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Le patrimoine mondial marin :
50 symboles d’espoir dans
un océan en mutation

L'année dernière a été une année en demi-teinte pour le patrimoine mondial marin. Les sites ont progressé dans le renforcement des capacités d'adaptation au climat, l’adoption de politiques zéro émission et la création de zones interdites à la pêche. La synthèse annuelle du Programme marin du patrimoine mondial de l'UNESCO – qui a été rendue publique aujourd'hui - résume une année de succès en matière de conservation mais souligne également le besoin urgent de changement.

Parmi les faits marquants de l’année 2019, on citera le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize), où les zones de non-pêche ont plus que doublé afin de renforcer la résilience du site face au changement climatique. Les Fjords de l'Ouest de la Norvège – Geirangerfjord and Nærøyfjord (Norvège) ont adopté une politique zéro émission historique et se sont associés aux parcs nationaux de Kluane / Wrangell-St. Elias / Glacier Bay / Tatshenshini-Alsek (États-Unis d'Amérique) pour développer des pratiques plus durables pour les navires de croisière. La Côte de Ningaloo (Australie) et les Lagons de Nouvelle-Calédonie : diversité récifale et écosystèmes associés (France) ont nommé leur premier Chief Resilience Officer (CRO) dans le cadre de l'innovante initiative Resilient Reefs, coordonnée par un consortium international de partenaires. 

La quatrième Conférence des gestionnaires du patrimoine mondial marin a réuni des gestionnaires de sites de l'ensemble du réseau du patrimoine mondial marin, les invitant à partager leurs solutions de conservation les plus réussies. La conférence s'est concentrée sur les moyens d'accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies à l’horizon 2030. Parmi les sujets abordés lors de la conférence, citons l'établissement de collaborations privées-publiques, les stratégies d'adaptation au climat et de résilience, les technologies satellitaires et spatiales et le problème croissant du plastique et des débris marins. Des formations de site à site et des évaluations de la conservation des sites ont également été organisées cette année au Parc national de Komodo (Indonésie) et au site classé sur la Liste du patrimoine mondial en péril de Rennell Est (Îles Salomon). 

Pourtant, le bilan de l'année montre également le besoin urgent de changement - un besoin une fois de plus  confirmé avec l'inscription des Îles et aires protégées du Golfe de Californie (Mexique) sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en juin dernier. Cette décision fait suite à la grave situation engendrée par la pêche illégale et non durable, qui contribue à la quasi-extinction du vaquita, une espèce de cétacé aujourd’hui en danger critique d'extinction.

Aujourd'hui, la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO compte 50 sites marins répartis dans 37 pays. Les Terres et mers australes françaises (France) - l'une des dernières étendues sauvages de l'océan, abritant plus de 50 millions d'oiseaux et considérée comme l’une des plus grandes aires marines protégées de la Terre - ont été ajoutées à la Liste en 2019.

Le Centre du patrimoine mondial remercie les partenaires et les individuels qui ont soutenu le Programme marin du patrimoine mondial en 2019. La protection de notre patrimoine culturel et naturel est de notre responsabilité à tous. Le Centre est reconnaissant pour chaque contribution apportée - petites et grandes.



Synthèse annuelle 2020
Le patrimoine mondial marin : 50 symboles d’espoir dans un océan en mutation

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lundi 9 mars 2020
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