Le vendredi 5 juillet, le Centre du patrimoine mondial et ses partenaires présenteront la nature, le but et les résultats attendus de l'initiative d'adaptation climatique des récifs résilients. Il s'agit d'un consortium public-privé d'une durée de quatre ans et doté d'un budget de 9 millions de dollars EU qui permettra de renforcer le leadership en matière de résistance aux changements climatiques dans cinq récifs coralliens inscrits initialement sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, dont le Lagon sud des îles Chelbacheb (Palau), les Lagons de Nouvelle-Calédonie (France), le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize), la Côte de Ningaloo et la Grande Barrière (Australie).

L'événement aura lieu le vendredi 5 juillet de 18h à 20h dans la salle A6 du Centre de Congrès de Bakou dans le cadre de la 43e session du Comité du atrimoine mondial à Bakou, République d'Azerbaïdjan (30 juin au 10 juillet 2019).

L'événement rassemblera des témoignages de gestionnaires locaux de sites marins du patrimoine mondial. Ces derniers mettront en avant les effets du changement climatique sur la valeur universelle exceptionnelle ainsi que sur l'efficacité de l'approche du projet « Resilient Reefs » pour établir des stratégies d'adaptation climatique. Les gestionnaires locaux présenteront comment le projet apportera de la résilience et aidera les sites à planifier stratégiquement l’adaptation des pratiques de conservation dans un climat incertain. L'événement permettra en outre de présenter une vision du leadership en matière d'adaptation au changement climatique dans l'ensemble des biens du patrimoine mondial, au-delà des cinq sites pilotes initiaux. 

Cette initiative fait suite à la décision 41COM7 dans laquelle le Comité du patrimoine mondial a appelé tous les États parties à renforcer leurs efforts autour de la résistance des biens du patrimoine mondial au changement climatique. Il s'appuie en outre sur les résultats de la première évaluation globale des impacts du changement climatique sur les récifs coralliens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial publiée en 2017. L'évaluation a conclu que les phénomènes de blanchissement des coraux ont causé un blanchissement grave des coraux et la mortalité des récifs inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et ce, partout dans le monde. Bien que la limitation des températures de la terre à 1,5° au-dessus des niveaux préindustriels, conformément à l'Accord de Paris de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC), soit essentielle pour la survie des récifs inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, les sites locaux doivent se concentrer sur le renforcement de leur résilience pour leur donner les meilleures possibilités d'adaptation au changement climatique.

L'initiative est menée par un consortium international de partenaires, dont le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, la Fondation Rockefeller (100 villes résilientes), la Fondation BHP, le Nature Conservancy's Reef Resilience Network, la Great Barrier Reef Foundation et AECOM, la société mondiale d'ingénierie environnementale.