Le Centre du patrimoine mondial et l'organe consultatif pour le patrimoine mondial naturel, l'UICN, suivent avec inquiétude la situation dans les environs immédiats des Îles Galápagos, où la présence massive de navires de pêche industrielle de diverses nationalités a été signalée à plusieurs reprises par les médias du monde entier. 

L'état de conservation des Îles Galápagos, notamment en ce qui concerne les résultats de l’évaluation des pratiques de pêche et les mesures possibles pour faire face à ces enjeux, sera examiné lors de la 44e session du Comité du patrimoine mondial à venir.

Les Îles Galápagos, protégées en vertu de la Convention du patrimoine mondial, ont été parmi les premiers sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1978 ; leurs limites ont été étendues en 2001 pour inclure la réserve marine des Galápagos.

Le Centre du patrimoine mondial salue les efforts accomplis par l'Équateur pour protéger la valeur universelle exceptionnelle du bien et rappelle que la protection des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial est le devoir de la communauté internationale dans son ensemble. Comme le stipule l'Article 6.3 de la Convention du patrimoine mondial, tous les États parties ont l'obligation de s'abstenir de toute mesure délibérée qui pourrait porter atteinte directement ou indirectement au patrimoine culturel et naturel protégé en vertu de la Convention.

Le Centre du patrimoine mondial réaffirme en outre son engagement à mettre en œuvre les Objectifs de développement durable des Nations Unies à l'horizon 2030, notamment l'objectif de mettre fin à la surpêche, à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, ainsi qu’aux pratiques de pêche destructrices.