet ancien biote figurent le kiwi, des escargots terrestres carnivores, ainsi que 14 espèces de podocarpes et de hêtres.

Le sud-ouest de la Nouvelle-Zélande illustre en outre de façon remarquable l’impact du Pléistocène. Les reliefs sculptés par les glaciers à l’Age de glace dominent les étendues montagneuses, particulièrement bien préservés dans les roches ignées plutoniques plus dures du Fiorland. Fjords découpés par les glaciers, lacs, vallées en auge et vallées suspendues, cirques, éperons glaciaires témoignent de l’influence sur le paysage de cette époque de l’histoire de la Terre. Les terrains sédimentaires dus aux glaciations pléistocènes sont également nombreux, surtout dans le Westland, à l’ouest de la faille alpine. Les séquences chronologiques de graviers alluvionnaires et les crêtes de moraines aux courbes élégantes soulignent les contours des anciens glaciers de piémont et de vallées holocènes postglaciaires.

Critère (ix) : Ensemble continu d’habitats en grande partie intouchés, le bien offre un haut degré de géodiversité et biodiversité. Les habitats d’eau douce, de forêt pluviale tempérée et alpins y sont extraordinairement bien représentés sur un large éventail de reliefs et au long de larges gradients climatiques et d’altitude. On y trouve des exemples remarquables de processus biologiques en cours dans les grandes étendues de forêt pluviale tempérée, les séquences de  succession des végétaux après la glaciation, les chronoséquences de sols et végétaux sur les crêtes des plages, la succession des végétaux sur les terrasses alluviales, les gradients de végétation sur les berges des lacs glaciaires et la différentiation écotypique des végétaux sur les sols ultramafiques. Les habitats d’eau douce vastes et peu modifiés, l’impressionnante diversité des écosystèmes alpins, le nombre de plantes alpines endémiques, ainsi que le stade d’évolution actuel lié au long isolement géographique des populations animales telles que celle du kiwi au sud du Westland, sont autant d’exemples additionnels de l’évolution biologique en cours.

On observe peu de traces physiques permanentes d’une interaction entre l’être humain et l’environnement naturel. Les Tangata Whenua (population autochtone possédant l’autorité coutumière sur le lieu) ont un lien ancien avec le site qui leur est nécessaire pour ses ressources naturelles, en particulier le pounamu (néphrite). La présence européenne est plus récente, fondée au départ sur l’exploitation des ressources naturelles. Aujourd’hui, la principale activité humaine est le tourisme durable.

Critère (x) : Les habitats de Te Wähipounamu contiennent un large éventail d’espèces animales endémiques qui reflète l’isolement de longue date de l’île et l’absence de prédateurs. Le bien abrite toute la population sauvage du rare et menacé takahe (Notornis mantelli), toutes les populations de sous-espèces du kiwi austral (Apteryx australis) de l’île du Sud, le kiwi le plus rare de Nouvelle-Zélande : le rowi (Apteryx rowi), les seules populations restantes d’une certaine importance du mohua ou yellowhead (Mohua ochrocephala), espèce sérieusement en déclin, les seules populations importantes restantes de perruche kakariki à front jaune et la seule population restante de pateke ou brownteal du Fiordland.

Le plus rare et plus gros perroquet du monde, le kakapo (Strigops habroptilus) a survécu dans le Fiordland jusqu’au début des années 1980. Il est à présent considéré comme disparu à l’intérieur des terres et la pérennité de l’espèce dépend de la gestion rigoureuse d’un petit nombre de populations côtières.

Intégrité

Te Wähipounamu – Zone Sud-Ouest de la Nouvelle-Zélande présente de nombreuses suites complètes de paysages entre montagne et mer ou entre montagnes et bassins intérieurs. Ces paysages couvrent toute la gamme des reliefs d’érosion et sédimentaires pléistocènes ou d’origine glaciaire moderne. Les 2,6 millions d’hectares du bien constituent les 10% les moins perturbés ou modifiés par l’occupation humaine de la Nouvelle-Zélande, restés presque en leur état naturel, donc d’une haute intégrité. Le territoire du bien englobe toutes les valeurs du bien du Patrimoine mondial, comprenant un réseau presque contigu de réserves nationales s’étendant sur une grande partie du sud-ouest de l’île du Sud. Ses limites s’alignent étroitement et de façon réaliste sur les éléments naturels de la région. Le bien inclut quatre parcs nationaux (Fiordland, Mount Aspiring, Mount Cook, Westland) couvrant 1 725 437 hectares, deux réserves naturelles, trois réserves scientifiques, 13 paysages protégés, quatre réserves de faune, cinq réserves écologiques, des aires de conservation et une réserve privée de 20 hectares. Bordé d’autres zones publiques protégées, le bien dispose d’une zone tampon efficace qui apporte à ses valeurs naturelles une protection additionnelle.

