Les sites marins du patrimoine mondial de l'UNESCO couvrent environ 8 % de la surface des aires marines protégées de la planète. Nombre de ces lieux emblématiques représentent le dernier bastion des espèces menacées et abritent une biodiversité sans égale, dont la plupart ne se trouve nulle part ailleurs. Si certains animaux ont pu prospérer pendant la fermeture forcée des sites du patrimoine mondial marin en raison de la pandémie de Covid-19, l'arrêt brutal des revenus du tourisme en a laissé beaucoup en difficulté et dessine de sombres et incertaines perspectives d'avenir. La crise souligne à quel point un océan durablement protégé et résistant dépend de l'homme autant que de la nature.

Lors de la réunion en ligne du 21 avril avec les gestionnaires du patrimoine mondial marin, le professeur Carlos M. Duarte mettra en lumière les principales conclusions de sa dernière publication "Rebuilding Marine Life” (« Reconstruire la vie marine »). Plusieurs des initiatives de restauration présentées sont mises en œuvre dans des sites du patrimoine mondial marin, ce qui souligne à quel point ces endroits spéciaux de l'océan sont de véritables balises d'espoir dans un océan en mutation. Le professeur Carlos M. Duarte, une autorité internationale sur l’écologie des prairies sous-marines, abordera également les actifs potentiels de carbone bleu intégrés dans la liste des sites du patrimoine mondial marin de l'UNESCO.

Tous les deux mois, le Programme marin du patrimoine mondial de l'UNESCO offre une plateforme en ligne exclusive à laquelle les gestionnaires des 50 sites du patrimoine mondial marin se connectent afin d’échanger des idées autour des principaux défis de conservation. En raison de leur grande visibilité et de leur statut d’aires marines protégées emblématiques, les sites du patrimoine mondial marin sont particulièrement bien placés pour favoriser le changement et l'innovation, établir de nouvelles normes mondiales en matière d'excellence de la conservation et servir de balises d'espoir dans un océan en mutation. Ces réunions en ligne sont rendues possibles grâce au soutien de l'Office français de la biodiversité et de la Great Barrier Reef Foundation. La participation est possible uniquement sur invitation.