Selon une étude menée par l'UNESCO et d'autres institutions internationales sur l'impact du COVID-19 sur les industries créatives et culturelles, les pays d'Amérique latine ont dû fermer 100 % de leurs établissements culturels en mars 2020. Cela a entraîné un nombre élevé de chômeurs, affectant plus sévèrement les personnes qui dépendaient entièrement des revenus issus du secteur pour subvenir à leurs besoins essentiels.
Heureusement, le ministère de la Culture, assisté techniquement par l'UNESCO et avec le soutien du Fonds Aschberg, a engagé le processus de formulation d'une nouvelle loi pour les artistes, qui a été élaborée de manière participative dans toutes les régions du pays. L'objectif était de concevoir une nouvelle loi dont l'application soit réalisable, consensuelle et adaptée aux besoins du secteur. La loi actuelle a été approuvée il y a 17 ans, avant l'approbation de la Convention de 2005 sur la diversité des expressions culturelles. Par conséquent, afin d'offrir une vision du développement du secteur et un nouveau contexte conforme aux évolutions actuelles, sa refonte est devenue une nécessité urgente. En parallèle, un aspect intriguant du projet est qu'il comprend des boîtes de dialogue dans différentes régions du pays, permettant à plusieurs personnes d'être entendues. Et c'est ici qu'entre en scène le personnage principal de notre histoire de refonte de la loi pour le bien des artistes.
Nous sommes dans la ville de Trujillo. La journée commence dans cette ville animée. Avant que le soleil ne se lève, Humberto commence déjà sa matinée avec la fraîcheur odorante de la mer et une brise salée qui donne un goût de fête pour la journée. Une toute nouvelle journée qui représente pour lui l'opportunité de générer un impact positif sur sa communauté adorée. Et c'est ce qui le fait sortir du lit tôt le matin.
Il est connu dans son pays pour être un excellent auteur-compositeur et chanteur, mais la pandémie l'a obligé à mettre de côté son rôle d'artiste et l'a conduit à prendre d'autres engagements. Il travaille actuellement en tant que manager culturel, ce qui occupe la majeure partie de son agenda, et il perçoit cela comme une chance unique de se battre pour ce qu'il estime juste.
En outre, les exemples de dialogue mentionnés ci-dessus sont pertinents pour ce protagoniste, puisqu'il a été responsable de recueillir les suggestions pour le renforcement de la prise en compte de l'art dans la loi que beaucoup de ses collègues de toute la région ont rédigées dans l'espoir d'être entendus. Humberto a passé plusieurs années à écouter les requêtes d'artistes aux réalités multiples. Pour lui, il s'agit de mieux comprendre le tissu multiculturel du pays, et c'est pourquoi la refonte de la loi ne doit laisser personne de côté. À ce titre, peu de personnes sont mieux placées que lui pour rassembler les efforts en faveur du bien-être des artistes et pour faire écho à leurs préoccupations.
Ainsi, alors que la nouvelle loi apporte de l'espoir à de nombreux acteurs du monde artistique et culturel, Humberto reste optimiste quant à son avenir.
L'expérience de faire partie de ce projet génère également des sentiments de gratitude chez Humberto. Il considère que la réforme de la loi laisse un héritage inestimable aux nouvelles générations en leur ouvrant une voie.
En outre, ce projet est essentiel pour rétablir la confiance entre les membres du secteur et posera les bases d'un avenir plus décent pour les artistes et les industries culturelles du pays.
S'il est une chose que la pandémie a démontrée, c'est l'importance des arts dans la société. Ainsi, la nouvelle loi qui protège l'art et encourage ses praticiens ne peut que mettre au centre l'expression créative qui nous rend tous plus humains. À cet égard, les mots d'Humberto envoient un message fort et clair :