Le bien contient presque 2 millions d’hectares de forêt pluviale tempérée s’étendant sur une extraordinaire gamme de reliefs et de sols, suivant des gradients d’altitude, des gradients de précipitations ouest-est et des séquences chronologiques liées au retrait des glaces, avec des littoraux progradants et des terrasses marines graduellement soulevées au cours du million d’années écoulé. Cette forêt pluviale abrite notamment les plus beaux exemples de l’un des plus anciens groupes de gymnospermes de tout l’hémisphère sud, les Podocarpaceae, des rimus dont le feuillage dense s’élève à 50 mètres sur les terrasses du sud du Westland au plus petit conifère du monde, le minuscule Lepidothamnus laxifolius.

L’introduction relativement récente d’herbivores et de prédateurs exogènes tels que rongeurs et mustélidés a entraîné localement des extinctions, des réductions du nombre d’espèces et le déclin des certaines espèces indigènes. Ces menaces persisteront, mais les actions en cours permettent de les maîtriser et elles n’auront pas de répercussions sensibles sur l’intégrité du site. Cependant, les effets du réchauffement climatique se font légèrement sentir sur les champs de glace et les glaciers de la région.

Le profil de l’ensemble du site en tant que destination internationale pèse sur certaines de ses principales activités touristiques. Ce risque est géré de façon à permettre de limiter l’accès des visiteurs aux zones dans lesquelles les valeurs de conservation sont protégées.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Un ensemble complet de textes et règlements protègent le bien, à commencer par la loi de 1980 sur les parcs nationaux et la loi de 1987 sur la conservation du patrimoine historique et naturel, complétant la loi sur les réserves de 1977. A une petite exception près, le territoire couvert par le bien appartient à la Couronne (le gouvernement et la population de Nouvelle-Zélande) et est administré par le Département de la conservation. Ce bien réunit deux biens précédemment inscrits au Patrimoine mondial en 1986 : le parc national du Fiordland et le parc national Westland/Mt Cook, auxquels il a ajouté 1,2 millions d’hectares, doublant presque la superficie de 1986 et donnant à presque 70% de la nouvelle superficie le statut de parc national, en développant sa valeur universelle globale, sa qualité de territoire vierge et son intégrité.

Le Département de la conservation a pour mission de protéger les ressources naturelles et historiques du pays en préservant leur valeur intrinsèque, en les valorisant à l’intention du public à des fins culturelles et récréatives et en sauvegardant les choix des générations futures.

Le Département de la conservation est officiellement tenu d’appliquer le traité de Waitangi, en instaurant un partenariat avec les Tangata Whenua qui possèdent l’autorité (manawhenua) sur la zone. Cela suppose un travail annuel de planification conjointe avec la Ngäi Tahu iwi (l’instance tribale des Tangata Whenua), qui a ainsi la possibilité de participer à la gestion du bien.

Les valeurs naturelles particulièrement élevées du bien, ajoutées à son statut de bien du Patrimoine mondial, en font une zone prioritaire dans la gestion courante. Le site couvre le territoire de quatre conservatoires différents mais rattachés à une même direction. La structure organisationnelle du Département de la conservation est donc adaptée à la gestion intégrée du site.

Il n’y a pas de stratégie de gestion unique pour toute la zone ; aux termes de la loi sur les parcs nationaux, chaque parc est tenu de formuler son plan de gestion, et les conservatoires ont leurs propres stratégies, tenant compte des valeurs de la zone qu’ils administrent ainsi que du statut de bien du Patrimoine mondial. Ces documents réunis fournissent des orientations stratégiques pour la gestion intégrée du bien. Il s’agit de documents légaux, établis suite à un processus de consultation publique. Les plans de gestion des parcs nationaux sont préparés par le Département de la conservation (dont dépendent tous les parcs nationaux de Nouvelle-Zélande) et approuvés par la New Zealand Conservation Authority en conformité avec la politique générale sur les parcs nationaux (également établie et appliquée par le Département).

Les principales applications du bien sont la conservation de la nature, les loisirs et le tourisme écologiques et l’exploitation durable à petite échelle des ressources naturelles. Les répercussions du tourisme et de l’introduction de nouvelles espèces font l’objet de mesures spécifiques mais restent préoccupantes. L’utilisation traditionnelle de la végétation par les Maori, la pêche de blanchaille, la chasse récréative et les baux pastoraux à court terme sont strictement réglementés et n’ont aucun effet important.

Les espèces envahissantes ont le plus fort impact sur le bien, quoique sur des zones réduites. L’augmentation de la population de cerfs élaphes et la présence d’autres herbivores tels que wapitis, daims, chèvres, chamois et tahrs se sont traduites par de sévères dégâts dans certaines parties du bien, menaçant, en particulier, l’intégrité des écosystèmes forestiers et alpins. La pratique de la chasse commerciale a contribué à réduire le nombre de ces animaux et leur impact. De même, l’opossum d’Australie, les lapins, les mustélidés et les rongeurs portent préjudice aux habitats et aux oiseaux indigènes. Le Département de la conservation a mis en place des programmes de contrôle et la politique générale sur les parcs nationaux vise à éviter de nouvelles incursions et à éradiquer (si possible) ou réduire l’éventail existant des espèces envahissantes.

Notes
  • Le Parc national de Westland et du Mont Cook et le Parc national de Fiordland, précédemment inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, font partie de « Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande ».