La cérémonie d’ouverture du Comité du patrimoine mondial s’est tenue le 30 juin au Centre Heydar Aliyev de Bakou, donnant le coup d’envoi des travaux du Comité qui se poursuivront jusqu’au 10 juillet.

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a salué l’engouement que suscite le patrimoine mondial et « sa faculté exceptionnelle de rassembler ». Elle a exhorté au respect de l'esprit de la Convention sur la protection du patrimoine mondial qui veut que « le patrimoine soit un prisme d'universalité dans un monde fragmenté », appelant à ne jamais utiliser le patrimoine pour diviser ou dresser les mémoires les unes contre les autres, mais pour unir et construire des ponts à l’image de ce qui a été accompli à Mostar (Bosnie-Herzégovine) ou aujourd’hui en Iraq à travers l'initiative « Faire revivre l'esprit de Mossoul » mise en œuvre par l'UNESCO.

« Cette convention est un des rares espaces de dialogue autour du bien commun aussi parce que son application est guidée par l’expertise scientifique, qui en protège la crédibilité. » a-t-elle souligné. « La Convention du patrimoine mondial demeure une ressource essentielle. Elle a été pionnière et reste un instrument majeur dans la protection du patrimoine à travers la planète », a poursuivi la Directrice générale qui a conclu son intervention en cédant la parole à une petite fille de neuf ans, Aarya Chavda, venue d’Inde pour présenter un recueil des poèmes et dessins qu’elle a consacrés à sa ville, la Ville historique d’Ahmedabad, un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.

Depuis l’adhésion de la République d’Azerbaïdjan à l’UNESCO, « nous sommes mobilisés pour défendre le patrimoine culturel, matériel ou immatériel », a déclaré la Première vice-Présidente de la République d’Azerbaïdjan et Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO, Mehriban Aliyeva. Depuis cette date, deux sites ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial – la Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la Tour de la Vierge et le Paysage culturel d’art rupestre de Gobustan- et 11 éléments figurent désormais sur la Liste représentative du patrimoine immatériel.

 « On ne compte plus les exemples qui illustrent la capacité de l’UNESCO, à travers ses différentes conventions, à réunir la communauté internationale autour d’objectifs communs liés au patrimoine », a pour sa part déclaré le Président du Conseil exécutif de l’UNESCO, Lee Byon-hyun après avoir évoqué la déclaration solennelle adoptée par le Conseil exécutif pour exprimer son soutien aux autorités françaises au lendemain de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

« Trop souvent, l’inscription des sites sur la Liste du patrimoine mondial est considérée comme une fin en soi. Elle devrait être au contraire un point de départ, le début d’un long processus visant à faire en sorte que ces sites continuent de justifier la valeur universelle exceptionnelle pour laquelle ils ont été inscrits », a insisté le Président du Comité du patrimoine mondial et ministre de la culture d’Azerbaïdjan, Abdulfas Garayev qui a également rappelé les obligations qui incombent aux Etats en matière de conservation des sites inscrits.

Plus de 2000 participants sont attendus pour participer à cette session au cours de laquelle sera examinée l’inscription de 35 sites sur la Liste du patrimoine mondial ainsi que l’état de conservation de 166 sites figurant déjà sur la Liste. A travers ses programmes et conventions pour la protection du patrimoine, l’UNESCO offre une plateforme concrète de coopération, pour l’édification de la paix et de la compréhension mutuelle.


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