Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale de la vie sauvage, dont le thème est « Préserver toute vie sur Terre ». Cela englobe toutes les espèces animales et végétales sauvages en tant que composantes de la biodiversité, ainsi que les moyens de subsistance des êtres humains.

Les plantes et les animaux qui vivent dans la nature ont une valeur intrinsèque et contribuent aux aspects écologiques, sociaux, économiques, scientifiques, éducatifs, culturels, récréatifs et esthétiques du bien-être humain, ainsi qu’au développement durable.

La Journée mondiale de la vie sauvage est l'occasion de célébrer les diverses formes de la faune et de la flore sauvages et de sensibiliser à la multitude d'avantages que leur conservation procure à l'humanité. Cette journée nous rappelle également qu'il est urgent de renforcer la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et contre le phénomène de réduction des espèces, causé par l’homme, qui ont des répercussions économiques, environnementales et sociales de grande ampleur. Compte tenu de ces divers effets négatifs, l'objectif 15 de développement durable (Préserver la vie sur Terre) met l'accent sur l'arrêt de l’appauvrissement de la biodiversité.

Les sites du patrimoine mondial abritent les espèces sauvages les plus exceptionnelles de la planète. Malgré leur statut d'icône, ces lieux exceptionnels sont confrontés à de nombreuses menaces. L'évaluation mondiale de l'IPBES a révélé que près de 8 millions d'espèces sur notre planète sont menacées d'extinction. Alors que 2020 marque la fin des objectifs mondiaux fixés il y a dix ans pour mettre un terme à l’appauvrissement de la biodiversité (objectifs d'Aichi en matière de biodiversité), l'évaluation mondiale de l'IPBES a montré que peu de progrès ont été réalisés jusqu'à présent.

L'année 2020 marque également le moment où le monde décidera du nouvel agenda mondial pour la conservation de la biodiversité (Cadre mondial de la biodiversité pour l'après 2020). C'est l'occasion pour les dirigeants du monde entier de décider d'un programme ambitieux visant à apporter les changements nécessaires pour mettre un terme à  l’appauvrissement de la biodiversité et à l'extinction des espèces.

La Convention du patrimoine mondial de 1972 apporte une contribution importante à la protection des espèces en accordant un statut de protection internationale aux zones qui abritent les espèces les plus remarquables. L'écosystème transnational de mangrove des Sundarbans (Bangladesh) et le Parc national des Sundarbans (Inde), par exemple, sont les derniers plus grands habitats au monde pour le tigre du Bengale et d'autres espèces menacées et emblématiques comme les dauphins de l'Irrawaddy et du Gange. 

La biodiversité et les espèces ne sont pas seulement cruciales pour le maintien de la vie sur terre (ODD 15), mais elles façonnent également notre identité en tant qu'espèce humaine. La nature fait partie de notre patrimoine commun et constitue l'essence même de la Convention du patrimoine mondial. Afin de sauver les espèces, nous devons protéger leur habitat et veiller à ce que ces zones protégées soient bien gérées et reliées entre elles.